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A l'ouest rien de nouveau d'Erich-Maria Remarque (fiche de lecture)

Publié le 28/09/2013

Extrait du document

lecture

Sur les positions d'artillerie, les Anglais font subir aux

Allemands un tir nourri. Les soldats se sentent alors prêts à

tout; en eux s'éveille l'instinct ancestral qui leur permet

d'anticiper la chute d'un obus, qui leur fait saisir le hasard

de la chance. Mais il faut aussi éduquer cette intuition du

danger car les jeunes recrues se révèlent sujettes à une sorte

de folie inspirée par les bombardements. L'horreur se déchaîne,

accrue encore par les gaz. Quand l'accalmie revient,

les amis s'entretiennent de ce qu'ils pourraient faire quand

la paix sera venue. Les ouvriers pourront reprendre leur

ancien métier mais les autres ne parviendront pas à recommencer

leurs études : rien ne signifie plus rien. La seule

chose qui vaille, c'est l'amitié et la fraternité développées

dans ! 'urgence. Mais survient Himmelstoss, que Tjaden

traite de salaud. L'autre le menace du conseil de guerre.

Mais les révélations des soldats sur la conduite du chef mettent

à mal ses projets. Enfin, Kat, toujours très habile, parvient

à leur procurer un excellent rôti d'oie.

lecture

« séjourne alternativement en Suisse et en Amérique.

Il décède en 1970.

Les critiques lui reprochent d'exploiter les recettes écu­ lées des best-sellers : peu soucieux de développer une idéo­ logie quelconque, Remarque emprunterait ses sujets à l'actualité la plus brûlante, produirait des personnages à la psychologie rudimentaire et sombrerait dans un sentimenta­ lisme démagogique ...

Toujours est-il qu'il a contribué, notamment avec A /'ouest rien de nouveau, à lutter contre l'apologie, toujours néfaste, du militarisme et du patrio­ tisme.

En tant qu 'homme, il a pris aussi des positions idéo­ logiques claires que tous n'ont pas affichées comme lui ...

LE ROMAN A l'ouest rien de nouveau exprime le point de vue d'un soldat allemand sur la Première Guerre mondiale et constitue un réquisitoire en actes contre toutes ces guerres décidées par les hommes politiques dans l'ano­ nymat de leur bureau mais faites par des innocents de chair et de sang.

La fraternité devant la mort Nous sommes en 1916.

Quinze jours plus tôt, le narrateur est monté en première ligne.

Quand il se replie, sa compa­ gnie se retrouve diminuée de moitié et réclame donc une double ration de nourriture et de tabac.

Les amis partagent tout; ceux qui ont entamé des études comme Albert Kropp, Müller et le narrateur, nommé Paul Baumer, font cause commune avec les ouvriers, tels Haie Westhus, Tjaden, Detering et Stanislas Katczinsky dit Kat.

Le narrateur se souvient de son professeur, Kantorek : il avait incité toute la classe à s'engager et causé, indirectement, la mort de. »

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