Devoir de Philosophie

Règne animal : LES LOUPS

Publié le 27/01/2019

Extrait du document

Les loups de la toundra arctique, qui se nourrissent de rennes, ont tendance à suivre la migration annuelle de leurs proies sur des territoires très vastes. On a pu observer une meute parcourir plus de mille kilomètres en six semaines à l'intérieur d'une zone de treize mille kilomètres carrés.

 

Les loups des forêts, dont le territoire est bien plus petit, considèrent celui-ci comme une chasse gardée. Ils en marquent les frontières avec leur urine. Pour les loups d'un autre clan, ce message est clair : s'ils ignorent ces «messages» olfactifs ou les recouvrent de leur propre urine, c'est à leurs risques et périls.

 

Les hurlements

 

Les hurlements légendaires du loup ont constitué sa réputation. En fait, les loups possèdent toute une gamme de sons : ils hurlent, mais peuvent aussi aboyer, gronder, glapir, gémir. Ces vocalises leur servent à communiquer entre eux, les marques odorantes n'y suffisant pas toujours.

 

Le hurlement sert principalement à marquer la présence d'un clan sur son territoire, et à éviter de cette façon la rencontre avec d'autres clans, source de dangereuses altercations. Ces hurlements leur servent donc de repères. Ils s'entendent de très loin et un loup qui compte défendre son territoire ne manquera pas d'y répliquer.

Le partage du gibier

 

Le partage du gibier se fait selon un ordre très précis. Le mâle dominant se nourrit le premier, arrachant au gibier de grands morceaux de chair. Les autres attendent leur tour et, s'il y a des restes, ils les enterrent pour les manger plus tard ou les laissent sur place. Ils se lavent ensuite dans un cours d'eau proche, s'endorment, puis viennent se resservir. S'ils ont des petits, ils ramènent une part de nourriture à la tanière.

 

Un loup peut engloutir jusqu'à dix kilos de viande en une seule fois, rognant la chair jusqu'à l'os et avalant parfois la peau et la fourrure des petits animaux. Mais les loups peuvent passer plusieurs jours sans rien manger quand la chasse est mauvaise. S'ils veulent survivre, ils doivent profiter au maximum des classes fructueuses.

Avec un animal solitaire, un élan par exemple, les chances de réussite sont grandes, mais souvent la victime les repère et se met sur la défensive. S'il s'agit d'un animal de grande taille, il peut tenir tête et se défendre à coups de sabot. Dans ce cas, les loups battent en retraite et vont chercher une proie plus aisée. Si l'animal s'enfuit, les loups se lancent à sa poursuite, mais abandonnent lorsque la course s'avère trop longue.

 

La troupe s'attaque généralement aux animaux jeunes, vieux ou malades, qui sont plus faciles à attraper. Ce choix du moindre effort est particulièrement net quand les loups s'en prennent à un troupeau : ils cherchent les animaux qui restent à la traîne et éliminent de

FICHE BIOLOGIQUE

 

Le loup appartient à la famille des Canidés, l'une des sept familles de l'ordre des Carnivores.

 

Il y a deux espèces: le loup roux (Canis rufus) et le loup gris (Canis lupus).

 

Le loup gris compte plusieurs sous-espèces: le loup blanc (C. 1. arctos), ou loup de l'Arctique, le loup des forêts (C. /. iycaon), le loup des steppes (C. 1. campestris) et le loup commun (C. /. lupus).

 

Taille

 

Longueur du corps: 100 à 150 cm. Hauteur au garrot : 65 à 80 cm.

 

Poids: 18 à 80 kg

 

(les mâles sont plus gros que les femelles).

 

Conservation

 

Plusieurs sous-espèces de loup gris ont disparu, et celles qui restent sont très vulnérables. Le loup roux est extrêmement rare.

la sorte les plus faibles. C'est ainsi qu'un troupeau souvent attaqué par les loups conserve des individus en meilleure santé que les troupeaux totalement épargnés...

