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1984 - Georges Orwell, synthèse.

Publié le 06/09/2018

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Enfin les arrestations sont ce qui peut être la critique la plus ardente de ce régime. Elles sont pratiquées même lorsqu’un enfant dénonce son père, par ignorance, crainte ou propagande exacerbée, comme en est la preuve Parsons. Les hommes sont ensuite torturés dans la salle 101, ils deviennent capables de tout pour y échapper. Ils subissent les pires choses, l’électrocution, l’écartèlement, et la torture comprenant la pire de leur phobie. Durant ces séances inhumaines, et à peine soutenables, on voit toute la cruauté dont les membres du Parti peuvent faire preuve, voulant à tout prix nier toute pensée, toute conscience, toute vérité en l’homme : « 2 et 2 font 5 » doit être vrai si le parti le dit. Qu’on soit pour ou contre le parti, quoi qu’il arrive, les souffrances physiques et psychologiques sont inévitables. L’homme devient objet, qui ne doit penser ni aimer, servant une unique cause pourtant si inutile, et ce au prix de sa vie, là est le sujet de la critique.

 

 

En conclusion, 1984 se voulait être un roman d’anticipation critiquant les régimes en place en 1948, comme celui ce Staline. Il se voulait égalitaire mais donnait lieu à des privilèges, il se voulait véritable mais falsifiait l’histoire et toutes sortes d’information, il voulait donner à tous les mêmes chances mais affamait la population. Comme les régimes de l’époque, le chef d’état charismatique était présent : Big Brother, semblable à Staline ou à Hitler qui pratiquaient constamment la propagande, et étaient l’emblème de leurs états.

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« d’écrire ce qu’il ressent, sur un cahier acheté en zone prolétaire où il s’était rendu pour de simples lames de rasoir.

Il y avait vu un petit corail, représentant pour lui le seul vestige d’un passé aujourd’hui ignoré.

Il décida de parler à une fille, Julia, rencontrée lors des Deux minutes de la Haine, alors qu’il pensait qu’elle le haïssait et le traquait, et de vivre son amour dans la chambre louée située au dessus du magasin.

Il loue une chambre où Julia et lui pourront être libres, pour quelques instants.

Cette rencontre est le début de la rébellion de Winston, qui va ensuite entamer les démarches de recherche d’une fraternité résistante, ayant publié un manifeste selon les rumeurs.

C’est ainsi qu’il prend contact avec O’brien, un membre haut placé du Ministère ayant quelques privilèges.Par la suite, Winston est arrêté par la Police de la pensée.

La chambre louée était en réalité un piège tendu pour les rebelles, derrière un cadre était caché depuis le début un télécran.

O’brien apparait alors comme un membre du Ministère de l’Amour, où ils sont amenés.

A partir de ce moment, l’ami de Winston travaillant au Ministère de la vérité, Julia, et Winston lui-même sont torturés pour avoir été des opposants au régime de Big Brother.

La torture, personnalisée selon les phobies des personnages (les rats pour Winston) est alors pratiquée afin d’obtenir des personnages leur complète soumission et adhésion au parti. Winston tente de résister, en s’imaginant être là où pour la première fois il eu rendez-vous avec Julia. Finalement, après l’électrocution, l’écartèlement, et les rats, Winston craque.

Il dit aimer Big Brother, alors qu’il sait qu’il est inexistant ou presque, et qu’il haie Julia.

Il accepte le régime, et dénigre Julia et son amour pour elle.

Il devient un membre du parti, brisé.

Julia elle aussi, qui avait dénoncé Winston bien avant lui, devient membre convaincue du Parti. Leur rébellion est finalement un échec, et tous leurs espoirs déçus deviennent inexistant.

Julia renie Winston bien avant qu’il le fasse, et le laisse seul dans sa souffrance et ses espoirs vains.

Il cherchera à résister autant qu’il le pourra mais finira par accepter la toute puissance du Parti.

Winston et Julia se rencontrent par la suite, dans le bar où Winston passe ses journées désormais, alcoolique vide de conscience.

Ils ne ressentent plus rien, le Parti a réussi à avoir d’eux ce qu’il voulait.

Leur passé n’est plus, le seul présent qui existe est accordé au Parti.

Ce qu’ils ont vécu n’est pas que révolu, mais effacé ou considéré par eux même comme une trahison. A travers cet homme, un état imaginaire est décrit, et le totalitarisme est vivement critiqué.

On le voit notamment à travers la maigreur et la mauvaise santé des hommes de Londres, qui sont rationnés et qui reçoivent lors d’une victoire du Parti de maigres compensations comme le chocolat.

Malgré les tentatives de garder les hommes en bonne santé, avec le sport le matin, ils sont tous pâles et fatigué, on peut le voir à travers la toux que décrit Winston.

Ils ne sont pas rationné qu’en nourriture : Winston et ses camarades cherchent pendant longtemps des lames de rasoir car trop peu en sont distribuées, c’est d’ailleurs ce qui l’amène au magasin. Le régime, qui se voudrait pourtant totalement égalitaire, accorde des privilèges aux membres hauts placés des Ministères : le vin, les domestiques, et l’extinction du poste sont inconnues des autres.

Ils n’en ont peut être même jamais entendu parler, comme on l’observe lorsque O’brien offre du vin à Winston.

Les privilèges vont pourtant à l’inverse de l’idéologie du parti, ce qui représente une vive critique de ce dernier. Enfin les arrestations sont ce qui peut être la critique la plus ardente de ce régime.

Elles sont pratiquées même lorsqu’un enfant dénonce son père, par ignorance, crainte ou propagande exacerbée, comme en est la preuve Parsons.

Les hommes sont ensuite torturés dans la salle 101, ils deviennent capables de tout pour y échapper.

Ils subissent les pires choses, l’électrocution, l’écartèlement, et la torture. »

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