Devoir de Philosophie

LES CHAMPIGNONS

Publié le 02/02/2019

Extrait du document

pieds mais sont transmises à un buisson, celui de l’épine-vinette ou celui du mahonia qui lui est apparenté. C’est là que le stade sexuel a lieu, mais ce second hôte n’est pas lui-même infecté par les spores (c’est pour le blé qu’elles sont dangereuses).

 

Aux États-Unis, on lutte contre la rouille en arrachant les buissons d’épinette. En Angleterre, les rouilles appartiennent à une variété différente dont l’hôte secondaire n’est donc pas le blé mais des graminés sauvages, la menace n’est pas aussi grave. En France, le problème est abordé différemment, d’une part par l’utilisation de semences traitées contre les maladies cryptogamiques et, d’autre part, par la rotation des cultures.

 

Distinguer les espèces

 

De nombreux champignons sont dangereux. Une fois consommés, ils provoquent chez le sujet des troubles dont les symptômes peuvent être des hallucinations, une torpeur ou pire encore, une diarrhée ou des convulsions. Quelques-uns, comme l’amanite phalloïde, l’amanite vireuse ou

Taches de rouilles sur des épis de blé.

 

Le parasite attaque la plante des feuilles aux racines et cause de sérieux dommages.

À Les levures se reproduisent par bourgeonnement. Un étranglement se forme sur la cellule mère. Le noyau se divise en deux et l’un des « fils » émigre dans l’excroissance. L’étranglement se ferme. Quelquefois, ces bourgeons forment des colonies ramifiées.

l’amanite printanière, sont réellement mortels. Il faut également se méfier de quelques espèces très spectaculaires, comme la belle amanite tue-mouches ou l’amanite panthère qui provoquent de très sérieuses intoxications.

 

11 ne faut pas croire qu’il suffit de faire cuire les champignons pour qu’ils ne soient plus vénéneux ou que l’on peut consommer sans danger ceux qui sont attaqués par les limaces ou les rongeurs. Il faut aussi savoir qu’il n’existe pas de règle permettant de déterminer si un champignon est

Giuseppe Mazza

LA REPRODUCTION

 L'amanite tue-mouches est

 

l’un des champignons les plus richement colorés. Il est aussi fortement toxique et a parfois été utilisé comme drogue hallucinogène.

 

comestible ou non et se souvenir qu’il est facile aux non-initiés de confondre certaines espèces qui ne sont pas vénéneuses avec d’autres qui le sont. Lorsque l’on ramasse des champignons, il faut faire preuve d’une extrême prudence et ne manger que ceux dont on est absolument sûr.

La plupart des champignons se reproduisent à l’aide de spores qui sont visibles sous la forme d’une poussière que l’on peut observer sur une feuille de papier lorsqu’on a placé pendant quelques heures un champignon, lamelles tournées vers le bas.

 

La plupart des ascomycètes ont une reproduction asexuée qui a lieu au niveau des coni-dies (spores asexuées) portées par des hyphes spéciales. On connaît cependant certaines exceptions. Par exemple, l'asque est une cellule en forme de sac dans laquelle les ascospores sont produites. Les deux types d'hyphes s’enroulent l’une autour de l’autre et de petits trous apparaissent dans leurs parois aux endroits où elles se touchent et entrent en contact de sorte que le contenu de l’hyphe mâle peut pénétrer dans l'hyphe femelle. Bien que les noyaux ne fusionnent pas immédiatement, les cellules femelles «fécondées» commencent à se diviser et à se ramifier pour former un amas cellulaire qui, à partir de sa zone centrale, donne alors naissance aux asques.

 

Chez les basidiomycètes (cèpe, girolle, russule, lactaire), les spores prennent naissance sur des organes spéciaux, les «basides». Les basidiospores germent en produisant des hyphes qui ne comportent que la moitié du matériel génétique. Avant même que ne se forme le réceptacle fructifère, c'est-à-dire le «champignon», il se produit une fusion des mycéliums primaires qui apporte le complément de matériel génétique. C’est alors que

se forment des carpophores capables de produire des basidiospores.

