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CHANSONS d'Arnaud de Mareuil. (résumé & analyse)

Publié le 04/12/2016

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CHANSONS d'Arnaud de Mareuil.
 
Les trente poésies qui nous sont parvenues d’Arnaud de Mareuil (son activité se situe entre 117 0 et 1200) n’ont rien qui les distingue de l’ensemble de la production des troubadours ; Arnaud de Mareuil - comme Gaucelm Faidit, comme Aimeric de Pegulhan, comme Pons de Capdoill - est un des nombreux poètes qui se confondent parmi les créateurs de l’école et de la tradition. Nous trouvons, dans sa production, les formules et les sujets ordinaires de la poésie des troubadours, exprimés, ainsi qu’il a été écrit, avec une << tranquille et harmonieuse élégance ». 

ARNAUT DE MAREUIL.
Seconde moitié du xiie s. - av. 1205. Troubadour occitan. Originaire du Périgord, ce clerc lettré devenu troubadour s’éprend de la comtesse de Burlatz, fille de Raymond V de Toulouse et femme de Roger II, vicomte de Béziers, son protecteur. Pour elle, il compose des «saluts d’amour», et c’est son ami, le jongleur Pistoleta (surnom signifiant «petite lettre »), qui aurait servi de messager entre la dame et le poète. Selon certains biographes, le roi Alphonse d’Aragon, troubadour et rival d’A., aurait découvert l’intrigue. A., contraint de s’éloigner, trouva alors accueil à la cour de Guillaume VIII de Montpellier, où il devait séjourner de nombreuses années. On lui attribue trente-neuf chansons, dont vingt-six sont d’une authenticité certaine. Il s’illustre dans le genre particulier du «salut d’amour», sorte d’épître courtoise en vers où se révèlent ses dons de poète raffiné et délicat. Il est aussi l’initiateur du genre didactique dans la poésie des troubadours par ses « ensenhamens », sorte d’enseignement de l’idéal courtois à l’usage de la société aristocratique.

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