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Commentaire d'une oeuvre philosophique : Méditations métaphysiques - Première et seconde méditations de René Descartes

Publié le 26/07/2012

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L'Homme raisonnable est quotidiennement victime d'illusions parfois plus invraisemblables que celles dont les fous sont victimes. Tout ce que en ne rêvant pas je tiens pour certain, il m'arrive en songe de le tenir pour tout aussi certain. Pourtant, lorsque je m'éveille, je considère que cela n'était pas réel. Qu'est-ce qui peut prouver que l'expérience perceptive que je fais à l'état de veille (ne pas dormir) n'est pas de la même nature que celle du rêve, c'est-à-dire une espèce d'illusion qui me fait tenir ce que je sens comme étant exactement dans le réel tel que je le vois ?

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« b) L'argument de la folie et son statut ambiguë Corps et mains.

Comment peut-on douter de ces réalités ? Il faut être déraisonnable, fou, pour croire cela. Argument 2 : Ils sont persuadés que ce qu'ils sentent est vrai.

Et ne suis-je pas comme ce fou qui croit à des choses qui n'existent pas ? Quelle est la preuve de leurexistence ? Il n'y en a pas. Descartes ne se contente pas de cet argument car il se demande si l'on peut raisonnablement douter de ces réalités sensibles.

Les fous n'ont pas le bon sens de laraison. c) L'argument du rêve J'ai les mêmes sensations dans mes rêves et la réalité.

Donc comment différencier les deux ? L'argument qui va détruire totalement l'argument de la prétention dessens à nous donner des certitudes est l'argument du rêve. L'Homme raisonnable est quotidiennement victime d'illusions parfois plus invraisemblables que celles dont les fous sont victimes.

Tout ce que en ne rêvant pas jetiens pour certain, il m'arrive en songe de le tenir pour tout aussi certain.

Pourtant, lorsque je m'éveille, je considère que cela n'était pas réel.Qu'est-ce qui peut prouver que l'expérience perceptive que je fais à l'état de veille (ne pas dormir) n'est pas de la même nature que celle du rêve, c'est-à-dire uneespèce d'illusion qui me fait tenir ce que je sens comme étant exactement dans le réel tel que je le vois ? Le rêve n'est pas aussi distinct, ni clair.

Le rêveur est donc victime d'illusions.

Il est vrai que quand je suis éveillé, mes sensations me paraissent plus claires et plusdistinctes que mes sensations du rêve.

Mais le fond de l'argument n'est pas là.

Ce qui compte c'est que quand je dors et rêve, je crois et je tiens pour certains que ceque je perçois est réel, comme dans la réalité.On ne peut dégager aucun critère précis, aucun indice « concluant », aucune « marque assez certaine » pour distinguer les illusions des songes, des speudos évidencessensibles de la réalité.

Rien ne permet de considérer les perceptions sensibles comme certaines.

Tout ce que me donne les sens est incertain, donc douteux.

Lasensibilité est le fondement de la plupart de nos opinions mais elle ne peut être le fondement du savoir. Descartes poursuit avec cette hypothèse : faisons comme si tout ce que nous voyons était illusion.Y-a-t-il au-delà des choses sensibles des choses sur lesquelles on ne peut pas douter ? Sensible différent d'intellectuel, d'intelligible. 3) Les propriétés les plus simples et les plus universelles de la nature Descartes affirme le caractère incertain des opinions données par les sens.

La réalité de la matière est donc une « fausse illusion ».

Posons que les parties de lamatière et donc de notre corps soient seulement des apparences.

Mais toute illusion, comme dans la peinture, est faite à partir d'une réalité véritable qui en est lemodèle.

Toutes nos représentations sensibles sont fausses mais il existe quelque chose de vrai : le modèle de ces réalités sensibles. Par la suite, il parle d'idées générales, comme celles des mains.

Descartes fait à nouveau appel à l'analogie de la peinture pour prouver qu'on ne peut pas douter.

Lepeintre peut représenter ce qui n'existe pas mais il faut des modèles réels sur lesquels il se base.De même, la réalité onirique et la réalité perçue nous donnent des réalités illusoires mais il existerait des modèles véritables, à savoir non pas des choses particulièresmais des choses générales (les mains, la tête). Admettons que les peintres fassent quelque chose qui ne ressemble à rien.

Il reste que les couleurs sont véritables.

Pourtant, il y aurait des choses encore plus simples,encore plus universelles : la nature corporelle, l'étendue, la figure, la grandeur et le temps.

Celles-ci existent.

De même, il faut bien que les idées d'étendue, degrandeur ou de lieu soient vrais pour que nous puissions imaginer dans le rêve ou percevoir de manière illusoire.

Dans ce cas, les disciplines portant sur des activitéscorporelles seraient douteuses et incertaines (astronomie par exemple).

Ce sont des sciences qui portent sur des corps.

Or les corps sont jugés fausses illusions.Restent donc les disciplines qui traitent d'idées pures, comme les propriétés mathématiques. Raison pure Signification, intention Concept Extension, tous les cas tombant sous le concept. »

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