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Les retombées écologiques du barrage d'Assouan

Publié le 09/10/2013

Extrait du document

aujourd'hui étant des eaux

claires, à fort pouvoir érosif,

elles creusent trop rapidement

le lit du fleuve et les canaux

d'irrigation, ce qui constitue

une menace pour les

fondations de certains monumentset

ouvrages d'art.

Par ailleurs, la nappe phréatique

- sorte de Nil souterrain,

sensible aux variations du

cours d'eau en surface - remonte.

Le niveau constant du

fleuve l'empêche en effet de

baisser et les mesures de drainage

sont insuffisantes, d'où

une salinisation excessive des

sols et une asphyxie des racines

(35 % des terres agricoles

sont touchées, surtout dans le

Delta). Ce phénomène rend

également difficile l'assainissement

des grandes agglomérations.

« sédimentaire, qui se traduit par exemple par un recul des plages de 3 m par an dans la région d'el-Arich (on lutte contre ce phénomène par des enrochements) ; la fuite des sardines, qui se nourrissaient des éléments nutritifs charriés par le limon, ce qui a fait dis­ paraître de nombreux lieux de pêche en Méditerranée.

En outre, les eaux qui coulent aujourd'hui étant des eaux claires, à fort pouvoir érosif, elles creusent trop rapide­ ment le lit du fleuve et les ca­ naux d'irrigation, ce qui cons­ titue une menace pour les fondations de certains monu­ mentset ouvrages d'art.

Par ailleurs, la nappe phréati­ que -sorte de Nil souterrain, sensible aux variations du cours d'eau en surface -re­ monte.

Le niveau constant du fleuve l'empêche en effet de baisser et les mesures de drai­ nage sont insuffisantes, d'où une salinisation excessive des sols et une asphyxie des raci­ nes (35 % des terres agricoles sont touchées, surtout dans le Delta).

Ce phénomène rend également difficile l'assainis­ sement des grandes agglomé­ rations.

Enfin, l'irrigation des régions chaudes y introduit des para­ sites contre lesquels la popu­ lation n'est pas immunisée .

Dans le Delta est ainsi appa­ rue la schistosomiase, ou bil­ harzioze, maladie parasitaire transmise par les bilharzies, vers présents dans les mol­ lusques d'eau douce, dont le nombre a considérablement augmenté du fait du ralentis­ sement du cours du fleuve.

Les bilharzies s'infiltrant par les paumes et la plante des pieds, il faut éviter tout contact avec l'eau, porter des bottes en caoutchouc, respec­ ter une hygiène scrupuleuse.

Or les fellahs vivent presque nus, se lave nt dans l'eau et la boivent .

Pour détruire les pa-. »

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