Poissons à sang chaud

« Poissons à sang chaud 179 pérature en favorisant le métabolisme, mais le gain calorique est de nouveau perdu lorsque le cycle recom­ mence.

L'augmentation de l'exercice physique ne constitue pas un mode de régulation : la dépense musculaire exi· geant davantage d'oxygène, · la perte calorique en est accrue d'autant.

5 Contrairement à la plupart des poissons, ie thon, le maquereau et le requin parviennent à conserver leur corps chaud par rapport à la température de l'eau.

Leur barrière de protection contre la déperdition de chaleur est constituée par une fine Intrication de veines et d'artères au niveau de leur réseau admirable.

Ce réseau fonctionne normalement dans le transport de tous les éléments du sang, notamment de l'oxygène, mais il court· clrcuHe le flux de chaleur, permettant au sang artériel de ramener vers le corps la chaleur du sang veineux.

Dans le réseau, une artère transportant le sang froid en provenance des branchies se diversifie en artérioles.

Ces petits vaisseaux courent et s'emmêlent parallèlement à des veinules qui véhiculent le sang chaud, pauvre en oxygène, vers les branchies.

6 Cette association serrée des deux réseaux vasculaires représente un système d'échange thermique particulière­ ment efficace.

Le contact entre les veinules chaudes et les artères froides a pour résultat de faire passer rapide­ ment la chaleur des premières aux secondes, avant que le sang veineux n'atteigne les branchies et s'appau­ vrisse en chaleur au contact de l'eau.

La disposition du réseau admirable varie d'une espèce de poisson à sang chaud à une autre.

• Voir aussi : Requin.. »