Devoir de Philosophie

AFFAIRES SONT LES AFFAIRES (Les). d’Octave Mirbeau (résumé & analyse)

Publié le 17/09/2016

Extrait du document

mirbeau

Comédie en trois actes d’Octave Mirbeau (1850-1917). représentée et publiée en 1903. C’est une des œuvres les plus singulières du théâtre naturaliste, car elle peint, dans toute son âpre psychologie, l’homme d’affaires qui néglige sa famille et ses amis au profit de ses intérêts immédiats. Isidore Lechat, bien qu’à la tête d’une grande fortune, persévère dans ses manèges de commerçant louche et, devenu directeur de journal, a l’ambition d’être élu député. Pendant ce temps, une innocente idylle s’ébauche entre sa fille, Germaine, et le jeune chimiste Lucien Garraud, employé d’Isidore ; celui-ci voudrait marier la jeune fille au marquis de Porcellet, noble ruiné qu’il méprise, mais dont il envie le titre. Mais au cours d’une conversation dramatique avec le marquis, 

mirbeau

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)AFF AIRES SONT LES AFF AIRES (Les) OcrAVE MIRBEAu.

Comédie en trois actes, 1903.

Gem1a.ine ne supporte plus de vivre au château de Vauperdu chez son père, Isidore Lechat, homm e d' affaires milli onnaire et directeur de journal sans scrupules.

Elle aime en secret Lucien Garraud, le chim iste qu'il a engagé pour lancer la révolution agro­ nomique dont il rêve.

Deux ingénieurs, Phinck et Gruggh, qu'Isidore a invités chez lui, tentent de l'escroquer dans une affaire colossale, mais il les perce à jour.

Gettnaine décide enfin Lucien à tout quitter.

De son côté, Isidore pro­ pose au marquis de Porcellet, son voi­ sin ruin é dont il jalouse le dom aine, d'effacer toutes ses dettes en échange du mariage de son fils avec Gettnaine.

Mais en révélant sa liaison avec Lucien, celle-ci brise tous les projets d'Isidore.

Peu après, il apprend la mort de son fils choyé, dans un accident d'automobile.

Né anm oins, il a encore la force de dicter ses conditions à Phinck et Gruggh qui ont profité de son chagrin pour lui soumettre le contrat.

t Cette peinture sombre et saisis sante du monde des affaires est à peine une comédie.

Seules la démesure et l'énergie b alzaci ennes d'Isidore Lechat, sa famili a­ rité, sa vanité et ses projets déliran ts arrac hent le rire.

Honnis les affaire s qu'il pétrit à pleines mains , sa plus grande jouissance est d'hu milier, les aristo­ crates surtout, mais aussi ceux qu'il a tirés de la misère comme Lucien.

Cepen­ dant, à son insu, l'argent mine petit à petit son bonheur, suscitant la méfiance de sa femme et la haine de sa fille qui, révoltée, se rang e aux côtés des humili és.

Dans son • théâtre brutal•, Mirbeau (1848-1917) dénonce ainsi les mensonges de la société avec la verve violente du polémiste, tout comme Céline, plus tard, dans ses romans.

t La pièce fut représentée pour la pre­ mière fois le 20 avril 1903 à la Comédie­ Française.

ÉomON: Mirbe au.

Les affaires sont les affaires, d ans Œuvres illustrées, IX, Les Éditions Nationales.

\935.

E nmES : Maurice Schwarz, Octave Mirbeau.

vie et œuvre, Mouton, La Haye.

1966.

Hubert Juin, Écrivains de l'avant-siècle, Seghers, 1972.

Pierre Michel et Jean-François Nivet.

Octave Mirbeau.

Séguier, 1990.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles