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Les oiseaux multicolores de la Nouvelle-Guinée

Publié le 27/03/2012

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La Nouvelle-Guinée n'est séparée de l'extrémité septentrionale du Queensland que par le détroit de Torres. C'est la plus grande île du monde après l'Australie et le Groenland. Elle est couverte d'épaisses forêts tropicales. D'innombrables plantes grimpantes s'entrelacent et forment un massif dense. Le sol est rendu glissant par la boue et les feuilles pourrissantes. La région pullule de  moustiques paludéens. Les forêts sont pratiquement impénétrables. Sur la côte méridionale de la NouvelleGuinée s'étendent quelques petites zones couvertes de savanes, et l'île est parcourue d'une crête de hautes montagnes, dont certains sommets sont couverts d'une neige éternelle. La montagne la plus haute est le mont Carstenz avec un sommet de 5 030 m.

« A gauche: La huppe du goura couronné est formée par des plu­ mes qui ressemblent à de la den­ telle .

Les plumes de son corps so nt g ris bleu ou pourpre s.

Parmi les pigeons, cette espèce possède les couleurs les plus remarqua ­ bles .

A droite: Le grand paradisier de Ra ggi a des plumes particulière­ ment belles.

Pendant la période d'accouplement, le mâle exécute une dan se pour conquérir sa bel­ le.

Au cours de ce rituel, il écarte ses ailes et déploie une cascade de plume s d'un rouge éclatant.

Ci-dessous: Le mâle d'un tréroni­ né avec un petit .

Aussi longtemps que la femelle couve les oeufs, elle est nourrie par le mâle, qui l'aide ensuite à élever le petit .

Le pluma ­ ge de ces oiseaux présente des cou leur s éclatantes, mai s, dans la jungle où ils vivent, ils ne sont pas fac iles à aperce voir.

po sées sur une souche d'arbre, elles utilisent leurs pattes et leur queue comme points d'appui.

D'abord, elles gri­ gnotent les amadouviers qui recouvrent la souche et enfoncent ensuite leur bec dans l'écorce pour y recher­ cher les insectes et leurs larves .

Le perroquet de Pesquet vit dans les mêmes régions chau­ de s et humide s que ses petits cousins.

Il mesure près de 50 cm.

Sa tête est presque totalement dépourvue de plu­ mes .

Il a un bec assez long et fort, légèrement incurvé, qui lui permet de consommer des matières végétales.

Des dix-huit espèces d'oiseaux-berceaux, onze se rencon­ trent exclusivement en Nouvelle-Guinée.

Parmi eux, citons l'oiseau-jardinier de Mac Gregor, le chlamydère de Lauterbach, l'oiseau-jardinier brun, l'oiseau-jardinier à huppe orange et le Prince d'Orange.

Les oiseaux de para­ dis sont de proches parents des oiseaux-berceaux.

En Australie, ils ne sont pas tellement nombreux, mais, en Nouvelle-Guinée, leur nombre est relativement impor­ tant.

Les pies de paradis vivent à une altitude d'environ 1 600 mètres .

Le grand paradisier de Raggi, le grand et le petit paradisier, vivent à des hauteurs moins élevées.

Les Espagnols appelèrent ainsi les oiseaux de paradis à cause de leurs plumes très fines et de leurs couleurs éclatantes.

Le paradisier fit sa première apparition en Europe en 1522.

A l'époque, le souverain des Moluques envoya quelques-uns de ces oiseaux au roi d'Espagne.

D'après les Espagnols, d'aussi beaux oiseaux ne pouvaient prove­ nir que du paradis.

Cette idée était encore renforcée par le fait que les oiseaux envoyés n'avaient pas de pattes.

Sans pattes, un oiseau ne pouvait atterrir ni sur une bran­ che ni sur le sol.

On en déduisit qu'ils ne nécessitaient pas de nourriture et qu'ils provenaient d'un séjour céleste.

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