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André GIDE : Les Faux-Monnayeurs

Publié le 23/09/2012

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C'est sans doute une des réussites de Gide que de donner au lecteur le sentiment que tout se tient, que tout est lié par quelque côté, que le moindre geste suppose une motivation infinie. (...) Outre les prouesses techniques qui va lent ce qu'elles valent, la succulence de beaucoup de dialogues , l'éclat de beaucoup de morceaux, c 'est un roman d'un ton vif, plaisant, où l'humour est copstant, où affleure à chaque instant une merveilleuse intelligence toujours en éveil et comme souriante.

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« Photo Tall/ Sipa-lcono "J'a i écrit le premier d ia l ogue en tre O li­ vie r et Bernar d et les scènes entre Passa­ vant et Vincent, sans du tout savoir ce que je ferais de ces per­ sonnages , ni qui i ls éta ient." (André G ide , Le Journal d es Fau x-M o nnaye urs.) "L e sty le des Faux­ Mo nnaye urs ne doit présenter aucun in­ té rê t de swface, au­ cune saillie.

Tout doit être dit de la manière la plus plate, celle qui fera dire à ce rtains jon­ gleurs : que trouve z­ vous à admirer là­ dedans ?" (A n dré Gide, Le Jo urn al des F au x-Mo nnaye urs.) Le livre Le contenu des émancipation s B em ard Profi tendie u ap p rend qu ' il n'es t pas le f ils de so n p ère.

Il e n profite pou r f uir la mai son au stère de sa fa mill e.

Il déro be la va lise d'un éc rivain et lit son j ourn al, le journ a l d 'Éd ouard , o nc le d'Olivi er Molini er, so n m eill eur ami .

L 'éc ri va in pardo nn e à 1 'ado lesce nt et lui propose de d eve nir so n sec ré ta ir e.

Il éc rit à ce tte é po qu e là un ro m an , L es Faux ­ Monnayeurs , dans l eque l i l déc rit ses an goisses , ses di ffic ult és à ra c o nt er les choses.

Bern ard lui fait remarqu er qu 'il vaut mi eu x r ega rder ce qui se passe aut our de soi.

L e ro m an es qu e es t d an s la v ie.

Ainsi, la fa mill e Molini er : Vin cent, l 'aîné, m é decin , ab a n donn e Laur a Ved e l- Aza ïs po ur Lad y Lili an Gri ffith qu' il tuera e n Afr iqu e ava nt de so mbre r d an s la fo lie; Oli vie r, le seco nd, q ui c he rc he l'ave nture et fréq ue nt e l'éc ri­ vain mal sain R obe rt de Passava nt ; G eorges enfin , él ève à 1 'éc ol e Ved e l -Aza ïs, qui v it au sein de la "co n fré ri e des homm es fort s" rasse mblant les caïds de 1 'éco le e t tourn ant v ite à la tr agé die en com m an dan t a u petit Bo ris de se s uicid er.

Ce tte band e es t impl iqu ée dans un e affa ire de fau sses pièces.

Originalité de l'œuvre : sa mis e en abîme L a m ode rnit é et la s ing ularit é de ce rom an t ient en parti e à sa constru c tion compl exe.

On glisse progress ivem ent d an s l'intri gue e n s uiva nt Be rnard, pui s Oli vie r, pui s Vin cent.

La s uccess io n des perso nn ages pe rm et un e a bo nd an ce, un foi­ s onn em ent ex trao rdin air e, car ch ac un ajo ut e u ne part d 'in fo r­ m a tion sur autrui .

T out s'a dditionn e, et r ien n e se passe sans l'impli ca tion dir ecte o u indir ecte d'un tie rs.

Gid e multi ­ plie les po int s de vue.

Il n e raco nte qu 'à travers le tru ch em en t d 'a utrui , p ar le bia is d'a u tres r ega rds.

Ses perso nn ages pren­ n ent une te lle lib erté qu ' il doit interr om pre le r écit po ur l es passe r en r evue, faire le po int sur ch ac un d 'eux.. »

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