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RASKOLNIKOV (analyse du personnage)

Publié le 06/10/2018

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Fedor Dostoïevski est né à Moscou en 1821 d'un père médecin et propriétaire terrien. En 1824 il perd sa mère, à laquelle il était très attaché. En 1838, alors qu’il est élève à l’Ecole du génie à Saint-Pétersbourg, il apprend que son père, homme brutal et autoritaire, a été massacré par ses paysans dans des conditions atroces. Il connaît alors des crises d’épilepsie qui le poursuivront toute sa vie.

 

Officier en 1843, il démissionne et commence une carrière littéraire avec la publication des Pauvres Gens (1846) qui connaît un certain succès.

 

Auteur par la suite de quelques récits sans grande valeur, Dostoïevski se rapproche d’un groupe politique libéral mené par Petrachevski. Arrêtés en 1849, les membres de ce groupe sont tous condamnés à mort. L'annonce de leur grâce leur est communiquée juste avant l'exécution...

« 366 • Rask olnikov morale traditionnel le, suivant ainsi l'exemple de Napoléon qui a commencé son ascension en faisant tirer sur la fou le.

De plus, la vieille usurièr e est à ses yeux un être malfaisant , sans réelle utilité sociale ; alors qu'il vient d'apprendre que Dounia se résig ne, pour sortir sa mère de la misère , à un mariage ignoble.

Raskolnikov se rend donc chez la vieille femme sous prétexte de lui emprunter de l'argent et la tue à coups de hache.

Mais la sœur de l'usurière a assisté à la scè ne, et il est contraint de la tuer aussi .

Effaré, il s'enfuit avec une très petite somme qu'il va dissimuler sous une pierre.

Raskolnikov se rend compte qu'il a échoué sur tous les plans.

L'argent dérobé ne suffira ni à faire cesser l'injustice ni à financer ses études.

Quant à lui, son état nerveux , ses inquiétudes et les remords qu'il ressent l'avertissent qu'il n'est pas l'individu supérieur, inaccessible à la pitié, qu'il croyait être.

De plus, si le meurtre de l'usurière pouvait se justifier à ses yeux, celui de sa sœur est totalement inexcusable.

Le comportement halluciné de Raskolnikov attire sur lui l'attention du juge Porphyre , chargé de l'enquête.

Rusé, très psychologue , fin dialecticien, Porphyre est convaincu après quelques entretiens de la culpabilité de Raskolnikov et a même reconstitué l'itinéraire intellectuel qui a mené l'étu­ diant au meurtre.

Sans se laisser troubler par les aveux hallu­ cinés d'un ouvrier peintre vaguement mystique, Porphyre maintient Raskolnikov sous surveillance, persuadé que le jeune homme finira par se dénoncer.

Au plus fort de ses crises de conscience, Raskolnikov a fait connaissance avec la jeune Sonia Marmeladov.

Fille d'un ancien fonctionnaire devenu un misérable alcoolique, Sonia a accepté de se prostituer pour venir en aide à sa fami lle.

Dans l'abjection , Sonia a su garder une pureté de cœur qui fait d'elle une sorte de sainte.

Lorsque Raskolnikov lui avoue son crime, elle le presse d'aller faire des aveux, non seulement au commissariat de police mais encore à chaque coin de rue, sous forme d'une véritable confession religieuse.

Ayant avoué son crime, Raskolnikov est condamné à la déportation en Sibér ie.

Sonia l'y suivra, le soutenant de son amour et de sa foi jusqu'à l'éclairer définitivement sur le sens de la solidarité humaine.. »

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