Analyse d'un principe d'immersion

« littérature ou encore les jeux vidéo.

Le monde « réel » deviendra alors secondaire, voire chose du passé.

Prenons le cas typique des jeux vidéo simplement parce qu’ils sont au cœur du développement des recherches d’Arsenault et Picard.

Il semble que pour vivre une immersion, le sujet doit être touché de l’intérieur.

Cette notion d’immersion paraît possible grâce au pouvoir combiné du corps et de l’esprit, c’est-à-dire la capacité à ressentir.

Il est évident que l’un ne va pas sans l’autre.

Autant les mains du joueur fusionnent au clavier que ses pensées s’intègrent à l’univers dans lequel il est plongé.

C’est d’ailleurs de cette manière que les jeux vidéo rejoignent les joueurs et que ces derniers en tireront profit en s’immergeant dans l’univers virtuel proposé.

Les qualités et capacités d’un personnage, les univers imaginaires hors du commun, les multiples personnages et identités, les récompenses etc., que vantent et utilisent les réseaux virtuels sont toutes des caractéristiques auxquelles les joueurs s’identifient, favorisant ainsi l’immersion.

Dans le texte, les auteurs utilisent pour décrire ce concept, les types d’immersions, à savoir, sensoriel, fictionnel et systémique, ainsi que leurs différents degrés d’attraction sur le corps et l’esprit d’un joueur.

En ce sens, les jeux vidéo détiennent un élément crucial qui pousse un grand nombre de personne à vouloir découvrir les univers virtuels et à vivre une expérience immersive, la promesse d’un monde meilleur.

Finalement, ce n’est pas chose simple que de définir le concept d’immersion dont nous parlent depuis longtemps les psychanalystes et les philosophes et encore moins d’en saisir toute la portée de son expérience.

L’entièreté du phénomène de l’immersion ne peut être le fait d’une seule discipline ou activité, car elle ne détient pour l’instant aucun cadre global dans lequel se définir.

Pour cette raison, l’interprétation du concept d’immersion ou d’expérience immersive reste, à mon sens, encore à éclaircir. 2. »