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Règne animal: LES TERMITES

Publié le 04/02/2019

Extrait du document

vent se construire les formes de vie. Mais, en l’absence d’atmosphère, les probabilités demeurent quasiment nulles. Si de telles traces existent, c’est dans le sous-sol lunaire qu’il faudra les rechercher.

 

Lors des prochaines missions spatiales l’homme retournera sur la Lune et ira sur Mars; nous saurons alors si les nouvelles informations collectées confirment ou infirment ces résultats.

 

La géologie raconte la Terre

 

C’est parce que l’érosion sur la Lune est presque inexistante que nous pouvons lire et déchiffrer son histoire, la prendre comme modèle et en déduire l’histoire des autres planètes. Les traces laissées par les bottes de Neil Armstrong lors du premier alunissage, le 21 juillet 1969, demeureront intactes pendant un million d’années.

 

Sur la Terre cela est strictement impossible, car l’action conjuguée de l’eau et de l’air ferait disparaître ces traces en quelques années. Les géologues ont observé au siècle dernier que l’érosion provoquée par l’eau arrachait du sol des continents des matériaux (alluvions) que les fleuves et les rivières véhiculaient vers les mers et les océans. Dans la région du Grand Canyon, en Arizona, la rivière Colorado a complètement entaillé la croûte terrestre, révélant une portion du passé de notre Terre. Les falaises qui bordent les rives du canyon révèlent aussi que, par trois fois, des poussées de la croûte terrestre (orogenèse) ont créé des montagnes hautes de plusieurs milliers de mètres que les eaux courantes aplanirent à chaque fois.

 

Depuis combien de temps la surface de la Terre est-elle soumise à ce traitement abrasif ? On estime qu’un plateau haut d’environ trois mille mètres disparaîtrait en un peu plus de 100 millions d’années. Il est donc compréhensible que personne ne puisse prétendre avoir découvert un témoignage quelconque d’un commencement.

 

Ce véritable casse-tête pour les scientifiques trouva un jour un début de solution lorsqu’un chercheur de l’université de Yale entreprit de reprendre les travaux de Pierre et Marie Curie sur la séparation du radium et de l’uranium.

 Le Grand Canyon, en Arizona, est un phénomène spectaculaire d’érosion par la rivière Colorado. En entaillant la croûte terrestre, elle a révélé une portion du passé de notre Terre.

Johannes Kepler (1571-1630) mit au point une table qui permettait de calculer le mouvement des planètes en se fondant sur le concept des cinq solides parfaits de Pythagore.

En étudiant des roches uranifères, il isola l’uranium, et en mesura la concentration. Il répéta ces opérations avec d’autres éléments rocheux et constata que partout où il trouvait de l’uranium, ce dernier était accompagné de plomb dans des proportions presque identiques par rapport à celles de l’uranium.

 

Pierre et Marie Curie avaient démontré que la désintégration de l’uranium faisait qu’en fin de processus, le plomb ainsi formé ne pouvait l’être qu’en fonction de la disparition des atomes d’uranium. La concentration du plomb contenu dans les roches était proportionnelle à la durée de la période de désintégration de l’uranium.

 En démontrant que la disparition d’uranium dans une roche formait du plomb,

 

Pierre Curie (1859-1906) a pu déduire une première forme de datation géologique.

Observatoire de Paris Giraudon

1

Des mesures effectuées en laboratoire ont montré que l’uranium contenu dans une roche se transforme en plomb dans une durée de l’ordre de 4 milliards et demi d’années. Les mesures faites sur des météorites donnent un résultat similaire.

 

Les roches lunaires rapportées par les missions Apollo donnent pour les plus vieilles un âge de 4 milliards et demi d’années; les plus vieilles roches terrestres analysées fournissent le même résultat.

 

Il est logique dans ces conditions de déduire de ces données que le système solaire se serait formé il y a 4,5 milliards d’années.

« Les termites emprisonnée à l'intérieur du nid, car il lui est tout à fait impossible d'emprunter le réseau des étroites galeries qui mènent à l'extérieur.

Le contrôle chimique Les activités des différentes castes sont contrôlées en partie par l'instinct, en partie par des signaux chimiques connus sous le nom de phéromones.

