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Caves du Vatican (les). Roman d'André Gide (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 24/10/2018

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Caves du Vatican (les). Roman d'André Gide (1869-1951), publié à Paris dans la Nouvelle Revue française les 1er janvier, 1er février et 1er mars 1914, et en volume chez Gallimard la même année. Cette édition originale, anonyme, portait la mention : « Sotie par l'auteur de Paludes. »
 
L'idée des Caves du Vatican est ancienne, puisqu'elle remonte à 1893. Toutefois, Gide ne se met véritablement au travail, comme l'indique son journal, qu'à partir de 1911. L'auteur qualifie son oeuvre de « sotie », soulignant ainsi son caractère burlesque : les soties sont en effet des pièces bouffonnes - jouées par des « sots » - que l'on représentait au Moyen Âge pour célébrer la fête des Fous. Lors de leur parution, les Caves du Vatican n'eurent aucun succès et firent l'objet de critiques dans l'ensemble négatives, voire désobligeantes. Gide réalisa une adaptation théâtrale de l'ouvrage qui parut en 1948 sous la désignation de « farce en trois actes ». Il commença également, en 1949, à écrire un scénario en vue de tirer un film de son roman, mais le projet avorta.
 
Livre I. « Anthime Armand-Dubois ». A Rome, Anthime Armand-Dubois, un scientifique franc-maçon farouchement athée, se convertit soudain au catholicisme à la suite d'un prétendu miracle.
 
Livre II. « Julius de Baraglioul ». Son beau-frère. Julius de Baraglioul, est un écrivain parisien, catholique et bien-pensant. Julius est chargé par son père, le comte Juste-Agénor de Baraglioul, de se renseigner discrètement sur la personnalité du jeune Lafcadio Wluiki. Ce dernier apprend ainsi qu'il est le fils naturel du vieux comte qui, peuavant de mourir, l’institue héritier d'une coquette fortune.
 
Livre III. « Amédée Fleurissoire ». À Pau, la comtesse de Saint-Prix, sœur de Julius, se laisse berner par un escroc qui lui fait croire que le pape a été emprisonné dans les caves du Vatican, puis au château Saint-Ange; le forfait sacrilège serait l’œuvre des francs-maçons et des jésuites. Amédée Fleurissoire, l’autre beau-frère de Bara-glioul, un modeste et naïf fabricant d’objets de piété, part pour Rome afin de délivrer le pape.
 
Livre IV. « Le Mille-Pattes ». L'escroc de Pau, un ancien ami de Lafcadio nommé Protos qui appartient à une bande d'aigrefins appelée le Mille-Pattes, rencontre Amédée Fleurissoire à Rome et exploite sa crédulité.
 
Livre V. « Lafcadio ». Julius est venu lui aussi à Rome pour assister à un congrès. Il est plein d’enthousiasme à l'idée du nouveau livre qu'il se promet d’écrire : faisant fi des convenances et de son désir d’entrer à l’Académie, il montrera qu’un crime effectué de façon gratuite, sans motif, ne peut que demeurer impuni. Or Lafcadio, dans le train Rome-Naples, précipite par la portière, pour le seul plaisir d'agir ainsi sans raison et d’affirmer sa liberté, un inconnu qui n'est autre que Fleurissoire. À Rome, Lafcadio retrouve Julius qu’il entend, non sans stupeur, lui exposer la théorie de l’acte gratuit. Le jeune homme comprend en outre qu'il vient de tuer le beau-frère de Julius. Protos qui a été témoin du crime menace Lafcadio. Mais Carola, qui s’était attachée à Fleurissoire, dénonce Protos, son amant qu’elle croit coupable. Protos la tue et est arrêté. Lafcadio ne craint donc plus rien. Légèrement déçu de se tirer d’affaire si facilement, il avoue à Julius son geste et son intention de se livrer à la police. Geneviève, la fille de Julius, s’offre à Lafcadio qu’elle aime, et l’amène à renoncer à sa décision.

