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LES MUSARAIGNES

Publié le 30/01/2019

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Les musaraignes savent en général nager en cas de nécessité, et les espèces aquatiques habitent des terriers sur les berges des cours d’eau ou des mares. Elles chassent sous l’eau et se nourrissent de larves de trichoptères et de coléoptères aquatiques.

 

L’alimentation et la chasse

 

Les musaraignes chassent et dorment par cycles de deux ou trois heures, sans tenir compte du jour et de la nuit. Constamment vigilantes, elles passent la majeure partie de leur temps à rechercher des aliments et, si elles ne sont pas menacées par la faim, elles chassent leurs congénères hors de leur territoire. Voraces, les musaraignes mangent quotidiennement plus que leur propre poids.

 

Les musaraignes sont des animaux opportunistes: elles se nourrissent de diverses espèces

 

Stouffer Enterprises, Inc/Animals Animals/OSF

de petits vertébrés, d’insectes aussi bien que n’importe quelle charogne trouvée sur leur territoire. Certaines inspectent des galeries créées par elles-mêmes ou creusées par d’autres petits mammifères, tels que les campagnols. D’autres chassent de façon plus arbitraire, flairant le sol, fouillant la terre à la recherche d’un ver de terre, d’un coléoptère ou bien de larves d’insectes.

 

Les musaraignes se servent de leurs moustaches pour détecter tout mouvement, tandis que leur long museau leur permet d’identifier toutes les odeurs. Bien que quasiment aveugles, elles repèrent ainsi des proies aussi minuscules que les nématodes, qui ne mesurent pourtant pas plus de deux milimètres de long. Mais elles sont également capables d’attraper des proies importantes, parfois plus grandes qu’elles, en leur infligeant une morsure venimeuse au niveau du cou. En effet, la salive des musaraignes est venimeuse et paralyse les systèmes nerveux, respiratoire et circulatoire de la victime. La morsure de la musaraigne à queue courte d’Amérique du Nord provoque, chez l’homme, une brûlure et une rougeur de la peau pendant quelques jours.

La reproduction

 

Les musaraignes vivent généralement en solitaire et les femelles ne sont sexuellement réceptives que par périodes de 24 heures. Les avances faites par les mâles en dehors de ces périodes sont violemment repoussées. La parade nuptiale et l’accouplement sont brefs. Lors de la copulation, le mâle s’accroche en mordant dans le pelage de la femelle au niveau de la nuque. Il est rejeté immédiatement après l’accouplement et ne prend aucune part à l’éducation des petits. L’ovulation est déclenchée par l’accouplement. Le nombre de petits par portée est plus important en début qu’en fin de saison. Les musaraignes carrelets peuvent mettre bas jusqu’à dix petits par portée, ils naissent aveugles et sans poils. Mais ils sont rapidement recouverts d’un pelage doux et leurs yeux s’ouvrent au 14e jour. Le sevrage intervient entre le 22e et 25e jour. Si le nid est menacé avant

« Les musaraignes Les musaraignes savent en général nager en cas de nécessité, et les espèces aquatiques habi­ tent des terriers sur les berges des cours d'eau ou des mares.

Elles chassent sous l'eau et se nourris­ sent de larves de trichoptères et de coléoptères aquatiques.

L'alimentation et la chasse Les musaraignes chassent et dorment par cycles de deux ou trois heures, sans tenir compte du jour et de la nuit.

Constamment vigilantes, elles passent la majeure partie de leur temps à rechercher des aliments et, si elles ne sont pas menacées par la faim, elles chassent leurs congénères hors de leur territo ire.

Voraces, les musaraignes mangent quotidiennement plus que leur propre poids.

Les musaraignes sont des animaux opportu­ nistes: elles se nourrissent de diverses espèces de petits vertébrés, d'insectes aussi bien que n'importe quelle charogne trouvée sur leur terri­ toire.

Certaines inspectent des galeries créées par elles-mêmes ou creusées par d'autres petits mammifères, tels que les campagnols.

D'autres chassent de façon plus arbitraire, flairant le sol, fouillant la terre à la recherche d'un ver de terre, d'un coléoptère ou bien de larves d'insectes.

Les musaraignes se servent de leurs mous­ taches pour détecter tout mouvement, tandis que leur long museau leur permet d'identifier toutes les odeurs.

Bien que quasiment aveugles, elles repèrent ainsi des proies aussi minuscules que les nématodes, qui ne mesurent pourtant pas plus de deux milimètres de long.

