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Les oiseaux (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Les oiseaux sont des animaux plutôt faciles à observer. Ils vivent dans de nombreux milieux, des déserts glacés des pôles jusqu'aux centres des villes. Aujourd'hui, des milliards d'oiseaux de plus de 9000 espèces vivent sur la Terre avec nous. Toutes ces espèces sont classées dans 27 groupes principaux, ou ordres. La classification Chaque ordre est divisé en plusieurs familles : certains n'en comprenant qu'une. L'ensemble des ordres est composé de 175 familles. De même, certaines familles comportent très peu d'espèces, voire une seule, mais la plupart en regroupent un grand nombre. Cette classification ne fait pas l'unanimité : en effet, les ornithologues, à savoir les personnes qui étudient les oiseaux, ne sont pas toujours d'accord sur la méthode à utiliser pour les classer. Récemment, une nouvelle méthode, qui compare l'ADN (la molécule support de l'hérédité) de différentes espèces, a permis d'établir des conclusions étonnantes, notamment pour la classification de certains oiseaux percheurs (passereaux). Des familles que l'on pensait proches se retrouvent éloignées, et inversement.

« (humérus) et inférieur (radius et cubitus) soient comparables aux nôtres, ceux des mains sont considérablement modifiés pourformer la partie distale de l'aile.

Les cinq doigts ont été réduits à trois, dont deux très petits.

Les puissants muscles qui servent àvoler sont proches du centre de gravité de l'oiseau, juste sous les ailes : il n'y a donc pas de problème d'équilibre quand l'oiseauest en vol.

Mais les pattes sont à l'arrière du centre de gravité et cela devrait théoriquement déséquilibrer l'oiseau lorsqu'il estposé au sol.

En réalité, le fémur des oiseaux, contrairement à celui des mammifères, se trouve caché par les plumes le long ducorps et est fixé à celui-ci par des muscles. De plus, comme l'articulation du genou à l'extrémité inférieure du fémur est beaucoup plus proche de son centre de gravité,l'oiseau peut ainsi garder l'équilibre.

Le genou correspond un peu à notre hanche.

Ainsi, les deux parties de la patte de l'oiseau quisont apparentes ne peuvent être comparées au rôle joué par nos jambes.

La partie supérieure, qui ressemble à notre cuisse,correspond en fait au tibia et la partie inférieure comprend les os fusionnés du tarse et du métatarse.

Entre les deux, l'articulationqui ressemble à notre genou n'a pas d'équivalent exact mais serait grossièrement proche de notre cheville. Les oiseaux marchent sur leurs doigts de pied.

Ils n'en ont pas plus de quatre (le cinquième a disparu au cours de l'évolution).Certaines espèces n'ont que trois doigts et ce nombre est réduit à deux chez l'autruche : cette structure plus solide est adaptée àla course.

Chaque doigt se termine par une griffe.

La forme générale du pied diffère grandement d'un groupe à l'autre, en fonctiondu mode de vie. Le vol La puissance nécessaire au vol est fournie par une paire d'imposants muscles alaires : ceux-ci représentent 15 à 20% du poidstotal de l'oiseau.

Il y a une paire de muscles du vol de chaque côté du bréchet.

Les larges muscles extérieurs se contractent pourtirer l'aile vers le bas en un battement puissant, puis les plus petits muscles internes, fonctionnant avec leurs tendons comme unepoulie avec une corde, relèvent l'aile.

La trajectoire de l'aile dans l'espace n'est pas un simple mouvement de haut en bas, elletrace plutôt un huit comme un aviron dans l'eau.

Les rémiges secondaires fixées au "bras inférieur" maintiennent la sustentation del'oiseau, les plumes primaires fixées à "la main" créent une force qui propulse l'oiseau vers l'avant, car elles tournent sur elles-mêmes lors du battement d'aile vers le bas, à la manière d'une hélice. La forme incurvée de l'aile produit également une force qui maintient l'oiseau en l'air.

L'air se déplace en effet plus vite sur l'ailequ'en dessous, créant comme une aspiration vers le haut.

En vol lent, cet effet est réduit et l'oiseau le compense en ouvrant sonalule, ou petite aile secondaire, qui consiste en quelques plumes attachées à l'un des doigts situé à l'extrémité de l'aile.

Celarégularise le flux d'air comme les cannelures sur une aile d'avion.

Une autre façon d'obtenir le même effet consiste à écarter lesplumes aux extrémités des ailes.

L'oiseau effectue automatiquement toutes ces opérations complexes, avec une vitesse et uneprécision probablement inégalées même par les plus perfectionnés de nos avions. Les plumes Les plumes, caractéristiques des oiseaux, sont faites de kératine comme les cheveux ou les ongles ; une nouvelle plume poussesous une ancienne et la remplace environ une fois par an.

Les plumes comprennent un tuyau central à partir duquel s'étalent depart et d'autre les deux lames, composées de nombreuses barbes. Au microscope, on distingue les multiples barbules portées tout au long de chaque barbe.

Les barbules de barbes adjacentes sontfixées entre elles grâce à de minuscules crochets.

Quand un oiseau lisse ses plumes, il raccroche en fait les barbules les unes auxautres pour donner aux lames une surface lisse et rendre ainsi ses plumes de nouveau aptes au vol. La plupart des oiseaux ont aussi une glande uropygienne à la base de la queue.

Ils utilisent leur bec pour répartir l'huile de cetteglande sur leurs plumes.

Cela aide à maintenir la cohésion du plumage ainsi que son étanchéité. Le nombre total de plumes d'un oiseau est en général proportionnel à sa taille : un petit colibri a quelque mille plumes, alors qu'uncygne peut en avoir plus de vingt-cinq mille. Les couleurs des plumes utilisées comme camouflage ou lors des parades amoureuses sont produites par deux mécanismesdifférents.

Certaines résultent de pigments, comme la mélanine, responsable des colorations noire et marron du plumage, ou lescaroténoïdes pour l'orange et le rouge.

Les couleurs métalliques iridescentes, comme celles des colibris, viennent directement dela structure physique des plumes qui reflètent une partie seulement de la lumière.

À part chez quelques oiseaux comme lesmanchots, les plumes ne poussent pas n'importe où mais uniquement sur certaines lignes du corps.

Les oiseaux muentrégulièrement et remplacent leurs plumes quand elles sont usées, quand ils ont besoin d'un plumage hivernal plus chaud ou d'un. »

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