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Charles NODIER : Contes

Publié le 24/09/2012

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nodier

On a dit que Nodier était respectueux des superstitions (ce qui est vrai) parce qu'il se rattachait- et elles avec luiau temps de l'enfance, mais il faudrait voir, également, que les superstitions introduisent à une lecture irrationnelle des événements et des circonstances, des causes et des effets. Peut-être Nodier a-t-il songé que les superstitions relevaient à la fois de l'existence vigile et des phénomènes du sommeil ? C'est possible, mais non prouvé ! Il est d'évidence que l'enfant, cent fois plus que l'adulte, vit parmi les possibles, c'est-à-dire: dans l'enceinte de déchiffrements les plus divers, les plus différents, les plus libres qui soient.

nodier

« Nodier nous propose un monde où le sens est indécis et indéci­ dable, et dans lequel « ces féeries du som­meil >> sont paJjois « cent fois plus lucides (.

.

.) que les amours, l es intérêts et l es am­ bilions >>.

Le livre Un regard fantastique qui interroge le réel U n trait commun à l 'ensemble de ces Contes, dont la rédaction s'échelonne entre 1821 et 1843 (de Smarra à Francise us Columna), est la perméabilité entre la réalité du jour , de la conscience et de la raison, et celle de la nuit, du rêve et de l'inconscient, qui coexistent avec la même intensité dramatique.

De ce fait, la confusion qui naît de situations et d 'évé nements incongrus (J'apparition de fées , de lutins , d 'êtres zoomorphes) ne s'adresse pas au jugement critique du lecteur, mais l' invite à se laisse r ébranler par ces figures imaginaires ou poétiques.

Par ailleurs, l 'être aimé et pour suivi est souvent double, à la fois étrange et familier , et sa réalité se dérobe et reste toujours hors d 'atteinte .

Un univer s onirique S marra (1821), dont l'auteur dit dans la préface qu'il faut. »

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