Mais elles sont égale­ ment capables d'attraper des proies importantes, parfois plus grandes qu'elles, en leur infligeant une morsure venimeuse au niveau du cou.

En effet, la salive des musaraignes est venimeuse et paralyse les systèmes nerveux, respiratoire et cir­ culatoire de la victime.

La morsure de la musa­ raigne à queue courte d'Amérique du Nord pro­ voque, chez l'homme, une brûlure et une rou­ geur de la peau pendant quelques jours.

La reproduction Les musaraignes vivent généralement en solitaire et les femelles ne sont sexuellement réceptives que par périodes de 24 heures.

Les avances faites par les mâles en dehors de ces périodes sont vio­ lemment repoussées.

La parade nuptiale et l'ac­ couplement sont brefs.

Lors de la copulation, le mâle s'accroche en mordant dans le pelage de la femelle au niveau de la nuque.

Il est rejeté immé­ diatement après l'accouplement et ne prend aucune part à l'éducation des petits.

l.:ovulation est déclenchée par l'accouplement.

Le nombre de petits par portée est plus important en début qu'en fin de saison.

Les musaraignes carrelets peuvent mettre bas jusqu'à dix petits par portée.

Ils naissent aveugles et sans poils.

Mais ils sont rapidement recouverts d'un pelage doux et leurs yeux s'ouvrent au 14• jour.

Le sevrage intervient entre le 22• et 25• jour.

Si le nid est menacé avant la fin du sevrage, la mère essaie de déplacer ses petits en les incitant à former une caravane.

Cha­ cun s'accroche à celui qui le précède en mordant dans son pelage au niveau de l'arrière-train.

Ils peuvent ainsi suivre leur mère à la queue leu leu vers un endroit plus sûr.

Les relations avec l'homme Bien qu'on ait jamais prouvé que les musa­ raignes sont nuisibles pour l'homme, elles jouis­ sent d'une mauvaise réputation.

On les a tou­ jours accusées d'intoxiquer les chevaux et de nuire au bétail.

Or les musaraignes sont très utiles dans les champs et les jardins car elles mangent les insectes néfastes, en particulier les chenilles.

Autrefois, on les brûlait puis on les hachait et on les mélangeait à de la graisse d'oie pour fabriquer des préparations destinées à soigner les articulations.

Comme les souris, les musaraignes ont été importées dans de nombreux pays par l'homme.

Il semblerait que la musaraigne des jardins et la musaraigne musette ont été introduites dans les � Une musaraigne découverte au nid avec sa famille qui se compose de 3 à 8 jeunes.

Seule la femelle a la charge des petits.

Jeunes déjà i développés de A musaraigne carrelet: Ils sont recouverts d'un doux pelage et leurs yeux sont ouverts.

îles anglo-normandes et des îles Sorlingues par les peuples néolithiques.

Les pachyures musquées ont été importées dans d'innombrables îles et ports isolés, de la mer Rouge à l'Asie du Sud-Est; on en trouve également des colonies au Japon et sur l'île Dyer, en Afrique du Sud, ainsi que dans les îles de Pemba et Zanzibar, qui forment la Tanzanie insu­ laire.

Les genres Crocidura et Suncus ont été intro­ duits dans les eaux indonésiennes par bateaux, tout comme les souris domestiques ont été impor­ tées dans d'autres parties du monde.

Les effectifs Alors que certaines musaraignes sont très rares, notamment la crocidure de Maquassie d'Afrique du Sud et du Zimbabwe, d'autres, telles les musa­ raignes carrelets, sont présentes de l'Espagne à la Sibérie.

La destruction de leur habitat représente pour elles une véritable menace tout comme pour de nombreux autres animaux.

Ainsi, la musaraigne aquatique est particulièrement menacée par l'aménagement des berges des cours d'eau et par la pollution.

FICHE BIOLOGIQUE Les musaraignes appartiennent à l'ordre des Insectivores et à la famille des Soricidés.

Il en existe 246 espèces réparties dans 22 genres.

Longueur de la tête à la queue: de 35-SOmm (pachyure étrusque) à 26,5-29cm (musaraigne goliath africaine).

On trouve parmi ces espèces: Musaraignes camlets (Sorex araneus et Sorex coronatus) Musaraigne pygmée (Sorex minutus) Musaraigne musette (Crocidura russula) Crocidure leucode (Crocidura /eucodon) Pachyure étrusque (Suncus etruscus) Musaraigne aquatique (Neomys fodiens) Grande musaraigne à queue courte (8/arina brevicauda). »

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