 

Les levures peuvent se reproduire soit par bourgeonnement soit par division. Un étranglement se forme dans la cellule mère. Le noyau se divise en deux et l’un des noyaux «fils» émigre dans le bourgeon formé, avant que l’étranglement ne le ferme complètement. Les bourgeons ne se séparent pas toujours de la cellule mère et peuvent former une longue colonie en chaîne.

« Les champignons coins du monde.

Les champignons qui parasitent d'autres organismes ne leur sont pas toujours nui­ sibles.

Ceux qui vivent dans les racines de cer­ tains arbres leur fournissent un supplément de sels minéraux.

La symbiose est aussi profitable à l'hôte qu'au parasite qui vivent alors en harmonie.

Les germes d'orchidées ne peuvent se développer dans la nature qu'en présence d'un champignon.

Les champignons comestibles Le champignon comestible le plus commun est sans conteste le champignon de couche.

Il a été cultivé pour la première fois à Versailles sous Louis XIV, sans doute apporté dans des pots de plantes ramenés d'Amérique du Nord.

Les truffes REPRODUCTION ASEXUÉE sont particulièrement appréciées.

Elles vivent en symbiose avec les racines de certains chênes; la partie que l'on mange est souterraine, ce qui oblige les exploitants à utiliser de chiens, parfois de cochons, pour les récolter, ces animaux à l'odorat très fin étant les seuls capables de détec­ ter leur présence.

La difficulté à cultiver et à trou­ ver les truffes explique leur prix élevé.

Les champignons toxiques Pour les agriculteurs et les jardiniers, les champi­ gnons peuvent constituer un véritable fléau: cer­ tains d'entre eux entraînèrent une famine dévas­ tatrice en Irlande au milieu du siècle dernier en s'attaquant aux pommes de terre.

La variété euro­ péenne n'étant pas aussi résistante au mildiou (phytophthora) que son ancêtre sud-américain.

La propagation de cette maladie fut fulgurante: quelques jours après l'apparition des premiers LA MO ISISSURE DU PAIN i Lemucor se a reproduit de façon sexuée, les hyphes de deux souches se rapprochent; et asexuée, le sporange se développe à partir du mycélium.

symptômes, la pourriture avait gagné des champs entie rs.

La population de l'Irlande, dont la pomme de terre était l'aliment de base, diminua de deux millions en dix ans.

On a de nos jours acquis une plus grande maî­ trise des effets de ce champignon grâce à la mise au point et à la création de variétés plus résis­ tantes, associée à l'utilisation de fongicides effi­ caces.

Il existe d'autres variétés de champignons nocifs pour les plantes: le Synchytrium endobioti­ cum, par exemple, provoque l'apparition de sortes LE DÉVELOPPEMENT DE L'AMANITE PHALLOÏDE Au début, l'amanite phalloïde, .....

champignon mortel, est complètement recouverte par le voile général.

Celui-ci se déchire au cours du développement du champignon tandis que le pied s'allonge.

__ voile général __ de verrues sur les pommes de terre (gale verru­ queuse de la pomme de terre), tandis que le Plasmodiophora brassicae affecte la croissance des plantes de la famille du chou aux racines des­ quelles il donne un aspect noueux (hernie du chou).

Les phycomycètes causent de sérieuses maladies aux plantes.

Ceux qui font partie du genre Pythium affectent par exemple les jeunes plants, lesquels se flétrissent soudainement et meurent (fonte des semis).

La maladie se répand en cercles grandissànts à mesure que le champi­ gnon se multiplie par l'intermédiaire de zoo­ spores qui se détachent de la racine des plantes atteintes et partent à la recherche de nouvelles victimes en se déplaçant à l'aide de leurs fla- REPRODUCTION SEXUÉE gelles.

Ils se multiplient selon un mode de repro­ duction asexué; mais, lorsqu'il gèle ou qu'il fait trop sec, ils sont capables de se reproduire selon un mode sexué grâce à deux filaments qui fusion­ nent au sein même du mycélium.

Il est un phycomycète qui nous est famili er, même si nous ne connaissons pas son nom, c'est .

un mucor , une moisissure qui envahit le pain.

Celle-ci n'est pas véritablement nocive mais sa présence dégrade un grand nombre d'aliments.

Ses spores sont présentes partout et du pain hu mi-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles