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ATALA ou les Amours de deux sauvages dans le désert de François-René, vicomte de Chateaubriand

Publié le 15/10/2018

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ATALA ou les Amours de deux sauvages dans le désert. Récit en prose de François-René, vicomte de Chateaubriand (1768-1848), publié à Paris chez Migneret en 1801 ; réédition dans le tome III du Génie du christianisme en 1802. L'édition définitive, précédée d'une « Préface d'Atala », publiée à Paris chez Le Normant en 1805, réunit en un même volume Atala et René. Le premier manuscrit date probablement de 1791, faisant partie du vaste ensemble dont sortiront, outre Atala, les Natchez (1826), René, et le Voyage en Amérique (1827).

 

Sur les bords du Meschacebé, une nuit de pleine lune, Chactas, un vieillard de la tribu des Natchez, entreprend de raconter à René, un Français émigré en Louisiane en 1725, et pour lequel il s’est pris d’affection, les aventures de sa jeunesse. Capturé, à l’âge de vingt ans, par une tribu ennemie, condamné au bûcher, il a été délivré par une jeune Indienne éprise de lui, Atala. Alors qu’ils s’abritent dans la forêt contre un violent orage, celle-ci lui révèle qu’elle est en réalité la fille d’un Espagnol nommé Lopez et qu’elle a été élevée dans la religion

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« sa communauté par les Indiens et Chactas recueillera ses ossements avec ceux d'Atala.

Œuvre à résonances autobiographi­ ques (Chateaubriand a connu lui­ même cette nature américaine et se présente, dans l'Épilogue, comme un «voyageur aux terres lointaines>>), œuvre qui répond surtout à la demande d'exotisme que son auteur avait retirée de l'Histoire générale des voyages (1744-1759) de l'abbé Prévost, de *Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre, et du roman anonyme Odérahi (1795), Atala est un texte à plu­ sieurs destinées, dont aucune d'ailleurs ne lui fut fatale.

Une année à peine après le retour de l'auteur de son exil anglais, Atala, son début littéraire, eut un succès foudroyant.

Mais c'est aussi le texte qui, dans le Génie du christia­ nisme, devait illustrer les « Harmonies de la religion chrétienne avec les scè­ nes de la nature et les passions du cœur humain >> (III, v), quoique ces - c'est Chateaubriand qui le dit, mais lui aussi a du mal à classer le texte -, est donc, en même temps qu'un roman exotique et un texte apologétique, un témoi­ gnage autobiographique et politique.

Œuvre de vérité, elle rehausse la force des passions, l'exil, la nécessité de la religion.

Elle.

tient, en outre, son influence explosive d'un mélange de. »

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