Ozone

« Ozone 137 expérimentales n'ont lésé le précieux capital.

En novembre 1978, l'OMS conclut aux conséquences cc peu significati­ ves • des vols stratosphériques sur la quantité globale de l'ozone de l'air.

5 Un danger plus pressant est dénoncé dès 1974 : celui des gaz fréons utilisés comme propulseurs des bombes aérosols (laques, désodorisants, insecticides, peintures, médicaments, etc.) et comme réfrigérants (congélateurs, conditionneurs d'air).

Des millions de consommateurs libè­ rent chaque année près d'un million de tonnes de fréon dégageant dans l'air du chlorofluorométhane qui va atta­ quer l'ozone à 20 000 m d'altitude (la casse des appareils frigorifiques alimente aussi cette pollution).

Selon I'ONM, au rythme de 1977, les dégagements de fréon seraient responsables, d'ici vingt ans, d'une diminution de la cou­ che d'ozone suffisante pour provoquer une augmentation d'environ 30 % du rayonnement ultraviolet sur la Terre.

6 Autre propriété néfaste du fréon ; dans la basse atmo­ sphère ses molécules, absorbant les Infrarouges rayonnés par la Terre à la manière du gaz carbonique, accentue­ raient l' cc effet de serre • qui élève la température au sol, ce qui pourrait entraîner une modification des climats.

En mars 1978, les Ëtats-Unis bannissaient, pour la fin de l'année, toute fabrication d'aérosols à base de produits chlorofluoro-carbonés (98% de l'industrie américaine des "bombes •).

Même interdiction en Suède à partir de 1979.

L'affaire du fréon a attiré l'attention sur la chimie strato­ sphérique.

On se demande si d'autres composés chimi­ ques, en particulier le méthylchloroforme entrant dans la fabrication de détergents massivement utilisés, ne sont pas aussi redoutables pour le bouclier d'ozone et pour notre survie.

._ Voir aussi : Gaz carbonique, Pollution atmosphérique.. »