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Règne animal LE BABOUIN

Publié le 04/02/2019

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mais aussi de tous les autres membres du groupe. Lorsqu’une mère vient d’accoucher, les femelles adultes et les jeunes se rassemblent autour d’elle et la nettoie ainsi que son petit. Les bébés font ainsi connaissance avec les membres du groupe tout en assimilant les positions sociales de chacun. Les babouins qui sont élevés en captivité en l’absence de leur mère ne profitent pas de cette expérience. Si on les réintroduit au sein d’un groupe, ils sont, de fait, incapables de s’y intégrer correctement.

 

La reproduction

 

Les femelles babouins donnent généralement le jour à un seul petit après une grossesse de 170 à 195 jours. Les jumeaux sont rares. Une femelle adulte est susceptible de s’accoupler environ une semaine sur quatre, sauf si elle est enceinte ou si elle allaite. Durant ces périodes, la peau de sa croupe augmente de volume et rougit, ce qui signale aux mâles qu’elle est réceptive. La femelle quitte alors son petit groupe et rejoint celui des mâles. Elle s’accouple en premier lieu avec les mâles subordonnés et les jeunes adultes. En revanche, au moment où elle est le plus fertile, elle copule avec les mâles dominants. Un seul mâle et la femelle forment alors un couple qui dure de quelques heures à plusieurs jours. Si un mâle n’est pas sexuellement intéressé, la femelle se contente de procéder à sa toilette.

 

Le nouveau-né s’accroche à la fourrure recouvrant la poitrine de sa mère et peut ainsi têter. En grandissant, il apprend à monter sur son dos. Au début, il s’agrippe fermement aux poils, puis il s’asseoit. Lorsqu’il commence à absorber de la nourriture solide, il quitte sa mère pour des périodes de plus en plus longues au cours desquelles il joue avec les autres jeunes.

 

Ces activités ludiques sont très importantes. Les jeunes apprennent en effet à grimper aux arbres, se pourchassent, tirent leurs camarades par la queue et se battent. Les adultes gardent toujours un œil sur leurs petits pour s’assurer que leurs jeux ne deviennent trop violents. Si un petit se fait mal et commence à pleurer, un adulte se précipite à ses côtés et met fin au jeu.

LE SAVIEZ-VOUS?

L'étude des babouins peut nous apporter d'intéressants renseignements sur le développement des anciennes sociétés humaines. En effet, ces animaux vivent aujourd’hui dans le même type de savane ou de steppe que celle où nos ancêtres préhistoriques ont achevé la transition qui les a fait passer du stade d’animal à celui d'homme. En outre, leur structure sociale est très proche de celle de nos lointains parents.

 

Les babouins qui sont trop habitués à la présence des êtres humains peuvent devenir envahissants, voire dangereux. C’est notamment le cas dans les parcs nationaux où les babouins volent parfois de la nourriture aux touristes. En Ouganda, les gardiens d’un parc national ont été obligés de tuer un babouin, car celui-ci avait pris l’habitude de se glisser sans bruit à côté des pêcheurs et de dérober leur provisions. Bien plus grave, il lui arrivait de les frapper. Des cas encore plus tragiques ont été recensés. Un babouin a sorti un bébé de son berceau et l'a tué. Deux femmes sont également mortes après avoir été mordues par un babouin. Enfin, des enfants ont été sérieusement blessés par cet animal.

« Le babouin des singes arboricoles et des autres singes vivant au sol, comme par exemple les chimpanzés et les gorilles, leurs quatre membres sont d'égale lon­ gueur, leurs pieds et leurs mains sont larges et épais, et leurs pouces très développés.

La plupart des singes marchent le plus souvent sur leurs pattes arrière, tandis que les babouins utilisent fré­ quemment leurs quatre membres pour se dépla­ cer.

Autre différence avec de nombreuses espèces simiesques, les babouins n'ont pas de queue pré­ hensile, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas l'enrou­ ler autour des branches pour grimper plus facile­ ment aux arbres.

La nuit dans les arbres Bien qu'ils passent toutes leurs journées au sol, les babouins choisissent toujours des territoires boisés.

En effet, ils peuvent grimper dans les arbres afin de surveiller les alentours et, parfois, afin d'échapper à un prédate ur.

La nuit, lorsque les prédateurs en général et les serpents en parti­ culier sont plus actifs, les babouins s'installent au sommet de l'arbre le plus haut pour y dormir.

Comme ils s'assoient sur des branches très fines, un groupe entier de babouins tient sur quelques arbres seulement.

On pense qu'ils s'assoupissent à tour de rôle.

Ainsi, il y en a toujours un qui monte la garde.

La seule exception à cette règle est l'hamadryas (Papio hamadryas), qui vit dans les rochers.

À la différence de la plupart des grands ani­ maux sauvages, les babouins vivent fréquemment à proximité des habitations humaines.

Les champs et les plantations constituent en effet pour eux une source abondante et facile de nour­ riture.

Les babouins sont des animaux intelligents qui tirent profit de leurs expériences.

Ainsi, si une personne tire au fusil sur un babouin, celui-ci se tiendra désormais hors de portée de toute per-i Lorsqu'un babouin fait la toilette de l'un a de ses congénères, il ne se contente pas de nettoyer sa fourrure et de le débarrasser de tiques et autres parasites.

Ces gestes sont aussi destinés à assurer la cohésion sociale du groupe.

' Les babouins d'un groupe restent tou jours ensemble, même lorsqu'ils mangent ou se déplacent.

Ils partagent souvent leur vaste territoire avec d'autres animaux comme, par exemple, les buffles et les antilopes.

sonne portant une arme à feu.

Dans certaines régions, les babouins causent parfois d'impor­ tants dommages aux cultures.

Pourtant la faute incombe en fait aux hommes.

En effet, le princi­ pal prédateur du babouin est le léopard.

Or dans les zones où cet animal a été massivement chassé -soit pour sa fourrure, soit parce qu'il s'attaquait aux animaux domestique s-, l'équilibre écolo­ gique en a été bouleversé et le nombre de babouins a rapidement augmenté.

Les babouins sont des animaux très sociaux qui vivent en groupes fortement hiérarchisés.

Ils se rassemblent dans des communautés comp­ tant de quarante à soixante individus de tous les âges, qui se regroupent parfois pour former une troupe plus importante.

Chaque individu ne se sent en sécurité qu'au sein de sa communauté.

Aucun d'entre eux ne pourrait vivre isolé.

Ces groupes sont structurés selon des interdépen­ dances sociales fort complexes.

On peut distin­ guer différents types de personnalité, au sein de ces groupes.

Un vaste territoire Le territoire naturel occupé par un groupe de babouins s'étend sur une superficie variant de 5 à 15km2• Plusieurs communautés partagent généra­ lement le même territoire.

Si la nourriture et l'eau sont suffisamment abondantes, on les trouve rare­ ment au même endroit.

Lorsque cela arrive -par exemple, à la fin de la saison sèche, autour de l'un des derniers points d'eau-, les groupes ne se mélangent ni ne s'affrontent.

Ils montrent cepen­ dant un intérêt réciproque.

En général, les petits groupes évitent les plus grands.

Bien que cela ne soit pas évident à première vue, les groupes de babouins, lorsqu'ils se dépla­ cent, sont structurés selon un ordre très précis.

Les mâles non dominants, mais aussi parfois les mâles adultes les plus forts ouvrent la marche, sui­ vis des petits et des femelles âgées.

Au centre du groupe se trouvent les autres femelles, les bébés, les jeunes et les mâles dominants.

Ainsi, les femelles et les petits seront efficacement défen­ dus en cas d'attaque.. »

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