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Les poissons cartilagineux (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Les cyclostomes, les raies et les requins ont, semble-t-il, peu évolué au cours des dernières 65 millions d'années. Moins solide, mais plus léger qu'une structure osseuse, le squelette cartilagineux de ces poissons contribue à leur excellente motricité. Il existe environ huit cents espèces de poissons cartilagineux (agnathes, raies, requins et chimères). Si ces animaux possèdent des caractéristiques archaïques, ils sont néanmoins parfaitement adaptés à leur milieu de vie actuel. Les cyclostomes Seuls poissons dépourvus de mâchoires, les lamproies et les myxines présentent de fortes ressemblances avec des vertébrés, également sans mâchoires, protégés par une épaisse carapace, et très répandus voici 400 millions d'années (périodes silurienne et dévonienne) : les ostracodermes. De fait, les lamproies et myxines ne sont pas réellement des poissons : elles appartiennent à une classe à part des vertébrés, représentant même un sous-embranchement distinct, celui des agnathes. Implantés dans le monde entier, les cyclostomes vivent dans les mers froides, des lacs ou des rivières.

« Lorsqu'il lui faut déployer une vigueur particulière pour manipuler un cadavre, la myxine noue son corps en forme de huit, ce quilui permet de s'arc-bouter plus facilement sur le fond.

Le corps de la myxine est dépourvu d'écailles mais la plupart de sesadversaires sont repoussés par le mucus qu'elle sécrète en quantité pour se protéger. Les requins Les requins sont répandus dans le monde entier.

Bien souvent, la seule pensée d'un squale suffit à semer la panique chez lesbaigneurs.Pourtant, plus de 80% des espèces n'atteignent pas deux mètres de long, la taille requise pour devenir réellementdangereuses pour l'homme.Rares sont en fait les requins capables d'attaquer spontanément un baigneur identifié comme tel,surtout pour se nourrir. Le squelette du requin n'est pas osseux, mais cartilagineux, comme celui des cyclostomes et des raies.

C'est pourquoi même lesespèces de très grande taille, tels les requins-baleines, parviennent à flotter.

Néanmoins, les requins n'ont pas de vessie natatoire(vessie emplie de gaz qui assure la flottabilité des poissons) ; ceux qui chassent en pleine eau sont donc contraints de se déplacersans cesse pour ne pas couler à pic.

Cependant, la plupart des squales sont équipés d'un foie volumineux baignant dans degrandes quantités d'une huile appelée squalène qui, plus légère que l'eau, accroît leur flottabilité.

Chez les plus grosses espèces, telle requin-pèlerin, le foie atteint d'énormes dimensions et l'on peut trouver jusqu'à 80 litres de squalène dans le ventre d'un requin. Un grand nombre de requins, à l'image des cochons de mer se nourrissant d'huîtres, vivent au fond des mers.

D'autres espècesdescendent dans des "dortoirs" pour se reposer.

Alors que pour respirer les poissons absorbent en général l'eau par la bouche etque les branchies en extraient l'oxygène, les poissons cartilagineux vivant couchés sur le fond ne peuvent procéder ainsi, souspeine d'avaler de pleines gorgées de sable.

Ils aspirent donc l'eau par des orifices spéciaux appelés spiracles ou évents, véritablessas de communication situés derrière les yeux et reliés aux branchies. Comme chez les autres poissons cartilagineux, le derme des requins est couvert d'écailles pointues, appelées denticules car ellescontiennent une cavité pulpaire et des nerfs.

Ce revêtement est une sorte de squelette externe, reliquat de la carapace osseusedes placodermes de l'ère primaire auxquels les requins actuels sont apparentés. Les grands prédateurs, tels le requin-tigre ou le grand requin blanc, sont armés de dents tranchantes, aptes à lacérer et à couperles chairs.

L'eau rendant malaisé le combat avec une proie, les requins lancent habituellement une première offensive, se retirenten attendant que leur victime agonise, puis reviennent sur les lieux et la dévorent.

Un grand nombre de requins, comme le chien demer, dénichent leurs proies sur les fonds marins : ils sont équipés de dents puissantes permettant de broyer la carapace descrustacés. Celles du requin-taureau et du requin-lutin, grands amateurs de poissons, sont étroites, ont les bords tranchants et retiennent sanspeine le corps glissant de leurs proies.

Les squales possèdent parfois jusqu'à trois mille dents, disposées sur un nombre derangées variable (entre six et vingt).

Mais seules les deux premières rangées servent à déchiqueter les aliments.

Les autres sontconstituées de dents de rechange.

Repliées, elles se redressent vers l'extérieur dès que les dents antérieures sont brisées ou usées.Leurs mâchoires, environ 300 fois plus puissantes que les nôtres, peuvent exercer une force de 3 tonnes au centimètre carré. Le museau du requin renferme les récepteurs électriques les plus sensibles de tout le règne animal : les "ampoules de Lorenzini".Ces récepteurs peuvent détecter une charge de l'ordre d'un millionième de volt, c'est-à-dire inférieure à la charge électriquenaturelle produite par les nerfs d'un organisme animal.

Les requins peuvent donc suivre leurs proies en captant l'énergie électriquequ'elles dégagent.

Les flancs de l'animal sont également parcourus par une série de canaux latéraux sensibles à la pression etformant une ligne dite latérale.

Remplis d'une substance gélatineuse et de cils sensoriels, ces canaux sont stimulés par lesmouvements d'animaux nageant à proximité et détectent même les ondes vibratoires réfléchies par les obstacles fixes devantlesquels passe le requin. Si certains requins possèdent une excellente vision, la vue joue un rôle moins important que l'odorat chez la plupart des espèces.Les squales n'utilisent pas leurs ouvertures nasales pour respirer mais pour flairer ; le goût de l'eau les aide également à localiserleurs proies.

Particulièrement sensibles à la saveur du sang, ils peuvent en détecter des concentrations très faibles, de l'ordre d'unegoutte pour 115 litres d'eau. Les requins à maquereaux et les requins de sable deviennent cannibales dans le ventre de leur mère, et commencent à s'entre-dévorer avant la naissance.

La portée est le plus souvent limitée à un ou deux petits.

Un certain nombre d'espèces donnentnéanmoins naissance à des petits vivants : plusieurs d'entre eux, comme le requin collerette, sont ovovivipares : les oeufs sedéveloppent et viennent à éclosion dans l'utérus.

D'autres, comme le grand requin blanc, sont vivipares : les embryons, fixés à la. »

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