CONFIDENCES de Lamartine
Publié le 23/02/2019
                             
                        
Extrait du document
 
                                CONFIDENCES, autobiographie fragmentée écrite par Lamartine dans un but essentiellement lucratif. L'œuvre, qui sera réunie en 12 volumes, commença à paraître dans la Presse le 2 janvier 1849 : elle retrace la période de l'enfance passée dans le domaine familial à Milly près de Mâcon, les années d'études au collège des jésuites de Belley, une idylle d'adolescent puis, dans les livres VII à X, le premier voyage en Italie, la rencontre de celle qu'il nomme Graziella et la mort de cette dernière, incapable de survivre au départ de son amant (le récit de cette aventure, intitulé Graziella, sera extrait des Confidences et publié isolément en 1852). L'auteur fait ensuite état de son bref passage dans l'armée, de son retour, de sa vie dissipée et des soins pris à Aix-les-Bains. Sous le titre Raphaël, pages de la vingtième année, Lamartine publia, toujours en 1849, l'histoire de son amour pour Julie Charles, spiritualisé par l'approche de la mort, « ce mystérieux ailleurs où elle se sent glisser ». Les Nouvelles Confidences (1851) évoquent un autre séjour à Milly puis le retour à Paris. Loin d'être enrichie et mûrie par l'expérience littéraire de toute une vie, cette œuvre, très idéalisée et très romancée, module à l'infini la mélancolie d'un poète vieilli.
 
                                «
                                                                                                                            Powered by TCPDF (www.tcpdf.org).
                                                            
                                                                                
                                                                    
CONFIDENCES  de Lamartine.
                                                            
                                                                                
                                                                     Volume 
de  souvenirs  d'Alphonse  de Lamartine  (1790-
1869),  publié  en 1849.
                                                            
                                                                                
                                                                     Dans  ses dernières  années, 
sa  situation  :financière  précaire l'obligea  à écrire 
ses  souvenirs  pour satisfaire  ·la curiosité  des 
lecteurs.
                                                            
                                                                                
                                                                     Dans cette prose  musicale  où idées  et 
faits  s'estompent  dans 1' indécise  vapeur des sou
venirs  sentimentaux,  il évoque  le passé  en· répan
dant  la plaintive  mélancolie  de son  âme.
                                                            
                                                                                
                                                                     Son 
enfance  passée tout entière  dans .
                                                            
                                                                                
                                                                    la  liberté  des 
champs  à Milly,  près de Mâcon,  ne connut  pas 
les  facilités  que donne  la richesse,  mais les 
joies  bien plus  douces  de la  famille  : un  père 
intelligent  et cultivé,  doté d'une  grande  sensi
bilité  qui voulut  élever son  fils  selon les pré
ceptes  de Rousseau,  puis la compagnie  de ses 
sœurs  simples  et pieuses.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il acheva  ses études 
au  collège  des Jésuites  de Belley  (où il traversa 
une  crise  mystique),  puis ébaucha  au pays 
natal  une idylle  avec une jeune  fille.
                                                            
                                                                                
                                                                    enthou
siasmée  cotnme lui par  les poèn1es  d'Ossian.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Enfin  il partit  pour un long  séjour  en Italie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LP�  souvenirs  de ce voyage  tiennent  une grande 
place  avec l'histoire  de son  amour  romantique 
pour  Graziella,  récit que� Lamartine  a extrait 
plus  tard  du volume  des Confidences  pour le 
publier  séparément  (v.
                                                            
                                                                                
                                                                    Graziella).
                                                            
                                                                                
                                                                     A son  retour 
en  France,  il partagea  son temps  entre les 
plaisirs  de  Paris  et la paix  des champs  où  il 
goûtait  la présence  de quelques  amis.
                                                            
                                                                        
                                                                    Il connut 
de  brefs  instants  d'enthousiasme  sous les dra-
• 
peaux  des Bourbons  restaurés,  puis la tristesse 
et  l'ennui  d'une vie oisive.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il en  fut  si déprimé 
qu'il  dut aller  faire  une cure  à Aix-les-Bains.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Là,  s'arrêtent  les Confidences  et commence 
l'autobiographie  : Raphaël  -Pages  de la vingtième 
année  1849.
                                                            
                                                                                
                                                                    Sous ce nom  d'emprunt,  l'auteur 
revit  l'histoire  de son  amour  ardent  et  chaste 
pour  Julie  (Mme  Charles,  qui devint  l'Elvire  des 
Méditations  [*]), jeune  femme  ·malade  qu'il ren
contra  à .
                                                            
                                                                                
                                                                    Aix.
                                                            
                                                                                
                                                                     Suivent, en 1851,  les 'l\7 o1tvelles 
Confidences.
                                                            
                                                                                
                                                                     C'est le récit  d'un  nouveau  séjour 
dans  la solitude  de Milly,  séjour  qu'il dut écourter 
• 
à  la  suite  des mésaventures  d'un ami emprison11é 
à  Rome  pour une histoire  d'an1our.
                                                            
                                                                                
                                                                     L'ou·vrage 
s'achève  par un tableau  des cercles  mondains 
qui  renaissaient  à l: Paris  après  la  chute de 
l'Empire  ; on  y trouve  un· portrait  des principaux 
• 
personnages  du temps  : Mn1e  de Staël,  Chateau-
briand,  Joseph de Maistre,  Lamennais,  Talle�rrand, 
etc.
                                                            
                                                                                
                                                                     A côté  de ces  trois  volumes.
                                                            
                                                                                
                                                                     citons encore  : 
les  Mérn .oires  inédits  (posthumes,  publiés deux ans 
après  la mort  de l'auteur).
                                                            
                                                                                
                                                                     Dans cette auto
biographie  fragmentée.
                                                            
                                                                                
                                                                     la vie  réelle  de Lamar
tine  nous  échappe  souvent,  mais nous trouvons, 
.
                                                            
                                                                                
                                                                     " 
exprimés  avec une grande  sincérité,  les divers 
aspects  de son  âtne  ardente  et tendre,  douce 
.et  mélancolique,  nourrie de· nostalgies  et de 
songes..
                                                                                                                    »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- CONFIDENCES de Lamartine. (résumé & analyse)
- Les Fausses Confidences, Marivaux (1737) - Résumé de la pièce
- les fausses confidences acte 1 scene 2 - analyse linéaire
- Marivaux - les fausses confidences (1737) scène 14 - acte I
- Analyse du poème "La Charité" des Méditations Poétiques de Lamartine
 
    
     
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                