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Le calmar et le poulpe

Publié le 26/03/2012

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On imagine difficilement qu'un calmar soit un mollusque. La plupart des mollusques arborent, en effet, des coquilles extérieures solides et sont des créatures lentes qui, pour survivre, se fixent aux rochers des zones intertidales, ramassant ou aspirant la nourriture qui passe à leur portée. Il en va autrement du calmar. Il se déplace rapidement, vit en pleine mer et est totalement dépourvu de coquille. Il est également un grand prédateur, qui s'attaque aux plus grands animaux. Il est ainsi un animal mystérieux, à vrai dire assez terrifiant....

« corps, contracte des muscles puissants et chasse l'eau à travers un siphon en forme d'entonnoir (l'hipponome) placé à l'arrière de sa tête.

C'est ce qui confère sa vitesse à l'animal.

Pour se diriger, il utilise des espèces de na­ geoires proches de sa queue et contrôlées par des organes de stabilisation qu'il a dans la tête, un peu à la manière de l'oreille interne, le mécanisme régissant l'équilibre chez les êtres humains.

A grande vitesse, le calmar se dé­ place donc vers l'arrière.

Il a des yeux bien développés, un odorat et un sens du goût.

Tout bien considéré, cet animal est merveilleusement ar­ mé.

Bonne vision, odorat et goût développés, vitesse et puissants moyens pour chasser et tuer.

Mais il y a plus encore.

Certaines espèces ont des organes lumineux à l'extrémité de leurs tentacules qu'elles utilisent pour éblouir leurs proies.

D'autres émettent des éclairs pour aveugler leurs prédateurs, ou produisent une traînée d'u­ ne substance sombre appelée "encre" .

Les calmars sont une ressource nutritive importante pour de nombreux poissons, en particulier le saumon, l'espa­ don et le thon.

Les mammifères marins déciment égale­ ment leurs populations: dauphins, phoques et lions de mer apprécient beaucoup la chair des calmars.

Les plus importants de ces prédateurs sont les cétacés à dents ou odontocètes, avec une mention particulière pour le ca­ chalot.

On a retrouvé un jour plus de 28 000 petits cal­ mars dans l'estomac d'un seul cachalot.

Le poulpe, autre membre bien connu de la famille des céphalopodes, nous a été décrit comme un animal féroce dans la littérature et au cinéma.

Pourtant, à l'inverse du calmar, le poulpe est un animal farouche, dont le plus grand spécimen a une envergure de 9 mètres , dans laquel­ le le corps entre pour moitié.

Le poulpe, pourvu de huit tentacules, n'a pas la vitesse du calmar, et ses yeux n'ont qu'une faible acuité.

Il compense cette infériorité par un cerveau plus développé qui lui permet de détecter le pas­ sage de proies éventuelles à l'aide d'organes olfactifs et gustatif s.

De nombreu ses espèces sécrètent une puissante toxine pour étourdir leurs victimes .

Ci-dessus: Illustration fantaisiste d'un journal parisien de 1906 montrant un bateau de pêche at­ taqu é par des poulpes.

A gauche: Un poulpe com mun, comme on en rencontre des mil­ liers dans la Méditerranée.

Il vit aussi dans les eaux tropicales et subtropicales de l'Afrique, et dans la partie américaine de l'At­ lantique.

Ci-dessous: Poulp e comm un vu par-dessous.

Ses tentacules sont dépourvus des anneaux cornés caractéristiques du calmar.

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