Elles circulent à travers la colonie et influencent le comportement et le développement physique des insectes de manière similaire aux hormones dans le système sanguin d'un mammifère.

Les phéromones produites par les soldats empêchent le développement ultérieur en soldats des larves nouvellement écloses.

En revanche, si une attaque de la termitière entraîne la mort de nombreux soldats, la brusque réduction de la quantité d'hormones produites par les soldats entraîne l'apparition de nouvelles recrues.

i Ce termite ailé appartient à la caste A reproductrice.

Chez certaines espèces, la reine a une fécondité stupéfiante -jusqu'à 30 000 œufs par jour.

Les travailleurs et les soldats sont dépourvus d'ailes.

Termites de Dampwood dans les contreforts .....

californiens.

On sait aujourd'hui que les nids de certaines espèces peuvent être occupés pendant une soixantaine d'années.

FICHE BIOLOGIQUE Les termites sont des insectes de l'ordre des lsoptera.

On compte environ 2300 espèces, regroupées en sept familles, la plus importante étant celle des Termltldae avec 1639 espèces.

Ils sont répartis dans le monde entier, dans les forêts et les prairies des régions tropicales et �ubtropicales.

Une phéromone similaire sécrétée par la reine empêche le développement de reproductrices ailées, mais si les conditions sont réunies et la nature du signal chimique modifiée, une généra­ tion de larves devient sexuellement mature: ailées, elles s'envolent loin de la colonie mater­ nelle.

Pendant quelques heures, l'envol des ter­ mites épaissit l'air: les prédateurs tels les oiseaux, les reptiles et les araignées profitent largement de cette aubaine inespérée.

Mais très vite, les survi­ vants mâles et femelles tombent sur le sol, per­ dent leurs ailes, et creusent précipitamment la terre pour former de nouvelles colonies.

Des architectes de génie L' entrée d'une termitière se réduit à une fente dans le sol.

La reine tout juste fécondée -à ce stade elle est encore mince et active-, pond quelques œufs qui donnent naissance à des larves blanches, semblables à des fourmis.

Nour­ ries par leurs parents, elles se transforment en ouvriers chargés du déblayage et de la construc­ tion de la termitière.

Le couple royal entreprend alors de se reproduire, tandis que la famille se charge de bâtir un nid plus adapté.

La plupart des termitières sont enfouies dans le sol ou creu­ sées dans des troncs d'arbres.

Les espèces les plus «avancées" bâtissent des nids en terre qui demeurent les créations animales les plus specta­ culaires.

Souvent gigantesques -les nasutitermes (une espèce de termite implantée en Australie et en Afri que) élèvent des tours pouvant atteindre 9 rn de haut-, elles sont aussi d'une structure complexe, chacune étant dotée d'une cavité cen­ trale remplie d'air servant à rafraîchir et à ventiler la termitière grâce à un système de conduits.

Les nids des macrotermes, architectes de génie, renferment des «jardins" ou meules de champignons cultivés avec soin.

En produisant de la chaleur , le champignon réchauffe l'air vicié de la cavité centrale et le fait remonter par les conduits menant à l'extérieur aux minces parois.

Là, l'air se refroidit et redescend, tandis que l'oxy­ gène, en provenance de l'extérieur, se diffuse à l'intérie ur.

Finalement, il se répand dans la cave de la termitière pour remonter dans la cavité cen­ trale, rafraîchi et humidifié grâce à un système de climatisation inaccessible aux prédateurs.

Destruction et déblayage Tous les termites sont herbivores, et si certaines espèces se nourrissent uniquement des champi­ gnons qu'elles cultivent dans leurs nids, la plu­ part consomment des matières végétales mortes.

La présence de micro-organismes dans leur appa­ reil digestif facilite la digestion de la cellulose.

Ils se nourrissent ainsi de bois, ce qui explique leur présence très importante sous les tropiques, et les millions de francs dépensés chaque année par les populations pour tenter d'en venir à bout.

Malgré leur action destructrice, nous devons beaucoup aux termites.

Sous les tropiques, ils consomment jusqu'à un tiers des matières végé­ tales mortes.

En ce sens, ils jouent un rôle essen­ tiel dans le cycle naturel de pourrissement et de renouvellement qui entretient la vitalité des forêts tropicales, et, finalement, celle de la Terre.. »

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