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Règne animal LES MORSES

Publié le 30/01/2019

Extrait du document

La vie sociale

 

Les groupes de lamantins ne sont pas constitués de façon définitive, car ces animaux effectuent des migrations saisonnières. Ce sont des créatures très douces qui aiment le contact de leurs congénères et se touchent le museau comme pour «s’embrasser».

 

Les individus des deux sexes frottent certaines parties de leur corps sous l’eau sur des « poteaux indicateurs», laissant ainsi des marques que les autres lamantins savent déchiffrer. Lorsqu’une femelle est prête à l’accouplement, il arrive que plusieurs mâles l’entourent. Les femelles atteignent la maturité sexuelle entre huit et dix-huit ans. Elles ne donnent naissance qu’à six petits au cours de leur existence qui dure pourtant une cinquantaine d’années. La gestation dure un an et la portée ne comporte qu’un seul petit qui tète sa mère tout en se nourrissant d’herbe. Il reste à ses côtés pendant deux ans et apprend ainsi à connaître les routes migratoires.

 

Pendant longtemps on a pris le lamantin pour une sirène: telle la sirène de la légende, il a un

Jeff Foott Productions/Bruce Coleman Ltd

corps fusiforme terminé par une nageoire; c’est d’ailleurs à cette croyance populaire que ces animaux doivent leur nom de Siréniens. Mais cette légende n’a pas empêché les chasseurs d’en exterminer des populations entières.

 

Protection et sauvegarde

 

Au xvne siècle, des milliers de lamantins ont été massacrés par des chasseurs et des marins. En effet, la viande du lamantin possède une propriété particulière: lorsqu’elle cuit dans sa propre graisse, elle reste fraîche et consommable plusieurs mois. Ce commerce n’existe plus car

FICHE BIOLOGIQUE

 

Il existe une seule espèce de morse et de veau marin mais trois espèces de lamantins.

 

MORSE (Obodenus rosomarus)

 

Longueur : Mâles 2 à 3 m. Femelles 2,5 m Poids : Mâles 800 à 1 200 kg. Femelles 550 à 850 kg

 

VEAU MARIN

 

(Phoca vitulina) Longueur: l,7à2m Poids : 100 à 200 kg

 

LAMANTIN

 

Lamantin d’Amérique (Trichechus manatus) Lamantin d’Afrique occidentale (Trichechus senegalensis)

 

Lamantin d’Amazonie (Trichechus inunguis)

 

Longueur : 2,5 à 4,5 m

 

Poids : 350 à 1600 kg

Deux lamantins adultes avec un petit. L'extrémité de la queue du lamantin est arrondie. Son museau est retroussé et renflé. Il n’a pas de défenses alors que le dugong possède une paire de défenses de petite dimension.

▼ Par les matins froids, les lamantins restent immergés en position verticale, seuls leurs museaux sortent de l'eau. À mesure que monte la température ambiante, ils ramènent leur corps à l’horizontale.

ces animaux se sont raréfiés, à tel point qu’aujourd’hui ils sont en voie de disparition.

 

Les lamantins sont incapables de détecter des objets qui se déplacent à plus de 25 nœuds. Aussi un grand nombre d’animaux sont tués ou mutilés par les bateaux de pêche et d’autres rapides embarcations à moteur. En Amazonie, lorsqu’un lamantin est pris dans les filets d’un pêcheur, celui-ci est invité à le relâcher immédiatement.

 

Les lamantins sont très utiles à l’écosystème marin car ils éliminent les algues. En effet, la présence d’une végétation abondante à la surface de l’eau empêche la lumière de pénétrer et entraîne la mort du phytoplancton.

« Les morses LE SAVIEZ-VOUS ? • Les lamantins voient mal et se cognent très facilement aux obstacles qu'ils rencontrent sous l'eau.

• Une autre espèce de sirénien nommée rhy­ tine de Steller (Rhytina gigas) a existé jusqu'au début du xvu• siècle.

Elle a disparu, exterminée par les chasseurs.

• Le morse se sert de ses défenses pour déterrer les coquillages dont il se nourrit et pour menacer les ours polaires.

• Malgré sa taille imposante et sa puissance, le morse ne peut se protéger contre des pré­ dateurs tels que les requins, les épaulards et les ours polaires.

• Les lnuits tuaient les morses pour s'appro­ visionner en viande, en huile et en peaux.

