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LES COLÉOPTÈRES

Publié le 03/02/2019

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Les taupins et les anthrènes

 

Les taupins et les anthrènes sont des insectes très répandus. Les taupins sont équipés d’un dispositif très étonnant, qui leur permet de se remettre d’aplomb quand ils tombent sur le

 

▼ Les coléoptères subissent une métamorphose complète, durant laquelle les œufs se transforment en larves, puis en nymphes, pour parvenir ensuite au stade adulte.

dos. La face inférieure du thorax (située sous la tête) est munie d’un appendice épineux qui s’insère dans une fente. Lorsque le taupin est sur le dos, il exerce une pression sur l’appendice qui sort brusquement de la fente en produisant un cliquetis parfaitement audible. Grâce à cette manœuvre, l’insecte s’élance en l’air et parvient à retrouver sa posture initiale. Les larves de taupins vivent sous terre et rongent les racines des plantes, causant des dégâts considérables dans les cultures. Ces larves, le plus souvent de couleur jaunâtre, possèdent trois paires de petites pattes, situées à l’avant du corps. Elles ont un corps allongé et cylindrique, qui leur a valu le surnom de «vers fil de fer».

 

L’anthrène des tapis s’installe dans les nids d’oiseaux et se nourrit volontiers de plumes, mais elle a une véritable prédilection pour la laine et, ce faisant, provoque des ravages dans le monde entier. Le coléoptère adulte ne dépasse pas 3 à 5 mm de long. La larve, remarquablement velue, élit souvent domicile dans les tapis en laine. Les espèces apparentées dévorent les réserves de céréales et de farine, ainsi que différents produits alimentaires.

 

Les charançons

 

Les coléoptères de ce groupe se reconnaissent à leur tête allongée, terminée par un rostre (pièce buccale pointue) à l’extrémité duquel sont situées les mandibules. Très répandus, ils infestent divers arbres fruitiers et plantes cultivées. Certaines espèces dévastent les plantations de conifères, tandis que d’autres s’attaquent aux réserves de farine et de riz, ou encore aux produits alimentaires transformés par l’homme. Si les charançons causent des ravages terribles dans les champs, ils se révèlent encore plus nuisibles lorsque les récoltes sont entreposées dans des granges.

 

Sur les quelque soixante mille espèces de charançons recensées jusqu’à présent, seules quelques-unes affectent directement l’homme. Les autres se nourrissent de végétaux variés, notamment de champignons et de moisissures, ou dévorent parfois des cochenilles.

« Les coléoptères souvent aplaties comme des rames et garnies de franges de soie.

Les coléoptères qui sautent, comme les orchestes, ont des fémurs renflés, autorisant une puissante détente des tibias.

La couleur Contrairement à une idée répandue, les coléo­ ptères ne sont pas tous noirs: ils se parent souvent de couleurs éclatantes, rehaussées par des motifs harmonieux.

Certaines espèces sont reconnais­ sables à leurs reflets métalliques virant au vert, au bleu ou au pourpre selon l'angle de réfraction de la lumière.

Les cassidinés peuvent même changer de couleu r, à la façon des caméléons.

Un nombre non négligeable de coléoptères sont noir et jaune et émettent un bourdonnement semblable à celui des guêpes lorsqu'ils volent.

Il s'agit d'un dispositif de protection fort efficace: la plupart des animaux s'y laissent prendre et les évitent soigneusement, alors que ceux-ci sont dépour vus de dard.

L'alimentation L' ordre compte de nombreuses espèces préda­ trices, qui chassent les insectes, les vers et les limaces.

D'autres, nécrophages, se nourrissent de cadavres en décomposition.

Certains coléo­ ptères sont équipés de mandibules creuses et injectent directement leur suc digestif dans le corps de leur proie.

Ce suc digestif contient des enzymes qui dissolvent les parties molles de l'aliment et le transforment en une sorte de bouillie, qui est ensuite aspirée par le coléoptè­ re.

Dans ce cas, les aliments sont prédigérés à l'extérieur de l'organisme.

Les coléoptères phytophages dévorent quasi­ ment toutes les parties des plantes: pollen, feuilles, racines et pétales.

