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Règne animal GRIFFES ET PATTES

Publié le 28/01/2019

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quelque peu différentes. Elles ont la forme de gros crochets qui se referment sur les branches auxquelles l'animal se suspend la tête en bas. Elles ne se desserrent pas non plus; c'est heureux car le paresseux passe jusqu'à vingt et une heures par jour endormi dans cette position.

 

Des pattes préhensiles

 

La grande majorité des primates qui se déplacent dans les arbres avec leurs bras utilisent leurs doigts comme des crochets. Quatre des doigts de leurs mains sont allongés, souples et puissants mais, chez plusieurs espèces, le pouce est atrophié de façon à ne pas constituer une gêne.

 

Le tarsier, par exemple, possède des doigts et des pouces allongés. Une telle adaptation lui per-

met de s'accrocher aux branches et aux troncs verticaux ainsi que de se livrer à bien d'autres activités: cet animal forme avec ses doigts des cages dans lesquelles il attrape les insectes. Pour sa part, le galago se sert des siens pour saisir les insectes en plein vol. Anormalement développé, le médium de l 'aye-aye luisert à extraire la pulpe des fruits à coque dure et à fouiller le tronc des arbres à la recherche des vers dont il se nourrit.

 

La chimpanzé se sert de ses mains pour se nourrir. Comme la disposition de son pouce par rapport à ses autres doigts lui permet de tenir un objet -et donc d'utiliser un outil-, il choisit une brindille, la dépouille de son écorce, s'assure qu'elle est parfaitement lisse puis l'introduit dans une termitière. Dès que les termites la saisissent entre leurs mâchoires pour essayer de se défendre, le singe la retire rapidement et la met dans sa bouche avec les insectes qui y sont accrochés.

« Gr iffes et pattes à s'élancer.

Et il l'est toujours en effet, car ce genre de disposi tion est fait pour favoriser la cour se.

C'est si vrai que le guépard, dont les pattes ressemblent à celles du loup, est le plus rapide de tous les qua­ drupèdes (96 km/h en vitesse de pointe).

Chez certains mammif ères, l'adaptation a même atteint un stade plus avancé : le poids de leur corps ne repose que sur leur s ongles, transfor­ més en sabots.

La plupart de ces animaux se tien­ nent sur deux des doigts de chacune de leur s pattes, les trois autres se trouvant réduits à l'état de cou rts éperons ; les meilleurs coureurs -en parti­ culier le chev al-ne s'appuient cependant que sur un seul doigt qu'un sabot massif protège.

Les os de ce doigt sont particulièrement gros et ceux du pied sont assemblés pour former le «Canon » qui permet au cheval de galoper sur un terrain dur sans se briser les membr es.

Les pieds des chevaux sont si bien adaptés à la course qu'ils ne peuvent prat iquement pas servir à autre chose.

Oiseaux et chauv es-souris Chez les oiseaux, l'aile est sous -tendue par les principaux os des membr es antérieur s tandis que les os des pattes proprement dites ne jouent qu'un rôle min eur.

Les chauv es-souris n'ont quant à elle s, pas d'ailes: elles se maintiennent en l'air grâce à des membr anes de peau qui re­ lient les os allongés de leur s pattes et dont ceux­ ci modifient la forme selon les besoins.

Les pattes de la chauve-souris sont d'ailleurs incapables de supporter le poids de l'animal lorsqu'il est au sol.

Si les membr es antérieur s de la chauv e-souris sont devenus des «ailes>>, ses membr es postérieur s ont subi une transf ormation qui leur permet de s'accrocher aux branches et aux rochers : lor s­ qu'elle n'est pas active, elle se suspend en effet la tête en bas.

Ses pattes ressemblent à celles des lézards par leur forme mais, grâce à un réflexe qui s'acquiert dès la naissance, elles s'accrochent à tout ce qu' elle s touchent.

Le paresseux Chez le paresseux -animal arboricole-, les pattes ont la même fonction mais elles sont Les pattes antérieures du crabe sont ......

plus grandes que tes postérieures.

Il s' en sert pour tuer des petits poissons et casser ta coquille des mollusques.

Celles du mâle sont souvent plus grosses que celles de ta femelle.

1722 LE SAVIEZ-V OUS ? • Un seul coup de patte suffit à l'our s polair e pour tuer ses proies.

La force dont il est capable est phénoménale.

Le crâne d'un phoque, par exemple, ne lui résiste pas.

• L'ornithorynque mâle transporte du poison dans les chevilles de ses pattes postérieures.

Cette substance se situe dans une griffe creuse reliée à une glande à venin présente dans la cuisse.

Elle est assez nocive pour tuer un chien.

Sa présence représente proba­ blement une adap tation à la lutte contre les prédateurs.

• La plupart des oiseaux de proie se servent de leur s pattes pour se saisir de leurs victimes et souvent aussi pour les tuer.

Le serpentaire, une espèce qui se nou rrit de serpents, tue ses proies en les foulant au sol.

Il déploie une telle force que le serpent se trouve parfois entière­ ment dépouillé de sa peau.

• Le crabe violonis te mâle possède une pince gauche nettement plus développée que la droite.

Il la brandit pour attirer à lui les femelles et écar­ ter tous les autres mâles de son territo ire.

......

Les mains du chimpanzé sont semblables à celles des hommes.

Grâce à ses pouces opposables (ils peuvent faire face aux autres doigt s), il est capable de tenir un • ou til •.

quelque peu différentes.

Elles ont la forme de gros crochets qui se refe rment sur les branches auxquel les l'animal se suspend la tête en bas.

Elles ne se desserr ent pas non plus; c'est heureux car le paresseux passe jusqu'à vingt et une heur es par jour endormi dans cette position.

Des pattes préhensiles La grande majorité des primates qui se déplacent dans les arbres avec leurs bras utili sent leurs doi gts comme des crochets.

Quatre des doigts de leurs mains sont allongés, souples et puissants mais, chez plusieur s espèces, le pouce est atro­ phié de façon à ne pas constituer une gêne.

Le tarsier, par exemple, possède des doigt s et des pouces allongés.

Une telle adaptation lui per­ met de s'accrocher aux branches et aux troncs verticaux ainsi que de se livrer à bien d'autres acti­ vités: cet animal forme avec ses doig ts des cages dans lesquelle s il attrape les insectes.

Pour sa part, le galago se sert des siens pour saisir les insectes en plein vo l.

Anormalement développé, le médium de l'aye-aye lui sert à extraire la pulpe des fruits à coque dure et à fouiller le tronc des arbres à la recherche des vers dont il se nourrit.

Le chi mpanzé se sert de ses mains pour se nour­ rir .

Comme la disposition de son pouce par rap­ port à ses autr es doigts lui permet de tenir un objet -et donc d'utiliser un outil-, il choisit une brin­ dille, la dépou ille de son écorce, s'assure qu'elle est parfaitement lisse puis l'introduit dans une ter­ mit ière.

Dès que les termites la saisissent entre leurs mâchoir es pour essayer de se défendr e, le singe la ret ire ra pidement et la met dans sa bouche avec les insectes qui y sont accrochés.

D'au tres animaux sont capables d'utiliser des outils, mais seuls les chimp anzés le font avec une parfaite précision.

L'int elligence est de toute évidence nécessaire à une telle activité, mais il est pos sible que le fait de disposer de deux mains adroites ait été un ava ntage pour le cerveau quand celui-ci s'est développé au cours de l'év olution.. »

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