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Anton Pavlovitch TCHEKHOV : Récits

Publié le 23/09/2012

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tchekhov

Après le plus insignifiant de vos récits, tout semble grossier, écrit non pas avec une plume mais avec une bûche. ( ... ) Avec vos petits récits vous faites une très gra nde chose, vous éveillez chez les gens le dégoût de la vie somnolente, à demi-morte. ( ... ) Vos récits sont comme des flacons élégamment ciselés qui contiennent tous les parfums de la vie.

3. Quel écrivain l'encouragea à poursuivre dans la voie linéraire ?

4. Où sont situés les récits de Tchekhov ?

5. Quel était le métier de l'auteur ?

6. Quelle maladie emporta prématurément Tchekhov ?

tchekhov

« Photo Gold nc r 1 Sipa- Ico no T chekh ov d é but e à vin gt ans dans la pre sse .

Son m éti er l'ab so rb e : "J e suis p l ongé dan s ma m éde cin e jusqu 'au x ore ill es " ; la litt éra ­ tur e dem e ure po ur lui une ac tivit é an ­ n exe .

En 1888 , il r eç oit ce pendant le prix Pou ch kin e po ur so n r ecueil Dans le c r épu scule ; c'es t l a plus haut e r éco m­ pens e pour un écri­ v ain en Russi e.

Min é par la tub erc u l ose , T ch ekh ov m e urt à quara nte -quatr e ans.

Le livre Un diamantaire et un poète C es cent trent e -neu f réc its excè dent rare ment dix pages ; l e ur briève té n'a d'éga le qu e le ur stup éfiant e qu alit é.

C es scè ne s de la v ie q uo tid ien ne de pr ov ince , san s hé ro s, où d e multipl es perso nnages dé filent en un e vas te co médi e humain e, d em eur ent inégala bles .

Tc hekh ov p e int avec une dr ôle rie f é ­ roce, et pres qu e avec ind iffé re n ce , les soubr esa uts d' une so cié­ t é do nt le desse in pr e mier r este le bonh eur dom estique.

L'au ­ t e ur esqui sse ta nt ôt des croqui s cliniqu es, ta nt ôt utili se une p al ett e impr ess io nni ste to ut en nu an ces.

La disc ré tio n , l'éco ­ n o mi e de moye ns, comm e si 1 'auteur re te n ait son souffl e de g ra nd malad e, l' a b se nce app are nte de pr océ dé d'éc ritur e, c'es t to ut l'art de Tch ekh ov.

Rien d e sp ec tac ula ir e c hez ce mer­ ve illeux c ont eur dont le rêve éta it d'évor:ue r un clair de lune p ar son r efle t sur un tesso n de bo ut eill e ...

"J'ai toujour s écrit à la va-comme-je-te-pousse avec une parfaite négligence ___ , E n 1882, à vingt-de ux a ns, Tch ekh ov pou rsuit se s é tud es d e méd ec ine et collab ore rég uli ère ment à d es re vu es hum o ristiqu es où il pub lie des no uve lles sou s divers pse u­ d o nym es ; le plu s fré qu emm ent empl oyé est Anto ch a Tche ­ do nkh é, surn om r eçu en classe .

E n 1 886, la parution de ses Récits bario lés et l es conse ils de 1 'écri va in Grigorovit ch qui lui exprim e so n admir a tion l'in cit ent à sig ner d e s on no m .

F la tt é par les éloge s de so n aîn é, Tch ekh ov ré p o nd : "Ju s qu'au jo ur d 'aujourd 'hui , je consid érais mon ac tivit é litt érair e par ­ dess ous la jamb e avec une i mp ard onn a ble légè re t é.

Je ne pui s m e ra pp ele r un seul d e m es réc its s ur le qu el j 'a ie t rava illé plu s d 'un e jo urn ée; qu ant au R ab a tteu r qu e vo us avez a imé, j e l'ai éc rit dans une ca bin e de bain." T ch ekh ov dit vra i, il se cons i­ d ère d'abord comme un mé dec in.

Mê me e n ple ine g lo ir e, il se d ép réc ie co nti nuellem en t.

D e La Salle n° 6 , il dit : "Je te rm in e une no uve lle trè s ennu yeuse, ab so lum en t dép o u rvue de fe mm e o u de l 'élém en t amour eu x.

( ...

) Je l'a i éc rite par hasa rd , par légè re té ." Du Pro f e sseur d e le ttres : " C 'es t une ba bio le p as sér ie use du tou t, e xtraite de la v ie de coc ho ns d'Ind e de pro­ v ince .". »

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