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Compte rendu de lecture du recueil Alcools d'Apollinaire

Publié le 17/05/2012

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INTRODUCTION :

 
A la lueur d’une lecture enivrante d’un recueil exceptionnel tel « Alcools « (publié au début du XXème siècle : 1913) du grand poète Guillaume Apollinaire (1880-1918), on ne peut qu’être frappé par une série d’images littéraires et de langue alléchante qui forment un art singulier qui distingue ce poète de tous ses contemporains.
Un recueil qui renferme tant de sentiments et qui oscillent entre les meilleurs et les pires moments de la vie dynamique d’Apollinaire et qui mène le lecteur à puiser, dans les profondeurs de l’âme du poète, ses mélancolies, ses défaites, ses déceptions, ses joies et ses amours perdues.
En mêlant modernité et tradition, liberté et dépendance, Apollinaire a réussi à peindre un tableau d’émotions qui réjouit le lecteur qui y trouve un mélange de vers libres à première vue mais qui offrent le même éblouissement que des vers qui obéissent parfaitement aux règles de l’art poétique.
Une richesse thématique accorde à ce recueil davantage de charme. C’est une richesse qui s’avère dans les images, les comparaisons, les métaphores et surtout dans l’allusion à des personnages mythologiques et historiques qui disent beaucoup sur la culture et les vastes connaissances d’Apollinaire.
Un autre trait distinctif qui saute aux yeux dès le premier abord du recueil c’est l’absence de la ponctuation qui laisse libre cours à toutes les interprétations possibles ce qui affirme encore une fois le désir du poète de donner plus de liberté à ses vers et aussi plus de singularité à sa personne.

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« jeune gouvernante anglaise Annie Playden dont il tombera éperdument amoureux.

Lors de ses voyages avec cette famille il s’imprègne de l’esprit, des légendes et des paysages rhénans .

Cette époque sera déterminante pour sa sensibilité poétique comme l’indique son abondante production et c’est le moment où s’affirme son talent et se précise certaines domin antes de son inspiration.

En août 1902 il revient à paris au terme de son contrat.

Or, sa situation n’est plus la même : la revue La grande France publia trois poèmes de Wilhelm de Kostrovitzky, puis en 1902 alors qu’il était encore en Allemagne parut dans La revue blanche un conte, L’hérésiarque , signé Guillaume Apollinaire.

Dès lors, les publications ne vont plus cesser : c’est la naissance de Guillaume Apollinaire dans le monde des arts et des lettres.

En 1903, Apollinaire fonde avec André Salmon sa prop re revue de « belles -lettres » : Le festin d’Esope qui paraîtra régulièrement jusqu’en août 1904.

Pourtant Apollinaire n’oublie pas Annie et se rend plusieurs fois à Londres pour la voir et lui proposer le mariage mais il l’effraie encore une fois si bien qu’elle parte aux Etats -Unis sans retour .

En 1904, Apollinaire devient l’ami de Picasso et de Max Jacob et « de la rencontre de ces trois hommes, de leur contact et de leur amitié va jaillir une esthétique nouvelle » écrit Marcel Adéma.

Il se passionne p our la critique d’art qui va progressivement constituer une bonne part de son activité.

Il publie plusieurs articles de critique d’art et fait les comptes rendus de quelques expositions.

En 1909 Le mercure de France publie enfin La chanson du mal -aimé .

Et en 1913, il publie deux recueils, le premier : d’écrits sur l’art Les peintres cubistes – Méditations esthétiques ; les second : « Alcools » .

Suite à l’éclatement de la première guerre mondiale, il publie plusieurs poèmes et écrits à savoir : un recueil de poèmes Vitam impendere amori , Calligrammes et un roman La femme assise .

Guillaume Apollinaire meurt le 9 novembre 1918 à l’âge de trente -huit ans terrassé par la grippe infectieuse , marquant ainsi la fin d’un grand poète qui a ins tauré une esthétique nouvelle basée sur la liberté des formes et qui a su dresser un pont entre la tradition et la modernité dans son œuvre la plus illustre « Alcools » objet de notre compte rendu.

La genèse d’Alcools Dès 1904, Apollinaire pense à réunir la trentaine de poèmes qu’il a écrits en un seul recueil qui s’appellera Le vent du Rhin annoncé à plusieurs reprises dans des articles publiés dans les revues littéraires.

Ce n’est qu’en 1909 que La chanson du mal-aimé , La maison des morts , Poèmes Rhénans furent publié dans les revues.

En 1910, le renom d’Apollinaire grandit dans les milieux littéraires et artistiques mais en matière des livres il n’a encore publié qu’un seul volume : L’enchanteur pourrissant ; il pense à rassembler les poèmes publiés dans les revues et d’en tirer un livre qui s’intitulera Eau de vie.

Mais ce n’est que pendant l’hiver de 1911 -1912 que ce recueil prenne sa forme presque définitive avant que le poète y apporte quelques modifications soit en supprimant des vers déjà utilisé ou en ajoutant d’autres poèmes encore inédits et inspirés par les évènements les plus récents.

Le 28 août 1912, il juge son livre terminé pourtant avant la parution définitive. »

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