CAVERNE D'ALTAMIRA, à Santillane près Santander. (résumé & analyse)

 Ouvrage d’Émile Car-thailac et de l’abbé Breuil, avec des planches et figures par l’abbé Breuil, Paris, 1906. C’est De Santuola qui, en 1878, découvrit les magnifiques gravures et peintures de la Caverne d’Altamira: équidés, bouquetins, bisons, etc. Recouvertes d’une couche de stalactite, elles étaient d’une remarquable fraîcheur. Déjà, Émile Rivière avait exploré la première en date des grottes à gravures et peintures pariétales : celle de La Mouthe, aux Eyzies-de-Tavac. Entre les peintures de La Mouthe (et de Font-de-Gaume et de Combarelles) et celles d’Altamira, la parenté sembla sûre. Mortillet situa les œuvres d’Altamira dans le Magdalénien, malgré l’absence de rennes «qui ne descendaient pas si • au sud». Mais il omit- de parler des peintures d’Altamira dont certaines, par leur