Devoir de Philosophie

ACTE III: LE VIEILLARD d'Hernani de Victor HUGO

Publié le 17/01/2020

Extrait du document

hugo

Un double rebondissement

Hernani, que la rumeur disait mort, réapparaît déguisé en pèlerin pour trouver refuge et protection chez son rival sentimental. Pour don Ruy Gomez, pétri des valeurs de l’honneur, l’hospitalité est un devoir et un devoir sacré quand il s’agit d’accueillir un pèlerin. La situation n’en est pas moins ironique et lourde de menaces. À ce premier rebondissement s’en ajoute un autre avec l’apparition de dona Sol en mariée.

Une ironie tragique

Il y a ironie tragique quand un personnage prononce en toute bonne foi des paroles dont il ne mesure pas la portée réelle. « Qui que tu sois, c’est bien ; et, sans être inquiet,/ J’accueillerais Satan si Dieu me l’envoyait » (v. 851-852). En prononçant ces mots qu’il pense de pure politesse, don Ruy Gomez n’imagine pas qu’ils sont pour lui d’une redoutable actualité. Si Hernani n’est pas Satan, c’est bien son ennemi le plus farouche qu’il héberge. Il devrait objectivement avoir toutes les raisons d’« être inquiet ».

ACTE III, SCÈNE 3

RÉSUMÉ

Désespéré par la vue de dona Sol habillée en mariée, Hernani rejette son déguisement de pèlerin. Il se nomme fièrement, rappelle haut et fort que sa tête est mise à prix mille écus, pousse les valets, intéressés par une telle récompense, à s’emparer de lui. Don Ruy Gomez cherche à le faire taire. Hernani insiste, provoque. Qui veut l’arrêter, le livrer à la police ? Personne ne bouge. Un hôte, quel qu’il soit, étant sacré, don Ruy Gomez entend le protéger même malgré lui. Aussi va-t-il donner les ordres nécessaires pour « faire armer » son château (v. 891). Que pendant ce temps, dona Sol se retire dans sa chambre ! La célébration de leur mariage aura bien lieu « dans une heure ». Dona Sol fait semblant de se retirer puis revient vers Hernani.

Résumé et analyse de lecture

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles