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COLOMBA (analyse du personnage)

Publié le 06/10/2018

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Prosper Mérimée est né à Paris en 1803, d'un père aux talents multiples (peintre, chimiste et historien). Parallèlement à des études classiques qui le préparent au droit, il donne libre cours à sa verve poétique et théâtrale.

 

C'est ainsi qu'il publie, en 1825, le Théâtre de Clara Gazul, comédienne espagnole, recueil de pièces attribuées à une actrice qui n'a en fait jamais existé. En 1827, il réitère la plaisanterie avec La Guzla ou Choix de poésies illyriques, un recueil de vingt-huit ballades dont le titre est l'anagramme de Gazul ! C'est ensuite un roman de cape et d'épée, La Chronique du règne de Charles IX. Mérimée fréquente les milieux littéraires et se fait une réputation de bel esprit.

 

Secrétaire du ministre de la Marine, maître des requêtes au Conseil d’Etat en 1832, il est nommé en 1834 inspecteur des monuments historiques et parcourt alors la France et les pays méditerranéens, assisté du jeune architecte Viollet-le-Duc. Entre août et octobre 1839, il effectue un voyage en Corse, d'où il rapportera les éléments de Colomba.

« Colomba • 77 autour d'elle les membres de son clan pour la défendre en attendant le retour de son frère.

Colomba, jeune femme farouche et altière, toute vêtue de noir, n'a en tête que des idées de vengeance .

En effet, deux ans plus tôt, le père de Colomba et d'Orso a été assassi né.

L'enquête a conclu à la culpabilité d'un bandit, lui-même tué peu après; mais Colomba affirme à son frère que le véritable meurtrier n'est autre que l'avocat Barricini, maire du village et vieux rival de son père.

Elle attend qu'Or so venge sa mort en allant abattre Barricini, relançant ainsi la vendetta comme l'exige la coutume corse.

Du reste, chacun au village, à commencer par les Barricini, est per­ suadé qu'Orso n'est revenu que pour accomplir sa vengeance.

Orso refuse d'abord de croire à la culpabilité de Barricini, d'autant que le préfet fait tout son possible pour réconcilier les deux familles.

Colomba le mène alors en pèlerina ge sur la tombe de leur père.

Elle lui remet ensuite une cassette conte­ nant la chemise rougie de sang du mort.

Enfin, à l'occasion d'une veillée funèbre, voyant entrer la famille Barricini tandis qu'elle improvise un chant funèbre , elle se lance dans des promesses de vengeance .

Soucieux de la paix publique, le préfet apporte à Orso une lettr e par laquelle un voleur bastiais s'accuse de l'action pour laquelle le père della Rebbia aurait été tué.

Mais Colomba retrouve deux bandits d'honneur, Brandolaccio et le Curé , qui ont connu ce voleur et affirment au préfet qu'il a eu partie liée avec les Barric ini.

La lettr e est donc un mens onge.

Le préf et, ébranlé , promet à Orso de saisir la justice.

Orso est maintenant convaincu de la culpabilité des Barri­ cini.

Pourt ant, même ainsi, il hésite .

Il n'a pas peur, mais considère la vendetta comme une tradition barbare et préfé­ rerait s'en remettre à la justice.

De plus, il se souvient de la promesse faite à miss Nevil.

Orso propose alors un duel à l'un des fils Barrici ni, mais sa proposition est rejetée.

Pendant la nuit, Colomba va mutiler le cheval d'Orso, ce qui dans la tradition corse constitue une grave offense et une menace de mort .

Cette mutilation, attribuée par Orso aux Barrici ni, envenime encore la situation .

Sur ces entrefaites arrive une lettre de miss Nevil, annon­ çant sa venue prochaine à Pietranera.

Craignant que les. »

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