Ils se repaissent aussi de matières végétales mortes ou en cours de putréfaction.

Certains coléoptères consomment de préférence des denrées transformées par l'homme, même s'ils dévorent à l'occasion d'autres aliments.

Ils infestent différents produits - fourrures, plumes, tabac, lard, thé, chocolat ou biscuits- et se révèlent nuisibles à double titre: non seulement ils dévorent le produit, mais ils provoquent une réaction de rejet chez le consom­ mateur qui ne songe plus qu'à s'en débarrasser.

Les mœurs alimentaires des larves sont aussi variées que celles des adultes.

Les larves de cer­ taines cicindèles attrapent leurs proies lorsque celles-ci s'aventurent dans les galeries où elles ont élu domicile.

Les larves des coléoptères xylo­ phages (qui rongent le bois) vivent sous l'écorce et dans le tronc des arbres.

Les galeries qu'elles creusent pour se nourrir s'organisent en réseaux complexes, aux formes décoratives, qu'on peut observer sous l'écorce des arbres infestés.

Cer­ taines espèces s'attaquent à l'orme et facilitent la propagation d'un champignon parasite qui a ravagé les forêts européennes.

Le doryphore dévaste les champs de pomme de terre européens.

La larve, de même que l'adulte, rongent les tubercules et les tiges de la plante, en la détruisant totalement.

Originaire d'Amérique du Nord, le doryphore s'est répandu avec l'extension de la culture de la pomme de terre; à la fin du siècle dernier, il a été introduit par accident en Europe, où il cause encore des dégâts importants.

En Amérique, le problème est moindre car la pro­ pagation de l'insecte est enrayée par les préda­ teurs locaux.

Si certains coléoptères détruisent les cultures, d'autres jouent un rôle bénéfique, en s'at- ' Un scarabée sacré roule une boulette de bouse.

La boulette est ensuite enfouie dans un terrier et la femelle y dépose ses œufs.

Les larves consommeront la bouse.

' Ce schéma Illustre les principales caractéristiques du hanneton.

La tête du coléoptère est munie d'un ensemble de pièces buccales acérées, de deux yeux composés et de deux antennes.

antenne en éventail taquant à des insectes nuisibles.

Les coccinelles et leur s larves consomment les pucerons qui dévas­ tent les récoltes et transmettent des maladies.

Parmi les coléoptères utiles, les silphidés débarrassent les campagnes des déchets ani­ maux.

Friands de chairs mortes ou en cours de décomposition, ils participent à la désagréga­ tion des cadavres d'animaux et remplissent ainsi une fonction essentielle dans le cycle de la vie sur terre.

Certains coléoptères, appelés fossoyeurs ou nécrophores, participent encore plus activement à la désagrégation des .......

Un lycidé originaire d'Afrique du Sud.

Au repos, les alles postérieures, qui servent à voler, sont dissimulées sous les élytres.

ct :J: � ! Larve de ver luisant dévorant a un escargot.

La larve commence par immobiliser le gastropode en injectant un suc digestif dans sa coquille.

Les enzymes contenues dans le suc transforment les tissus organiques en une sorte de liquide, qui est aspiré par la larve.

·� ' Le hanneton dévore iz1l les feuilles de certains Î arbres, comme les chênes � ou les marronniers.

cadavres.

Les adultes creusent une cavité sous le cadavre d'un petit oiseau ou d'un mulot et l'enfouissent progressivement sous terre en appuyant sur le corps.

Une fois l'animal enterré, la femelle dépose ses œufs.

Elle revient sur les lieux quelques jours plus tard, lorsque les larves sont sorties de leur coquille, et les nourrit à l'ai­ de d'aliments régurgités jusqu'à ce qu'elles soient capables de s'alimenter seules.

La reproduction Les coléoptères ont un cycle biologique varié et complexe, qui se déroule selon le schéma com mun à l'ensemble des insectes.

L'œuf se transforme en larve (pourvue ou non de pattes), puis en nymphe; durant cette période de repos, la métamorphose se produit et l'insec­ te passe de l'état de larve à celui d'adulte.

Enfin, l'. »

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