L'eau et les produits chimiques issus de la mer

« tement par les consommateurs .

On peut également ren­ contrer une station de dessalement dans les régions où les frais d'in stallation et de fonctionnement peuvent être payés d'avance , comme dans les riches pays pétrolifères du Proche-Orient.

Il e x is te différentes méthodes de dessalement de l'eau de mer.

Le pro cédé choi si dépend de la quantité d'eau pota­ ble néce ssaire, de la localisation de la station et de la de stination de cette eau.

La méthode préférée pour une grosse production d'eau potable est la distillation frac­ tionnée.

Les trois quarts de l'eau de la terre à l'état potable, qui, elle , repré sente 1,5 pour cent de l'en semble des eaux de la planète, sont contenus dans des bloc s de glace, dont 90 pour cent dans l'Antarctique; la quantité d'eau potable qui flotte sur les océans sous la forme d'icebergs de l'An­ tarctique est égale à la quantité d'eau de pluie qui tombe sur les Etats-Unis en une année.

Les icebergs de l' Antarc­ tique contenant de l'eau douce , des projet s très sérieux laissent entrevoir la possibilité de les remorquer à travers l'océan Indien pour récupérer cette eau dans des pays du golfe Persique.

Des solutions analogues pourraient s'ap­ pliquer à d'autres pays privés d'eau.

Tous les minéraux connus ex istent dans l'eau de mer , qui contient 100 millions de milliard s de tonnes de sels dis­ sous, dont la valeur monétaire atteint des sommes inima­ ginables.

Cependant, il est très difficile de les extraire.

Quand nous remplissons un seau d'eau de mer , nous sa­ vons qu 'il contient de l'or , mais seulement dans la pro­ portion d'un dixième de millionième de son contenu .

Le s coûts d'extraction seraient nettement supérieurs à la va­ leur du produit extrait.

Ci-dess u s: Un bri s e-glace près d'un énorme ice­ ber g dan s l'Arc tiqu e.

L'eau gel ée des ic eb erg s n e contient pas de se l, ce qui a donn é l'idée d 'utili­ se r les iceb ergs pour a cc roîtr e les provi sions d 'eau dou ce, en l es re morquant ju squ 'au x zo nes p eupl ées dont les beso ins en eau sont très impor­ tants .

A gauche : L 'o cé an fourn il un important appro­ vis ionnement en brom e, qui est souvent extrait à l'aid e de la m é thod e c himiqu e de s ubstituti on .

Le brome , haut e ment corro sif, est lar gem ent uti ­ lisé pour l'esse nce antid étonant e.

Les produits chimiques extraits de l'eau de mer sont beaucoup plus répandus que l'or, et leurs concentrations sont aussi plus importantes.

Le sel ou chlorure de sodium est, en dehors de l'eau, le produit chimique naturel le plus abondant sur la Terre.

Près de 30 pour cent de l'approvisionnement mondial pro vient de l'eau de mer , soit par évaporation directe dans des bassins peu profonds (les salins), soit par congé­ lation de l'eau de mer et traitement de la saumure restan­ te, soit en récoltant la saumure partiellement évaporée sous l'action du soleil et en achevant le processus par chauffage.

Les sels de brome (bromure) sont parmi les produits chi­ miques les plus denses de l'eau de mer.

Les océan s en contiennent plus de 99 pour cent.

Ils sont extraits par évaporation, précipitation et réaction chimique, les pro­ duits finis étant utilisés comme additifs à la gazoline et dans les teintures, les produits médicaux et en métallur­ gie.

Plus de la moitié du magnésium provient également de la mer.

Il est utilisé pour la production des alliages lé­ gers , dans les produits pharmaceutiques, les fertilisants et les fibres synthétiques.

Les autres minéraux seront extraits de l'eau de mer lorsqu'il sera possible de mettre au point des procédés plus efficaces, surtout si les ressources énergétiques à bas prix permettent des extractions moins coûteuses.

Les re­ cherches se poursuivent sur l'extraction de l'uranium, de l'étain et du titane.

La pénurie croissante de ces produits et de bien d'autres, ainsi que l'amélioration parallèle des techniques d'extraction , entraîneront indubitablement un développement constant de la récolte des richesses de l'océan .

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