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Les mammifères

Publié le 10/01/2015

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Geoffroy —, le hérisson « pos-sède un appareil masticateur de carnassier de la famille des insectivores, à côté des musaraignes, et non loin des desmans, scalopes, chryso-chlores, tentrecs et taupes ». Le hérisson oreillard recueilli en Égypte, plus petit que l'es¬pèce européenne mais aux moeurs analogues, possède de très grandes oreilles et ses « piquants sont couchés de toute part en arrière lorsque l'animal ne se contracte pas en boule », ce qui le dis¬tingue « du hérisson d'Euro¬pe dont les poils sont entre¬croisés entre eux dans tous les sens ». Le lièvre d'Égypte l'instar du lapin, le lièvre présente la particularité de posséder des incisives qui se renouvellent plusieurs fois au cours de sa vie. Geoffroy distingue le lièvre d'Égypte, fauve et blanc, du lièvre du Cap, qui vit aussi en Afrique et avec lequel il fut souvent confondu. Cette es-pèce, dont la chair est noirâ¬tre, apparut très abondante dans la plaine, entre Louxor et Karnak. Geoffroy Saint-Hilaire participe à la zoologie de la « Description de l'ɬgypte », étudiant un cer¬tain nombre de poissons et de mammifères. Ses observations sont accom¬pagnées de fort belles illustrations. Après les chauves-souris et l'ich-neumon, variété de man¬gouste égyptienne, il ter¬mine son mémoire en décrivant le rat d'Alexan-drie et l'échimys du Nil, le hérisson oreillard, le lièvre d'Égypte, le bélier et le mouflon.

« d'Amérique.

Celle que Geof­ froy a capturée au bord du Nil, et qui est baptisée « cam­ pagnol du Nil » avant d'être reconnue comme un échimys, possède des pattes hautes et grêles, de grandes oreilles, des « moustaches noires et roides » et une très longue queue .

e haut en bas : rat d'Alexandrie, chimys d'Égypte hérisson oreillard, us rapide que le risson d'Europe, e le note Savigny.

Le hérisson oreillard V oici un animal parfait pour Geoffroy Saint-Hi­ laire, qui écrit : « Il existe dans l a grande série du rè­ gne animal plusieurs êtres singuliers qui mettent en évi­ dence, beaucoup mieux que ne le feraient bien des rai­ sonnements, l'avantage im ­ mense des méthodes natu ­ relles sur les systèmes ».

Si les piquants qui le couvrent le font ressembler au porc-épic -ce qui entraîna nombre de naturalistes sur de .

fausses pistes, comme le constate Geoffroy -, le héri sso n « pos­ sède un appareil masticateur de carnassier de la famille des insectivores, à côté des musaraignes, et non loin des desmans, scalopes, chryso­ chlores, tentrecs et taupes ».

Le hérisson oreillard recueilli en Égypte, plus petit que l'es­ pèce européenne mais aux mœurs analogues, possède de très grandes oreilles et ses « piquants sont couchés de toute part en arrière lorsque l'animal ne se contracte pas en boule », ce qui le dis­ tingue « du hérisson d'Euro ­ pe dont les poils sont entre­ croisés entre eux dans tous les sens ».

Le lièvre d'Égypte A l ' instar du lapi n, le lièvre présente la particularité de posséder des incisives qui se renouvellent plusieurs fois a u cours de sa vie.

Geoffroy dis tingue le lièvre d 'Égypte, fauve et blanc, du lièvre du Cap , qui vit aussi en Afrique et avec lequel il fut souvent confondu.

Cette es­ pèce, dont la chair est noirâ ­ tre, apparut très abondante dans la plaine, entre Louxor et Karnak .

Le bélier à large queue D istingué tardivement des chèvres par sa queue pen­ dante, ses cornes « anguleu­ ses, ridées en travers, con­ tournées latéralement en spi­ rale » et l'absence de barbe au menton », le genre mou ­ ton « est un de ceux qui fournissent le plus de varié­ tés dans les espèces; le mou­ ton à large queue doit être considéré comme une variété distincte » , précise Geoffroy.

Le mouflo n à manchett es C 'est le nom sous lequel « on désigne tous les mou ­ tons sauvages ».

D'un « beau fauve roussâtre d'une nuan­ ce plus éclaircie que chez l'es­ pèce d'Europe », cet animal, « dont la taille est d'un cin­ quième plus considérab le que celle de notre mouflon, a la queue longue terminée par un pinceau de poils ».

Son nom lui fut donné en raison « des poils longs qui garnissent les parties anté­ rieures de son corps et de ses membres ».. »

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