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Règne animal LES GALLIFORMES

Publié le 10/02/2019

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FICHE BIOLOGIQUE

 

L’ordre des Galliformes comprend six familles.

 

Les faisans, perdrix et cailles appartiennent à la famille des Phasianidés.

 

Il en existe 183 espèces. Longueur: 13 à 198 cm.

 

On trouve parmi celles-ci paon du Congo (Afropauo congensis).

 

Les tétras appartiennent à la famille des Tétraonidés.

 

11 en existe 16 espèces. Longueur: 30 à 89 cm.

 

On trouve parmi celles-ci cupidon des prairies (Tÿmpanuchus cupido).

 

Les dindons appartiennent à la famille des Méléagrididés. Il en existe 2 espèces. Longueur: 84 à 120 cm.

 

On trouve parmi celles-ci dindon sauvage (Meleagris gallopavo).

 

Les pintades appartiennent à la famille des Numididés.

 

11 en existe 6 espèces. Longueur: 39 à 74 cm.

 

On trouve parmi celles-ci pintade commune (Numida meleagris).

 

Les hoccos, pénélopes et ortalides appartiennent à la famille des Cracidés. 11 en existe 44 espèces. Longueur: 51 à 99 cm.

 

On trouve parmi celles-ci grand hocco (Crax rubra).

 

Les mégapodes appartiennent à la famille des Mégapodiidés.

 

11 en existe 12 espèces. Longueur: 25 à 64 cm.

 

On trouve parmi celles-ci leipoa ocellé (Leipoa ocellata).

La pintade commune se distingue par la crête cornée qu’elle porte sur la tête.

 

Originaire d’Australie, le leipoa ocellé habite les régions sèches des brousses à eucalyptus du sud de l’Australie.

 

▼ La pintade vulturine, implantée en Afrique subsaharienne, est la plus grande et la plus impressionnante des pintades. Ses yeux sont rouges, et ses plumes rayées longitudinalement de noir, de blanc et de bleu.

tant jusqu’à 100 oiseaux font entendre simultanément, à intervalles réguliers, un son caractéristique «tcha-tcha-lak».

Les pintades

 

Il existe six espèces de pintades, toutes habitant l’Afrique, où elles occupent divers biotopes: forêts tropicales humides, fourrés, steppes et bordures de déserts. La pintade commune forme les groupes de galliformes les plus importants, jusqu’à 2000 individus qui cherchent un endroit parsemé d’arbres pour s’y percher en toute tranquillité la nuit et trouver de quoi manger et boire. Ils y restent jusqu’à l’époque de la reproduction. À l’aube, tous ces oiseaux descendent de leur perchoir et se dirigent en file indienne vers les sources d’eau pour se désaltérer. Cette formation permet à chaque individu de se tenir à l’affût d’éventuels prédateurs, chacun contribuant ainsi à la protection de tous. C’est ce même souci de sécurité qui pousse les pintades à se déplacer suivant une ligne de front dans leur quête de nourriture.

 

Lorsque la saison des amours approche, les groupes se désagrègent et les mâles se pourchassent les uns les autres, faisant valoir leurs capacités devant les femelles. La cérémonie de parade

Ford Kristo/Planet Earth Pictures

dure plusieurs semaines au cours desquelles la femelle jauge le mâle avant que l’accouplement puisse avoir lieu. Contrairement à ce qui se passe chez d’autres galliformes, les mâles aident les femelles à élever les petits.

 

Les mégapodes

 

À l’inverse, les 12 espèces de mégapodes qui vivent en Australie, en Nouvelle-Guinée et dans certaines îles du Pacifique ne s’occupent pas de leurs petits. Elles utilisent l’énergie solaire ou d’autres formes de chaleur naturelle pour l’incubation de leurs œufs. Aux Célèbes, par exemple, les maléos s’éloignent jusqu’à 30 kilomètres de leur territoire en direction de plages sablonneuses pour y enfouir leurs œufs, au-delà de la ligne de marée haute, laissant à la chaleur du soleil le soin de les faire éclore.

