Corpus: héros et anti-héros

« Le prince décrit par Madame de La Fayette dans la Princesse de Clèves reprend les attributs du héros positif comme Etienne dans Germinal.

En effet, le prince nous est présenté comme « l’homme du monde le mieux fait et le plus beau », « chef-d’œuvre de la nature ».

Toutes ces hyperboles et exagérations visent à en faire un être supérieur aux autres.

On lui prête aussi d’uniques qualités telles que « enjouement », « adresse extraordinaire », « l’on a jamais vu qu’à lui seul », « manière de s’habiller », « douceur », « disposition à la galanterie ».

Ce personnage est idéalisé par le narrateur qui ne lui trouve aucun défaut.

Même le fait d’avoir plusieurs maîtresses ne ternit pas l’image qu’elle a de lui.

On voit tout de même que c’est un séducteur, ce qui est renforcé par le champ lexical ci-dessus, ou encore par les termes « plusieurs maîtresses », « plaire »… C’est un homme charismatique, aussi bien courtisé par les hommes que par les femmes.

Il est le centre de tous les regards, comme le prouvent les expressions utilisées « vu », « regarder », « un air », « paraissait ».

Toutes ces caractéristiques permettent au lecteur de pouvoir s’identifier à lui, ce qui fait de lui un héros traditionnel et positif. Pour conclure, les quatre textes présentés dans ce corpus évoquent tous des héros mais si comme Céline ou Laclos, ces personnages sont des anti-héros antipathique et auxquels le lecteur n’a pas envie de s’identifier, chez Zola et Madame de La Fayette, le héros décrit est idéalisé, charismatique et il peut servir de modèle au lecteur.. »