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Arthur MILLER : Mort d'un commis voyageur

Publié le 05/10/2012

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Né en 1915 à New York, Arthur Miller fait ses étude supérieures à l'université de Michigan où il rédige ses premières pièces. Pour vivre, il pratique divers petits métiers. lis étaient tous mes fils (All my sons, 1947), critique quelque peu didactique des profiteurs de guerre, marque le début véritable de sa carrière d'auteur dramatique. Le succès se transforme en triomphe, deux ans plus tard, avec Mort d' un commis voyageur, qui reçoit le prix Pulitzer.

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« La peinture de la pro ­ fession des re pré se n ­ tant s de co mm erce, co mm e on pe ur l'ima­ g in er, n 'a pa s plu à tou~ Pour ne pa s s'ex pose r à des re pré ­ sa illes d es mil ie u x d 'affa ires , la Colum­ bi a s'éta it c rue o bli­ gée de faire précé der s on adapta tion cin é­ ma t og raphiqu e d'un co urt-m étra ge vam anr les mérit es de la pro ­ fess io n s.

Faç on , co m­ m enta Arthur Miller, d e démont re r « qu e le film po ur lequ el ils ve­ nai e nt de dép en ser plu s d'un milli on d e d o llars était un film idi ot».

Le livre Les dernières heures de Willy Loman, commis voyageur R eprésentant de com merce sexagé nair e, payé à la commis­ sio n apr ès qu arante an s de m étier , Will y Loman est un homm e fini.

Ses dém arc hages de l'apr ès-midi auront été les dernier s .

Il ne peut plus faire face: le pa ssé remont e à sa mém oire dans un flot d 'amertume , lui la issa nt le se ntiment très v if d'avoir r até sa vie.

Il va mourir , sa femme l 'a compris.

Ni s es deu x fils- jeune s adu ltes en situati on d'éc he c e t dont les rapp orts difficile s avec le ur père aboutir ont po urt ant à une tar­ dive déclaration d 'amo ur -, ni Lind a e lle- même, sa solid e épo use, ni un ami ne peuvent plu s rien.

Presque ra ssé ré né, Loman- qui vie nt d'être lice nci é- s'ac hemin e ve rs ce qu' il cro it être son sa lut: la mort et le s 20 000 dollars auxquels l'assurance-vie donne droit.

Une tragédie américaine A vec le rec ul, ce n'es t plu s tant la dimension socia le de la pièce - critique peut-être un peu facile de l'idéologie du s u ccè s et du cons umérisme triomphant de l 'apr ès-g uerr e- qui touche le plus , m ais la pa rt hum aine.

Astucieusement, Arthur Miller situ e sa pi èce sur un double plan: celui du drame psychologique , avec son prosaïsme- le dr ame du licen cie m ent , le s tra ites à payer -, et ce lui de la tragé die.

Car Willy Loman , personnage quelque pe u gro tes que , fanfaron mais finalement pathétique parce que vic tim e, est sa ns conteste un héro s de t ragédie .

Comme celui-ci , il connaît la solitud e face au De stin, co mm e ce lui -ci il es t placé face à un choix, comm e celui-ci, il va ass umer ce qui le dép asse .

Au service de la dimen sion psyc ho ­ lo giqu e, la technique du réa lisme subj ectif avec ses flash-back, ses réminiscences reproduisant le co ur s- troublé- de la pensée du protagoni ste .

A cela, la co nce ntrati on dan s le tem ps, la récur­ rence de certains symbole s (le frère Ben et so n inévitable montr e) ajoutent une prof ond eur suppl émentaire.

Antihéros et héros to ut à la fois , Willy Loman , re pr ése ntant de la petit e. »

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