 

Sur les îles Salomon, le mégapode de Freycinet choisit des emplacements chauffés par une activité volcanique pour creuser des terriers et y déposer ses œufs. C’est là une trouvaille plus astucieuse que la technique classique qui consiste à construire un imposant monticule de substances végétales et à le recouvrir de terre en attendant, pour y enfouir les œufs, que le processus de décomposition - comparable à celui d’un tas de compost dans un jardin - produise la chaleur nécessaire. Il arrive que plusieurs oiseaux partagent un même monticule, ou «tumulus», dont ils régulent la température interne en rajoutant ou en enlevant des substances végétales. Un tumulus étant parfois entretenu d’une année sur l’autre, il peut atteindre jusqu’à 11 mètres de diamètre et 5 mètres de hauteur.

 

Lors de l’éclosion, les petits s’extirpent eux-mêmes de cette construction. Certaines espèces peuvent voler quelques heures à peine après l’éclosion, ce qui constitue une remarquable adaptation, indispensable à la survie des petits en l’absence de toute protection parentale.

 

La protection des galliformes

 

La plupart des espèces de galliformes ont désormais besoin de la protection de l’homme. En effet, au moins un tiers des espèces actuelles est en danger d’extinction et beaucoup d’autres sont aujourd’hui nettement plus rares que par le passé. Seules les quelques espèces que l’homme consomme ou élève pour la chasse sont véritablement à l’abri de ce danger - si l’on peut dire !

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�'!.'!' � L-� --� � �-- -- ��--�-- ���--� ��� ��_. � � i En haut, à gauche: originaire d'Asie, A le paon a été introduit dans de nombreux pays pour peupler les jardins d'agrément.

Le spectacle de la roue, destiné à séduire les femelles, est toujours très impressionnant.

revanche, ils préfèrent généralement se tenir immobiles et tenter de passer inaperçus pour échapper aux oiseaux de proie.

Les tétras Les tétras comprennent seulement 16 espèces dont la plupart vivent dans les landes, les forêts de conifères et les paysages de toundra de l'hémi­ sphère Nord.

Ils possèdent un appareil digestif spécialisé et puissant, capable d'e-xtraire leur nourriture d'aliments à première vue peu nourris­ sants tels que les pousses de bruyère et les i Perdrix rouge surveillant ses petits.

A Certaines espèces de perdrix nidifient au sol.

Elles peuvent donner la vie à deux couvées par an pouvant compter jusqu'à 14 œufs en tout.

aiguilles de pin.

Pour mieux lutter contre le froid, les tétras ont un plumage qui s'étend jusque sur les pattes et chez le lagopède alpin, jusqu'à l'ex­ trémité des doigts.

En outre, les narines situées à la base du bec sont recouvertes d'un léger duvet.

De toutes les espèces de galliformes, le lago­ pède alpin est celle qui a le camouflage le plus élaboré.

Au printemps, après la fonte des neiges, cet habitant des sommets alpins et des régions arctiques arbore un plumage brun r�ppelant la couleur des lichens et des pierres.

A la fin de l'été, ce plumage prend une teinte plus grise qui s'harmonise avec les reflets changeants de l'envi- i La caille des blés cherche sa nourriture a au ras du sol, à l'abri des plantes.

En cas de danger, elle préfère la course à l'envol.

Cette espèce est largement répandue en Europe et en Asie.

En Europe, elle s'est bien adaptée aux régions cultivées.

ronnement.

En hiver, enfin, un plumage entiè­ rement blanc l'aide à se dissimuler dans la neige.

Le lagopède alpin s'y enfouit à la fois pour atteindre les pousses, pour se protéger du vent glacial et pour échapper aux renards arctiques, faucons gerfauts et autres prédateurs.

S'il est vrai que les tétras passent le plus clair de leur temps à tenter de passer inaperçus, à l'époque de la reproduction, en revanche, les Nid d'un ' ..,.._ lagopède d'Ecosse.

En hiver, le lagopède alpin échange son plumage estival tacheté contre une livrée blanche qui constitue un très bon camouflage dans la neige.. »

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