Puce

« Les P uc es La plupart d' entre nous savent ce qu 'il en coût e d 'être mordu par un e pu ce.

Des indices cutanés désagr éable s tel s que rougeurs , d é mangeaison s, voire cloques , signalent que nous avons servi de re pas à ce para site.

L a majorité des puces (environ 90% ) vivent sur les mammifères.

C'est par exemple le cas de la puce du chat (Ctenocepha/us felis ), du chien (Ctenocephalus canis) , des ron­ geurs (Nosopsyllus fasciatus) et bien sûr de l'homme (Pu/ex irritans).

Les 10% restant parasi­ tent les oiseaux (Ceratophyllus hirundinis).

On trouve des puces dans le monde entier, des pôles jusqu 'aux régions tropicales.

Les puces sont des petits insectes dépourvus d'ailes , qui mesurent généralement entre un et neuf millimètres de long.

La plupart sont marron foncé ou noires.

L'anatomie de la puce est parfai­ tement adaptée au parasitisme.

Son corps apla ti sur les côtés et sa tête profilée lui permettent de ~ se déplacer rapidement dans la fourrure ou le .0 ::; plumage de son hôte.

Ses antennes sont courtes o et logées dans des cannelures situées de chaque ~ côté de la tête.

Chez certaines espèces , elles sont ~ () c:: Il> ë3 LE SAVIEZ-VOUS ? ~ • Le fossile de puce le plus ancien a été retrouvé dans un morceau d'ambre .

On esti­ me son âge à environ 50 millions d'années .

Cependant, cet insecte est probablement apparu sur Terre bien avant , vraisemblable­ ment il y a 160 millions d'années .

• Les scientifiques pensent que les pre­ mières puces étaient pourvues d'ailes.

Elles auraient peu à peu déla issé leur capa­ cité à voler afin de s'adapter à un mode de vie parasi taire.

Cette perte a été largeme nt c ompensée par le développement de pattes tr ès puis santes ainsi q ue par la découverte de réserv es alimenta ires quas iment inépui­ sables, constituées par les ma mmifères.

• Les hommes ont utilisé des puces dans des numéros de cirque depuis le début du xv1' sièc le.

Il a cependant fallu attendre la moi tié du XVIII' siècle avant que cette attrac­ ti on ne devienne réellement populaire.

Dans c es numéros, les puces tiraient de minus­ cules attelages ou jonglaient avec des balles.

En fait , ces insectes n'étaient pas réellement dressés à cet effet.

Les créa­ teurs de numéros tiraient simplement parti du fait que les puces ont instinctivement tendance à fuir lorsqu'elles se sentent menacées.

• L'une des proches parentes de la puce que nous connaissons est la puce d'eau, qu i vit dans les mares et les étangs .

Recueillie, puis séchée , elle entre dans la composition des aliments pour poissons d'aquarium .

.r:: () (/) u ·:; (\) 0 même rétractiles.

L'absence d'aile contribue éga­ lement à l'aérodynamisme de l'animal.

Dotées de six pattes munies de griffes acérées, les puces s'agrippent aux poils et aux plumes de leur hôte.

Des soies protègent leurs yeux et leurs membres: elles leur permettent ainsi d'éviter d' être délo­ gées lorsque leur hôte fait sa toilette.

L'alimentation Les puces se nourrissent du sang de leur hôte.

Leur lèvre supérieure longue et tranchante- que l'on appelle le stylet- sert à percer la peau de l'hôte.

La puce l'utilise comme un poignard, asse­ nant plusieurs coups jusqu'à ce qu'il pénètre dans le vaisseau sanguin de sa victime.

Ensuite , la puce aspire le sang grâce à sa proboscide , une sorte de long tube.

En même temps, elle injecte dans la blessure sa propre salive , qui contient une substance anticoagulante.

La puce se déplace par bonds.

Grâce à ses muscles puissants et à un mécanisme de détente situé au-. »