AIMERI DE NARBONNE. (résumé & analyse)

AIMERI DE NARBONNE. Poème de

4.708 décasyllabes rimés ; datant du premier quart du xiiie siècle et àttribué avec quelque apparence de vérité à Bertrand de Bar-sur-Aube; Victor Hugo, qui ne l’a connu que par un remaniement assez plat de Jubinal, en a emprunté le premier thème pour son « Aymerillot » de la Légende des Siècles. Aimeri de Nar bonne a été publié en 188.7, d’après les manuscrits de Londres et de Paris. Charlemagne revient de Ronce vaux. Il pleure la mort des douze pairs. Sur sa route se dressent soudain les tours d’une ville sarrasine, Narbonne. Il veut la prendre et la donner à l’un des compagnons qui lui restent :

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Naymes ? Dreux de Montdidier ? Richard de Normandie ? Hoel de Cotentin ?... Las de la guerre, tous refusent. Enfin Ernaut de Beaulande présente au roi son fils Aimeri, qui accepte le fief périlleux. Quand il a pris la ville, le jeune paladin se met à chercher femme. Il s’éprend, sur le renom de sa beauté, d’Ermengart, sœur du roi des Lombards, qui l’aimait de loin, sur le renom de ses prouesses. Les messagers qu’on envoie vers elle,