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Les échinodermes et les mollusques

Publié le 26/03/2012

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Lorsqu'on évoque la faune marine, on pense généralement aux poissons, donc aux vertébrés. Mais, si l'on considère le nombre d'espèces, les poissons et les mammifères sont nettement dépassés par les invertébrés. Les coraux, les éponges et les méduses sont les plus primitifs de tous les invertébrés. Viennent ensuite les échinodermes. Dans ce groupe, nous trouvons pour la première fois des animaux ayant la faculté de se mouvoir indépendamment. L'étoile de mer, par exemple, compte des centaines de ventouses sur chacun de ses cinq bras.

« Ci-dessus: Ce ver annelé fouisseur très coloré de fa classe des polychètes pourrait passer pour une fleur rouge.

If appartient à l'espèce qui a adapté un de ses tentacules en couronne pour bloquer l'entrée de son tube où il élit domicile .

If ne quille jamais ce tube.

fond des abris tubulaires faits de sable et de mucus, dans lesquels ils attendent le passage de proies qu'ils sai­ sissent en sortant la tête.

A partir des vers annélides, deux grands groupes d'invertébrés marins se sont déve­ loppés: les mollusques et les crustacés.

La biologie marine descriptive est une science relative­ ment nouvelle.

C'e!>t à une époque assez récente, en ef­ fet, que les équipements et les techniques ont permis d'é­ tudier en détail la flore et la faune des océans.

Ainsi, lorsque le nom Mollusca fut formé pour désigner un phy­ lum, ou embranchement marin, il convenait sans doute assez bien au nombre limité d'espèces connues à l'épo­ que.

Ces espèces avaient probablement en commun cer­ tains caractères physiques superficiels.

Le nombre crois­ sant d'espèces qui fut ensuite découvert fut réuni dans l'embranchement des "mollusques" à cause de certaines caractéristiques biologiques communes, bien qu'il n'existât pas toujours de ressemblance physique.

Mollus­ que signifie "à corps mou", du latin mollis.

Toutefois, ce mot ne signifie pas que le corps d'un mollusque soit nécessairement plus mou que celui des autres animaux marins, mais bien qu'il possède un corps mou à l'inté­ rieur d'une coquille calcaire.

Cependant, tous les mollus­ ques ne possèdent pas une coquille extérieure.

Ainsi, le calmar et le poulpe, qui appartiennent à la famille bien connue des céphalopodes, se développent sans la moin­ dre coquille, ou ne conservent qu'une coquille interne atrophiée .

La classe d'animaux qui se rapproche le plus de la con­ ception populaire des mollusques est celle des lamelli­ branches.

Ces bivalves regroupent la plus grande partie des mollusques (plus de 10 000 espèces connues).

Ils com­ prennent les huîtres, les moules, les palourdes, les péton­ cles, les clovisses et autres espèces exploitées commercia­ lement.

Les bivalves furent probablement les premiers animaux marins à servir de nourriture aux hommes, qui les ramassaient sur le rivage.

Le bivalve, à coquille articulée, s'enfouit dans le sable ou se fixe sur une roche à l'aide de filaments gluants, pour éviter d'être emporté par les vagues.

La clovisse est un ·exemple typique d'espèce fouisseuse.

Elle se nourrit en aspirant l'eau de mer par un siphon inhalant, qui s'étend à travers l'ouverture de la coquille pour en dégager le sa­ ble lorsque l'animal est enterré.

L'eau de mer est aspirée dans le corps par l'ouïe et aboutit à la bouche où les par­ ticules nutritives, du plancton et des déchets organiques, sont extraites et digérées dans les viscères.

L'eau usée, 121. »

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