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« avant de mourir, l'institue héritier d'une coquette fortune.

Livre Ill.

« Amédée Fleurissoire ».

À Pau, la comtesse de Saint-Prix, sœur de Julius, se laisse berner par un escroc qui lui fart croire que le pape a été emprisonné dans les caves du Vatican, puis au château Saint-Ange ; le forfait sacrilège serait l'œuvre des francs-maçons et des jésuites.

Amédée Fleurissoire, l'autre beau-frère de Bara­ glioul, un modeste et naïf fabricant d'objets de piété, part pour Rome afin de délivrer le pape.

Livre IV.

«Le Mille-Pattes».

L'escroc de Pau, un ancien ami de Lafcadio nommé Protos qui appartient à une bande d'aigrefins appelée le Mille-Pattes, rencontre Amédée Fleurissoire à Rome et exploite sa crédulité.

Livre V.

« lafcadio ».

julius est venu lui aussi à Rome pour assister à un congrès.

Il est plein d'enthousiasme à l'idée du nouveau livre qu'il se promet d'écrire: faisant fi des convenances et de son désir d'entrer à l'Académie, il montrera qu'un crime effectué de façon gratuite, sans motif, ne peut que demeurer impuni.

Or Lafcadio, dans le train Rome-Naples, précipite par la portière, pour le seul plaisir d'agir ainsi sans raison et d'affinmer sa liberté, un inconnu qui n'est autre que Fleurissoire.

À Rome, Lafcadio retrouve Julius qu'il entend, non sans stupeur, lui exposer la théorie de l'acte gratuit.

Le jeune homme comprend en outre qu'il vient de tuer le beau­ frère de Julius.

Protos qui a été témoin du crime menace lafcadio.

Mais Carola, qui s'était attachée à Fleurissoire, dénonce Protos, son amant qu'elle croit coupable.

Protos la tue et est anrêté.

lafca­ dio ne craint donc plus rien.

Légèrement déçu de se tirer d'affaire si facilement, il.

avoue à Julius son geste et son intention de se livrer à la police.

Geneviève, la fille de Julius, s'offre à Lafcadio qu'elle aime, et l'amène à renoncer à sa décision.

Les Caves du Vatican mettent en scène de plaisants fantoches, entraînés dans une rocambolesque histoire inspi­ rée d'un fait divers réel : en 1893 avait couru le ·bruit que le pape avait été enlevé par des francs-maçons et qu'un imposteur occupait le trône de saint Pierre, tandis que le vrai Léon XIII était emprisonné dans les caves du Vatican; des escrocs en avaient profité pour extorquer des fonds importants à des bourgeois et des aristocrates riches et naïfs, sous couleur de financer une croisade pour délivrer le Saint-Père ...

Ainsi tous les personnages de la sotie gidienne se retrouvent-ils à Rome, où Anthime Armand-Dubois, jusque-là fort anticlé­ rical, voit la Vierge lui apparaître et se convertit au catholicisme (que prati­ quent d'ailleurs très dévotement sa femme et sa fille), tandis que son beau­ frère, le dévot Julius de Baraglioul, après avoir pensé que son dernier roman édifiant, l'Air des cimes, lui ouvrirait les portes de l'Académie, va être au contraire, lui, saisi par le doute et remettre en question les principes et conventions de la société qui est la sienne ...

Quant au brave Amédée Fleu­ rissoire, autre beau-frère de Julius, après avoir fait, à Rome, de bien étran­ ges rencontres et perdu sa vertu, il sera proprement et gratuitement défenestré par le séduisant jeune homme qui est le véritable héros des Caves : Lafcadio Wluiki.

Pour ce « marginal» l'acte gra­ tuit, sans mobile, crime parfait, est le moyen le plus pur de se prouver sa liberté.

Mais le meurtre de cette marionnette sans consistance déclen­ che une cascade d'événements à la fois cocasses et tragiques.

Lafcadio, en proie au remords (ou plutôt qui a. »

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