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Règne animal LES ANIMAUX PARASITES

Publié le 31/01/2019

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par exemple, ont une prédilection pour certains sites: ainsi, la puce de l’homme affectionne les animaux qui vivent dans des terriers, comme les renards, les blaireaux, etc. Cette puce a infesté l’homme lorsque celui-ci s’est sédentarisé et installé dans les cavernes. La puce du rat, qui transmet la peste, n’hésite pas à mordre des hommes, des chiens et, à l’occasion, des poules, piquant prestement sa victime et retournant d’un bond vers un abri plus sûr.

 

Tiques, poux et ténias

 

Les tiques ont elles aussi l’habitude de grimper sur leurs hôtes et d’en descendre une fois leur repas achevé. Ces petits arachnides (apparentés aux araignées) se nourrissent exclusivement de sang. Certaines tiques adultes peuvent survivre sept ans sans se nourriren puisant dans leurs réserves alimentaires et en attendant,

 

Les pièces buccales de la tique, qui ont une forme spéciale, lui permettent de transpercer la peau de l’animal hôte et de s'y cramponner.

Les poux s’accrochent aux cheveux ou aux poils de leurs victimes et y demeurent toute leur vie. Certaines espèces sont munies de griffes destinées à enserrer un certain type de poils et ne peuvent survivre sur d'autres organismes hôtes.

perchées sur une plante, qu’un animal à sang chaud approche. Elles s’élancent alors et plongent leurs pièces buccales dans sa chair et lui suce son sang.

 

La tique femelle se nourrit pendant huit ou neuf jours consécutifs, enflant tellement qu’elle finit par ressembler à un pois luisant et bleuâtre, puis se laisse choir et dépose des milliers d’œufs. Le mâle, lui, ne se nourrit que pendant quelques heures. Une tique peut ainsi survivre en se nourrissant seulement trois ou quatre fois dans son existence.

 

Inversement, la plupart des poux demeurent sur l’organisme hôte pendant toute leur vie et ne se développent que s’ils ont accès au type d’animal approprié. Ainsi, plusieurs espèces d’oiseaux et de mammifères sont infestées par un type de pou précis. L’homme, par exemple, n’est attaqué que par deux sortes de poux: le pou de corps et de cheveux et le morpion, ou pou du pubis. Ces

 

Peter Scoones/Planet Earth Pictures Bubbles

parasites très spécialisés sont parfois munis de griffes qui leur permettent de saisir un seul type de poil ; lorsqu’ils passent sur un animal ayant des poils de diamètre différent, ils tombent à terre. Tous ces parasites de la peau provoquent des irritations sur l’épiderme de leurs hôtes, sans parler des maladies qu’ils leur transmettent.

 

Dans certaines parties du monde, il existe néanmoins des formes d’associations qui permettent de remédier à ces désagréments. Les bovins des plaines africaines sont accompagnés en permanence de petits oiseaux agiles appelés pique-bœufs, lesquels raffolent des tiques, larves de mouches et autres parasites infestant la peau de leurs «clients». Ils picorent donc allègrement ceux-ci et leurs associés les laissent fouiner où bon leur semble, en guise de remerciement.

 

Ce type d’union existe également dans les mers coralliennes où de petits poissons et crustacés «nettoyeurs» ramassent les parasites infestant la peau et les écailles d’une série de gros poissons, qui sont souvent des prédateurs. Les poissons nettoyeurs opèrent en général dans des emplacements stratégiques, situés à proximité du récif de corail, et les gros poissons affluent de toutes parts pour bénéficier de leurs services. À mesure qu’ils approchent de ces «stations de nettoyage», leur instinct de prédateur s’évanouit: un énorme mérou laisse sans ciller un mince labridé s’insinuer dans sa bouche pour nettoyer ses branchies des parasites qui les encombrent ou pour enlever les débris de nourriture coincés entre ses dents. C’est sans doute l’exemple le plus spectaculaire des alliances qui peuvent se nouer entre des espèces différentes.

« Les animaux parasites excellent rempart à son abdomen vulnérable de crabe mal "fini''· li lui arrive d'améliorer son systè­ me de défense en se procurant les services d'une anémone de mer, qui le fait bénéficier de ses ten­ tacules venimeux.

Pour sa part, en se fixant sur la coquille du crabe, l'anémone sait que son ravi­ taillement est assuré: comme le crustacé dévore ses proies sauvagement, il lui suffit de se pencher pour pêcher les débris de nourriture à l'aide de ses tentacules.

! Le ténia est un parasite interne A de l'homme et des animaux.

Il se fixe sur la paroi de l'intestin et se développe en fabriquant des anneaux bourrés d'œufs.