 

Après s'être montrés, les loups essaient de semer la panique dans le troupeau et de disperser les animaux pour sélectionner une proie abordable. Si le troupeau se regroupe, les loups ne peuvent plus rien faire, car les adultes protègent les jeunes avec leurs sabots ou leurs bois. Si toutefois ils sentent qu'il y a des jeunes ou des individus malades au sein du troupeau, ils attendent. La chasse est un travail d'équipe : deux ou trois loups tendent une embuscade pendant que le reste du groupe attaque le troupeau en vue de le disperser et de le prendre au piège. Les animaux les plus forts peuvent ainsi prendre peur et abandonner les autres. Un loup choisit une victime, un autre vient à son aide et, tout en évitant les coups de sabots, ils entraînent leur proie dans un coin pour l'achever.

En groupe, les loups peuvent s'attaquer à de très gros animaux comme les élans. Quand la chasse s'est révélée fructueuse, le loup dominant se nourrit le premier et les autres suivent en respectant une hiérarchie bien précise.

« forêts de la Scandinavie et de l'est de l'Europe.

Le loup des steppes a un pelage plus clair que celui du loup des forêts d'Europe et d'Amérique du Nord.

Le loup de la toundra arctique, plus trapu, possède une épaisse fourrure blanche.

La meute Le loup vit généralement en clan, formant un groupe d'une vingtaine d'individus au maximum.

Ce nombre varie selon la quantité et la taille des ! Le loup gris a hantait autrefois les forêts de l'Amérique du Nord.

Aujourd'hui, il survit dans les régions où son existence n'est pas menacée par l'homme.

Les loups ......

communiquent entre eux par leurs hurlements.

Ils signalent ainsi leur présence aux autres meutes .

!!!> de la région.

N proies disponibles sur leur territoire.

Le groupe comprend entre six et huit adultes, obéissant à un couple dominant, dit le couple alpha.

Le plus souvent, le mâle alpha et la femelle alpha sont les seuls reproducteurs du grou pe.

Les autres membres sont de jeunes loups qui ne possèdent pas encore leur propre territoire.

Le loup est doté d'un sens de l'entraide et de la hiérarchie très développé.

Tous les individus de la meute se soumettent aux ordres du mâle alpha.

La cohésion de la troupe est assurée par une subordination très stricte entre mâles, femelles et louveteaux.

Si le mâle ou la femelle alpha dispa­ raît, un autre loup du groupe le remplace ; même si les loups se disputent ce rôle dominant, il y a peu de véritables combats.

Toute blessure prive­ rait le clan d'un sérieux allié pour la chasse.

! Le loup commun et le loup de l'Arctique a vivent dans les montagnes, où ils peuvent se nourrir aussi bien de petits rongeurs que de bisons ou de rennes, proies favorites de la meute.

Quand les membres du groupe se retrouvent, ils accomplissent un rite d'accueil visant à ren­ forcer leur position dans la meute, mais aussi à remettre en cause les rangs établis.

Il arrive qu'un loup dominant soit relégué en seconde place.

Sa position peut devenir insoutenable, ce qui le force à quitter le groupe.

Les loups solitaires Les plus jeunes ont peu à perdre et s'en vont parfois à la recherche d'un territoire et d'une femelle afin de constituer leur propre meute.

Ces loups solitaires parcourent souvent de très longues distances.

Solitaire, le loup se déplace avec prudence et évite les territoires des autres clans : les membres d'une meute se chamaillent rarement, mais n'hésitent pas à se liguer contre un intrus et à le combattre.

Et s'il réussit à éviter ses congénères en longeant leur territoire, c'est dans les fermes où il s'aventure pour attaquer les animaux domes­ tiques que le loup solitaire risque de se faire tuer.

Le territoire À la saison froide, la meute entame parfois de longues migrations.

Dans les régions boisées, où les proies abondent, le territoire du groupe est assez réduit ne couvrant parfois que cent kilo­ mètres carrés, mais, si le gibier est rare, cette super­ ficie peut être multipliée par dix .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles