Devoir de Philosophie

Porcs, Moutons et Chèvres

Publié le 17/09/2013

Extrait du document

 

 

Après les bovins, les moutons, les chèvres et les porcs sont les animaux de ferme les plus nombreux. En fait, dans certaines régions du monde où les pâturages sont rares ou les terres arides, ils constituent une ressource alimentaire de premier ordre.

L

es moutons, les chèvres et les porcs ont été les premiers animaux élevés pour leur lait et pour leur viande. Les moutons ont été domestiqués pour la première fois en Irak, vers 8 650 av. .1.-C., et les chèvres en Iran, à la même époque. Quant aux porcs, leur première domesti¬cation en Anatolie remonte à 7200 av. J.-C. Ces animaux, tout comme le bétail bovin, ont large¬ment contribué au développement des premières civilisations et à celui de l'urbanisation.

« La race ovine wensleydale fournit une laine de qualité supérieure.

Chaque mouton en produit 4,5 kg par an.

Y Les différentes espèces de moutons mérinos se caractérisent toutes par une toison abondante et épaisse ainsi que par une laine très fine.

Ils ont donné leur nom à une étoffe très en vogue au xix° siècle.

Porcs, Moutons et Chèvres Il existe plus de 800 races de moutons.

Au cours des siècles précédents, la plupart des espèces étaient choisies en fonction de la qualité de leur laine.

De nos jours, la qualité de la chair entre également en ligne de compte et beaucoup de races sont choisies pour leur aptitude à don- ner le jour à des jumeaux.

Certaines races de mouton offrent le double avantage de fournir de la bonne laine et de la bonne viande, d'autres seulement du lait.

Dans le choix d'une race, la robustesse de l'animal est fondamentale.

Dans les pays au climat sévère, seuls les animaux suppor- tant une amplitude thermique élevée survivent.

Les moutons fournissent différentes catégo- ries de laine.

La laine grossière, qui est idéale pour les costumes de tweed, les tapis ainsi que les couvertures, provient de la race blackface Highland et des moutons navajo d'Amérique du Nord.

La qualité de la laine dépend de la lon- gueur des poils: plus ils sont longs, plus fine est la fibre.

Parmi les races qui fournissent la meilleure laine, mentionnons la cotswold, la lincoln, la romney marsh et la wensleydale.

La laine fine provient du mouton mérinos, une race originaire d'Espagne, et d'une race hybride à base de méri- nos.

Les moutons à toison courte, comme la southdown et la suffolk, donnent une viande de meilleure qualité que les moutons à laine longue.

Certains moutons produisent une laine que l'on utilise comme fourrure, comme le romanov de Russie ou le karakul d'Ouzbékistan et d'Afgha- nistan.

Ce dernier fournit l'astrakan, une fourrure très appréciée, notamment pour la confection de manteaux, obtenue à partir de la toison frisée des agneaux nouveau-nés.

Les races de brebis laitières sont la lacaune, la manech et la basco-béarnaise.

Les principaux pays producteurs de lait de brebis sont la Bulga- rie, la France et l'Allemagne.

Mais le mouton ne fournit pas que de la laine, de la viande et du lait.

Il produit bien sûr du cuir, mais aussi du suint et du suif.

Tous deux sont des matières grasses: le suint est sécrété par les fibres laineuses et entre dans la composition de la lanoline (un corps gras utilisé en pharma- cie, en parfumerie et en cosmétique), tandis que le suif, présent dans le corps de l'animal, sert à la fabrication de bougies et de savon.

On confec- tionne également des enveloppes de saucisses avec les intestins du mouton et des cordes de vio- lon avec ses boyaux.

Les moutons sont généralement gardés en même temps que les chèvres.

Cette pratique est presque aussi ancienne que la domestication de ces deux animaux.

Rassembler les chèvres et les Ces moutons font partie de la race lacaune, du nom des monts du Tarn où ils sont élevés.

Il s'agit de la race la plus nombreuse du pays: environ 800 000 têtes.

La moitié du cheptel est consacrée à la production laitière.

En effet, leur lait sert à la fabrication du roquefort.

L'autre moitié des effectifs est destinée à la production de viande.

moutons dans un seul et même troupeau offre en effet un avantage: les chèvres surveillent les mou- tons les plus rétifs du groupe.

Les chèvres Les chèvres sont apparentées aux moutons.

On peut d'ailleurs parfois les confondre.

La tête de la chèvre est cependant plus fine et sa queue est petite et relevée alors que celle du mouton est tombante.

Le mâle (appelé bouc) ainsi que cer- taines femelles portent une barbiche.

Plus vives et plus agiles que les moutons, les chèvres sont de bonnes grimpeuses, par consé- quent mieux adaptées aux zones escarpées et rocheuses.

Leur robustesse et leur résistance aux maladies les rend idéales pour la domestication.

Les chèvres sont exploitées pour leur lait, leur pelage (poil ou laine) et leur chair.

Le lait de chèvre est chimiquement très différent de celui de la vache, plus facile à digérer et donc parfaite- ment indiqué pour les nourrissons et les per- sonnes allergiques au lait de vache.

De plus, on ne trouve jamais le bacille responsable de la tuberculose dans le lait de chèvre, alors qu'il est parfois présent dans celui de la vache.

On en fait diverses sortes de fromages: tomes, crottin de Chavignol, picodon d'Ardèche, chevrotin...

Il existe deux sortes de chèvres sauvages: le bouquetin et la chèvre sauvage de Perse.

Les bou- quetins vivent dans les Alpes italiennes, en Espagne, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, au Soudan et en Mie centrale.

La chèvre sauvage de Perse, ancêtre des races domestiques, vit dans les montagnes de la Turquie orientale.

Les boucs 418. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles