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Les Poissons ronds

Publié le 25/03/2012

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La vie des animaux marins les plus répandus dans le monde et les plus connus peut encore recéler bien des mystères. La morue revêt une importance économique vitale pour la pêche commerciale. Elle fait partie de la grande famille des poissons appelée anacanthiniens, qui inclut encore d'autres poissons importants de l'hémisphère nord, de type alimentaire, tels que l'églefin, le merlan, le colin et la merluche. Comme la plupart des poissons qui se nourrissent au fond de la mer, la morue pond ses oeufs dans le fond ou dans sa proximité. Les femelles font leur possible pour assurer la survie de l'espèc~. en pondant entre quatre et neuf millions de petites sphères transparentes, chacune d'elles ayant un diamètre d'un millimètre un quart. Après avoir été fertilisées par le mâle, elles montent à la...

« sion, ce qui accroît les chances de survie.

Les mammifè­ res évolués mettent bas quelques jeunes ou souvent mê­ me un seul, mais les chances de survie sont nettement meilleures, puisque la mère porte le bébé dans son corps, jusqu'à ce qu'il ait atteint un stade suffisamment déve­ loppé, et elle en prend soin après la naissance, souvent même durant plusieurs années.

La morue, qui ne bénéficie d'aucune protection, fait un effort pour améliorer ses chances de survie et, à l'instar des jeunes églefins et des jeunes merlans, elle procède d'une façon pour le moins étrange: elle recherche la pro­ tection dans les tentacules de l'énorme méduse appelée Cyanea, ou encore "crinière de lion".

Le Cyanea a des tentacules pouvant atteindre 60 mètres de longueur et un corps de 2,5 mètres de diamètre.

Il peut assommer un poisson de la taille d'un maquereau et l'attirer dans ses voies digestives.

La morue, le merlan et l'églefin- mesu­ rant de 2 à 3 centimètres -vivent dans cette grande enve­ loppe, protégés par les tentacules rampants du Cyanea, à l'abri de l'attaque des prédateurs.

Pourtant, ces petits poissons ne sont pas piqués ou consommés par leur pro­ tecteur.

Il n'existe aucune explication satisfaisante à ce mystère.

Les morues restent peut-être deux semaines en compa­ gnie de leur "hôtesse" la méduse, puis elles la quittent pour s'établir dans les fonds et vivre en adultes.

Il arrive souvent qu'elles soient entraînées loin des frayères du­ rant le stade planctonique et qu'elles terminent leur long "auto-stop" sous la protection des méduses dans une baie ou une crique profonde de 20 mètres.

C'est là qu'el­ les commencent à chasser, accordant leur préférence à des fonds de mer de rochers durs, où elles se nourrissent de petits crustacés et de mollusques ~ Le pourcentage de croissance des poissons dépend des eaux dans lesquelles ils vivent: ceux de la mer du Nord mesureront 20 centi­ mètres à la fin de leur première année; ceux des mers plus septentrionales, plus froides, n'en mesureront que 7 en­ viron.

Ils atteignent la maturité sexuelle vers quatre ans, lorsqu'ils mesurent de 90 à 120 centimètres.

Les poissons à ce stade sont souvent pris pour de jeunes morues et souvent même assimilés à des espèces complè- tement différentes.

· Cette confusion est vraisemblablement due au fait qu'on les pêche surtout dans les baies et les estuaires, tandis que les poissons adultes se rencontrent dans des eaux beau­ coup plus profondes.

Avec la maturité, vient le désir de l'accouplement, et les morues commencent à émigrer vers les frayères, en hiver, en direction des régions centrales et septentrionales de la Ci-dessous: Le colin , appelé encore merlu.

Bien qu'il soit un membre de la famille des morues, il se nourrit de son cousin , la morue d'Atlanti­ que.

La nourriture est avalée entièrement, et la digestion prend de cinq à six jours.

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