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Analyse du roman: « La Princesse de Clèves » de Mme de La Fayette

Publié le 25/05/2011

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Mme de La Fayette connaissait et estimait Mlle de Scudéry ; elle avait pris plaisir à lire ses romans, tout en se rendant compte de leurs défauts. Elle fut amenée ainsi à composer des nouvelles, la Comtesse de Tende, la Princesse de Montpensier, un roman, Zayde (1670), tout rempli encore d'aventures invraisemblables et de sentiments convenus, et son chef-d'oeuvre qui est resté le type du roman d'analyse, la Princesse de Clèves (1678). Le sujet tient en quelques lignes. La princesse de Clèves, aimée du duc de Nemours, sent grandir en elle une passion dont elle ne peut se défendre. Pour trouver un appui, c'est à son mari qu'elle s'adresse, et elle lui avoue qu'elle aime un autre homme. M. de Clèves, peu après, meurt de chagrin. Par fidélité à cette mémoire et par respect d'elle-même, la princesse se retire dans un couvent. — Tel est le seul roman qui ait survécu dans cette abondante production du XVIIe siècle.

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« Cinéma : Jean Delannoy, la Princesse de Clèves (1961). En 1961, Jean Delannoy a réalisé une version cinématographique de La Princesse de Clèves, dans une adaptation etdes dialogues de Jean Cocteau, avec Marina Vlady (la princesse de Clèves), Jean Marais (son époux) et Jean-François Poron (le duc de Nemours) dans les rôles principaux. Craignant de le tromper, une jeune femme de haute noblesse avoue à son mari ses sentiments pour un autre.

Il enmeurt.

Elle le rejoint dans la mort alors qu'elle ne l'aimait pas.

Par respect seulement pour leur fidélité. L'aveu des sentiments se confond avec l'adultère Une jeune héritière élevée sévèrement par sa mère épouse sans l'aimer, mais avec la ferme intention de lui resterfidèle, le prince de Clèves qui, dès le premier abord, avait conçu une extraordinaire passion pour elle.

Peu après cemariage de raison, elle rencontre au cours d'un bal M.

de Nemours, gentilhomme très séduisant.

Il s'éprend d'elle etlui déclare son amour, laissant la jeune femme dans un émoi nouveau.

Lorsque sa mère meurt, elle demeuresoucieuse de rester fidèle mais tremble de désir.

Elle se livre à la protection de son mari.

Elle lui explique son amournaissant et le supplie d'accepter qu'elle se retire à Coulommiers.

Le prince est bouleversé.

Sa santé s'en ressent, etil mourra en apprenant que M.

de Nemours a rejoint sa femme alors qu'elle faisait sa promenade quotidienne.

Libre,enfin, de suivre son inclination sans manquer ni à son honneur ni à son devoir, Mme de Clèves, que M.

de Nemourspresse de l'épouser, lui avoue son amour et sa résolution de mourir veuve, car elle refuse le bonheur engendré par lamort d'un époux.

Elle renonce à ses biens et s'ensevelit dans un couvent où elle mourra à son tour, atteinte d'unemaladie de langueur, victime de sa fidélité. L'héroïsme au féminin Mme de La Fayette décrit précisément la cour d'Henri II, à la fin de son règne.

Le roman est une chronique de lasociété princière à travers l'étude minutieuse, nuancée et combien décente, de passions que dénoncent seulementun silence ou la pâleur d'un visage.

Le personnage de la princesse est touchant d'humanité, de prudence et deféminité.

L'aveu à son mari a partagé les lecteurs.

Force ou faiblesse ? La princesse a tranché en avouant.

Elle apréféré le sacrifice à un amour puissant qui n'était même pas une faute.

Sa force consiste non à tenir tête auxinstitutions, au mariage, mais à s'opposer à toutes formes de désirs.

Il est évident que pareille démarche connote undésespoir frappant et une connaissance des passions qu'elle a acquise par son éducation humaniste.

Sa solitude estun splendide moyen romanesque pour renouer avec la tradition de l'éternel féminin.. »

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