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Les Poissons plats

Publié le 25/03/2012

Extrait du document

Bien que la vessie natatoire constitue l'élément essentiel d'une meilleure adaptabilité des poissons, certaines espèces s'en passent dans le monde sous-marin, comme les poissons plats, appréciés des pêcheurs - limandes, flets, plies, soles, turbots et flétans halibuts. La plie constitue un exemple typique des poissons plats. Dans les eaux d'Europe, la plie femelle pond des milliers et des milliers d'oeufs entre janvier et avril. Après leur fertilisation par le mâle, les oeufs rejoignent le plancton dans les couches supérieures de la mer. Ils flottent avec courants et marées durant seize jours, puis les jeunes larves éclosent partiellement, nagent toujours fixées aux oeufs et se nourrissent à la membrane vitelline....

« r Ci-dessus: Une plie au repos sur un lit de coquillages montre son excel­ lent camouflage .

La surface supérieure de son corps est légèrement ra­ chetée de gris er se confond avec la couleur de l'habitat du poisson .

D'autre part, les points rouges pâlissent lorsque la plie se repose sur des cailloux blanchâtres; ses couleurs peuvent varier largement .

tuées au-dessous de lui.

Le dos tacheté de la plie se con­ fond avec les fonds sablonneux et caillouteux, Je long desquels elle se déplace en vue de trouver de petits mol­ lusques et crustacés.

Lorsque la plie souhaite se reposer, elle se dissimule en creusant un nid dans Je fond de la mer, et en jetant avec sa queue du sable et du gravier sur son dos.

Un aspect intéressant concerne l'aptitude de la plie à mo­ difier sa pigmentation en fonction de la métamorphose de son corps.

Au cours d'expériences effectuées dans un centre de pêche en Ecosse, des oeufs fertilisés furent in­ cubés dans des réservoirs, et les poissons larvaires élevés dans un environnement soigneusement contrôlé, avec un approvisionnement régulier en nourriture et l'absence de tout prédateur.

Les larves du poisson rond se métamor­ phosèrent en temps voulu, mais les scientifiques respon­ sables des expériences furent surpris de constater que de grandes quantités de petits poissons plats n'avaient pas développé entièrement leur pigmentation typique de pro­ tection.

Certains présentaient des taches foncées sur leurs parties inférieures, d'autres avaient de larges bandes ar­ gentées sur les parties tachetées d'orange.

Ces animaux firent l'objet d'un dév~Joppement maximal dans ces bas­ sins: en pleine mer, ils auraient rapidement été repérés par des prédateurs.

Que s'était-il passé? Les poissons, élevés dans un envi­ ronnement artificiel et vivant en parfaite sécurité, pouvaient-ils avoir "oublié" la nécessité de se protéger? C'est ce qu'on aurait pu supposer après plusieurs généra­ tions de poissons élevés artificiellement.

Mais ce phéno­ mène se serait-il déjà produit après la première généra­ tion? Ou les plies qui se sont métamorphosées en un mo­ dèle disparate dans leur habitat naturel furent-elles hap­ pées rapidement par d'autres poissons, de sorte que seu­ les celles qui se développèrent normalement survécurent assez longtemps pour être prises par les pêcheurs? Le Ci-dessus: Une plie dissimulée sous un gravier sablonneux.

Le poisson remue le sable avec ses nageoires pour se construire un abri.

Ci-dessous, à gauche: Un flétan en mouvement.

A l'instar d'autres poissons plats de la même famille, les flétans nagent en faisant onduler leur corps aplati verticalement et en descendant doucement, tour en maintenant le corps bien rigide.

Bien qu'il soir un poisson de mer, le flétan peut également vivre en eau douce .

mystère ne fut jamais éclairci.

Les autres membres euro­ péens de la famille des plies (pleuronectidés) sont la li­ mande, Je carrelet, la sole, le flet et Je flétan halibut.

Ce dernier est le géant de la famille; il peut dépasser 300 ki­ logrammes et mesurer plus de quatre mètres.

Son nom latin est Hippoglossus hippoglossus.

Il existe d'autres grandes familles de poissons plats: les bothidés ou barbues, qui reposent sur Je côté droit, et les soléidés.

Les bothidés ont leurs yeux du côté gauche, par opposition aux plies, qui reposent sur Je côté gauche.

L'espèce la plus connue parmi les bothes est le turbot.

Les soles sont aisément reconnaissables à leur forme élancée et à leur bouche étrangement tortueuse.

Les yeux de la sole limande (solea vu/garis), autre membre de la famille des pleuronectidés, sont très rapprochés.

Cette sole, particulièrement répandue dans la Manche et l'At­ lantique, peut atteindre près de 40 centimètres de lon­ gueur.

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