E ! Non content a d'envahir nos habitations, le rat d'égout dérobe notre nourriture et la contamine.

C'est sans doute l'un des animaux les plus nuisibles pour l'homme.

......

Les fourmis pratiquent ::1 /'•élevage• des :s pucerons.

Elles � profitent du miellat � qu'ils sécrètent en � suçant la sève � de la plante et o!!! leur offrent leur ffi protection en échange.

L'anémone de mer et le poisson pilote laissent leurs compagnons se procurer de la nourriture et se contentent de ramasser les restes.

D'autres ani­ maux ont recours à un système identique, mais plus perfectionné: ils conduisent leurs robustes partenaires vers les sources de ravitaillement et leur laissent le soin d'accomplir le gros du travail.

Parmi ces ingénieux tacticiens figure un petit oiseau vivant dans les forêts et les savanes arbo­ rées d'Afrique: le grand indicateur.

Le grand indicateur se nourrit presque exclusi­ vement de cire et de larves, qu'il trouve dans les nids d'abeilles sauvages; malheureusement, il n'est pas assez fort pour les briser tout seul.

Lors­ qu'il découvre un nid, il s'empresse d'enrôler un animal de taille plus respectable et de préférence grand amateur de miel, comme le ratel, ou blai­ reau africain, ou même un homme ...

Avec force caquetages et volettements, il éveille l'intérêt de l'animal, qui le suit dans la forêt.

Quand les deux compères parviennent au nid, le mammifère déchire celui-ci à l'aide de ses griffes acérées et en retire les rayons dégoulinants de miel.

Le rat lape le miel, l'indicateur consomme la cire et les larves, et tout va pour le mieux! Les fourmis et l'élevage � Différentes espèces de fourmis ont découvert un a:- � moyen encore plus astucieux d'assurer leur approvisionnement.

Les fourmis raffolent d'un fluide sucré appelé miellat, exsudé par certains aphidiens, comme le puceron vert du pêch er.

Mais elles ne se contentent pas de le recueillir lorsqu'elles en trouvent: elles constituent des "élevages •• de pucerons, un peu comme un fer­ mier le ferait avec des vaches.

En maçonnant des grains de terre, les fourmis élèvent des tubes le long des tiges des plantes que les pucerons parasitent; ainsi, elles élaborent des enclos où les pucerons n'auront rien à craindre de leurs prédateurs -coccinelles, fourmis-lions et autres chrysopes.

En guise de remerciement, les pucerons donnent aux fourmis leur miellat (fabri­ qué à partir de l'excédent de sucre contenu dans la sève).

Certaines fourmis vont même jusqu'à stoc­ ker les œufs des pucerons dans leur fourmilière, � afin d'assurer la survie de la génération suivante.

� Nombre de papillons ont appris à exploiter la 8 gourmandise des fourmis et leur goût pour les � sucreries.

Leurs chenilles fabriquent des sécré­ � tions sucrées, identiques à celles des pucerons, cl5 qui se mêlent à des senteurs odoriférantes appe­ � lées phéromones, identiques à celles des fourmis.

Incapables de résister à ce mélange enivrant, les fourmis veillent jalousement sur les chenilles et les entourent de leurs soins dans l'espoir de rece­ voir quelques gouttes du délicieux nectar.

Les chenilles carnivores de certaines espèces entretiennent des relations suivies avec les four­ mis éleveuses de pucerons, lesquelles, droguées aux phéromones, laissent dévorer leur précieux troupeau.

La chenille de l'argus bleu, ou bel argus, pousse l'audace encore plus loin: après s'être fait transporter par les fourmis jusqu'à la fourmilière, elle entreprend d'engloutir leurs larves, intoxiquant les adultes à l'aide de ses sécrétions inhibantes.

Dans ce cas, l'on ne saurait parler de mutualisme, car le papillon se comporte comme un vulgaire parasite.

Les parasites Tout être vivant qui prospère aux dépens d'un autre est un parasite.

Cette définition s'applique à toutes sortes d'organismes, du champignon qui asphyxie l'arbre à la hyène qui dérobe les proies des autres animaux.

Mais ce terme désigne plus généralement deux types d'organismes: ceux qui vivent à l'intérieur d'autres animaux et ceux qui s'accrochent à la peau des espèces vivantes pour se nourrir de leur sang ou de leur peau.

La plupart des parasites internes vivent au détriment d'une ou deux espèces «hôtes•• et ins­ taurent ainsi un mode de relations à sens unique.

! La mouche tsé-tsé est un parasite du sang, a et également un agent de transmission d'autres parasites, comme les trypanosomes, qui causent la terrible maladie du sommeil.. »

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