Ils se servaient aussi des défenses de ces ani­ maux pour graver des motifs traditionnels, pendant les longues nuits d'hiver.

• Les morses sont des mammifères aqua­ tiques carnivores.

Ils ont un lointain ancêtre commun avec des animaux terrestres comme les chiens, les chats et les ours.

sur le plateau continental .

Ces mollusques bivalves sont difficiles à saisir car ils vivent dans les profondeurs obscures de l'océan pendant le long hiver.

Le morse consomme également une quarantaine d'autres espèces d'invertébrés: crabes, vers, escargots , crevettes, poulpes et holo­ thuries.

Il lui arrive parfois d'attraper des poissons et même de jeunes phoques.

L'océan Arctique est très sombre, même l'été, aussi le morse compte-t-il beaucoup, pour captu­ rer ses proies, sur son sens du toucher très déve-;.

Les morses passent la majeure partie a de leur existence dans l'eau; leurs membres postérieurs leur servent à se propulser et les antérieurs font office de gouvernail.

Lorsque, l'hiver, les eaux de l'Antarctique sont bloquées par les glaces, ils se déplacent vers le sud.

loppé.

Il se sert de la partie supérieure de son groin, dont la peau est très dure, pour fouiller le fond d'où il parvient à déloger les crustacés en projetant des filets d'eau dans le creux des roches où ils nichent.

La peau très sensible de la partie antérieure de son museau et les centaines de poils raides qui y sont plantés lui permettent de détecter les animaux qui tentent de lui échapper.

La vie de famille du morse La plupart des femelles sont à même de procréer dès leur sixième ou septième année, tandis que les mâles n'atteignent leur maturité sexuelle que vers l'âge de quinze ans.

Au cours des mois de janvier et de février, les femelles se dirigent vers leur aire de reproduction.

Avec les jeunes qui les accompagnent, elles forment des groupes de dix à quinze individus, parfois davantage.

Quelques mâles les suivent à distance, lançant, pour tenter de les séduire, des appels répétés -mugissements et cris émis sous l'eau, claquements et sifflements diffusés dans l'air.

Les mâles n'ont aucun moyen de contraindre les femelles à l'accouplement: dans l'eau, leur taille plus imposante ne leur donne pas l'avantage sur elles et, sur la banquise, elles ont les moyens de s'échapper facilement.

Ils cherchent donc à attirer l'attention sur eux et à prouver leur virilité, ce qu'ils font en se livrant bataille.

Ce sont les femelles qui font le choix final.

L'accouplement hivernal a alors lieu dans l'eau.

L'ovule fécondé ne s'implante dans la paroi de l'utérus qu'au bout de quatre mois.

La gestation dure donc de quinze à seize mois.

La femelle met bas sur la terre ferme au printemps de l'année suivante, généralement au mois de juin; la tem­ pérature ambiante commence alors à s'élev er, ce qui assure au petit une plus grande chance de survie.

Le bébé morse tète sa mère pendant six mois; ensuite, à l'instar des adultes, il fouille les fonds marins à la recherche de mollusques.

Mais il tète encore sa mère et jouit de sa protection pendant au moins deux ans.

Les jeunes mâles la quittent pour rejoindre un troupeau d'individus de leur sexe vers l'âge de trois ou quatre ans.

Le statut social du morse Les défenses du morse indiquent l'âge et le sta­ tut social de leur possesseur, mâle ou femelle.

Ces défenses apparaissent à la mâchoire supé­ rieure du jeune morse lorsqu'il atteint l'âge de dix-huit mois et leur croissance dure plus long­ temps que celle des autres dents.

Elles sont uti­ lisées à des fins multiples, servant tour à tour à l'animal d'arme, de pic pour creuser dans la glace les trous par lesquels il respire, et d'appui lorsqu'il se hisse sur la banquise.

L'homme et le morse Alors que la chasse à laquelle les !nuits se sont livrés pendant des millénaires n'a jamais mis l'espèce en danger, celle qui est pratiquée à outrance par d'autres peuples depuis le xvm• siècle a failli causer sa disparition.

Aujourd'hui, grâce à une réglementation très sévère, les chances de survie sont bien meilleures pour les morses du nord du Pacifique; en revanche, ceux de l'Amérique septentrionale sont très menacés.. »

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