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Publié le 27/10/2016

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INTRODUCTION Partout où il passe, l’homme redessine les paysages que la Terre a mis des milliards d’années à façonner. Aujourd’hui, le portrait de son œuvre est l’érosion écologique de la biosphère. Hubert Reeves, scientifique de renommée internationale, explique que «depuis cent mille ans, l’humain saccage sa planète. Partout où il passe, une multitude d’espèces […] qui existaient depuis des millions d’années, sont exterminées jusqu’aux dernières (Reeves, 2013).» Ces transformations engendrent des conséquences néfastes qui se font ressentir partout sur la planète. Par conséquent, certains scientifiques ont désormais le mandat d’étudier les écosystèmes afin déterminer ce qui cause leurs déséquilibres et ainsi pouvoir prévenir les impacts des perturbations. D’abord, il faut savoir qu’un écosystème est un tout complexe formé par les échanges entre des composantes non-vivantes (abiotiques) et vivantes (biotiques) et que celles-ci diffèrent en fonction du type d’environnement (Campbell, 2012). Ainsi, d’une part, un scientifique qui s’intéresse à un écosystème aquatique doit évaluer les facteurs physico-chimiques qui le caractérisent. En ce sens, il doit étudier la présence en minéraux (dureté), la transparence (turbidité), la température, le volume et les variations de l’eau. Il doit également vérifier le pH et la texture du fond marin. En outre, Il doit déterminer si le cycle biogéochimique est équilibré, c’est-à-dire qu’il doit chercher à savoir si les éléments circulent sous forme de biomasse et de matière inorganique dans l’écosystème (Campbell, 2012). C’est la mesure des concentrations d’ammoniac, des nitrites, des nitrates et de l’O2 dissous qui permet d’étudier le cycle biogéochimique. Enfin, il faut évaluer les conditions de lumière puisque le cycle de l’énergie dépend des rayons solaires que les organismes photosynthétiques transforment sous forme d’énergie consommable pour les espèces des niveaux supérieurs du réseau alimentaire (Campbell, 2012). D’autre part, le biologiste doit s’intéresser aux bactéries, aux microorganismes et aux organismes macroscopiques qui peuplent l’environnement. Pour se faire, il doit étudier les populations, soit l’ensemble des espèces qui vivent dans l’étendu d’eau (Campbell, 2012). En ce sens, un écosystème qui abrite une grande diversité de populations est plus stable et si ces dernières contiennent un nombre similaire d’espèces, celui-ci sera encore plus résistant aux perturbations. En effet, un milieu qui a une forte richesse spécifique et une abondance relative homogène (Campbell, 2012) tend à être plus équilibré. Ces deux variables sont entre autres déterminées les interactions interspécifiques. Le portrait d’une communauté aquatique est donc influencé notamment par la prédation, l’herbivorisme et la symbiose (Campbell, 2012). Enfin, le biologiste doit aussi déterminer s’il y a des espèces clés dans l’écosystème puisqu’elles peuvent avoir des impacts sur leur milieu en raison de leur nombre ou de leur rôle dans le réseau alimentaire (Campbell, 2012). En clair, chacune des variables biotiques et abiotiques sont déterminantes pour l’équilibre d’un écosystème aquatique. Ce sont donc ces indicateurs qui ont permis de dresser le portrait biologique général de l’aquarium numéro un dans le but de déterminer si ces parois de verres abritaient un écosystème aquatique viable. À priori, nous pensons que les rapports qui unissent les composantes biotiques ont un lien direct avec le réseau trophique qui régit l’écosystème. Ainsi, nous estimons que les espèces sont unies par les rapports a...

« sens, un écosystème qui abrite une grande diversité de populations est plus stable et si ces dernières contiennent un nombre similaire d’espèces, celui-ci sera encore plus résistant aux perturbations.

En effet, un milieu qui a une forte richesse spécifique et une abondance relative homogène (Campbell, 2012) tend à être plus équilibré.

Ces deux variables sont entre autres déterminées les interactions interspécifiques.

Le portrait d’une communauté aquatique est donc influencé notamment par la prédation, l’herbivorisme et la symbiose (Campbell, 2012).

Enfin, le biologiste doit aussi déterminer s’il y a des espèces clés dans l’écosystème puisqu’elles peuvent avoir des impacts sur leur milieu en raison de leur nombre ou de leur rôle dans le réseau alimentaire (Campbell, 2012).

En clair, chacune des variables biotiques et abiotiques sont déterminantes pour l’équilibre d’un écosystème aquatique.

Ce sont donc ces indicateurs qui ont permis de dresser le portrait biologique général de l’aquarium numéro un dans le but de déterminer si ces parois de verres abritaient un écosystème aquatique viable.

À priori, nous pensons que les rapports qui unissent les composantes biotiques ont un lien direct avec le réseau trophique qui régit l’écosystème.

Ainsi, nous estimons que les espèces sont unies par les rapports alimentaires mentionnés précédemment.

En outre, les organismes vivants interagissent sans doute avec les composantes abiotiques de leur environnement, ce qui permet le maintien du cycle biogéochimique ainsi que la circulation de l’énergie qui sont essentiels à la vie.

Pour ces raisons, nous pensons que cet aquarium est un écosystème équilibré et viable.

En ce sens, le présent rapport débute avec le protocole qui a structuré l’expérience.

Il est suivi des résultats qui en ont découlé ainsi que leur interprétation.

L’ensemble de la recherche est résumé dans la conclusion et le tout se termine par la bibliographie.

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