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Crime et Châtiment de Féodor Mikhaïlovitch Dostoïevski

Publié le 22/02/2012

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Né en 1821 à Moscou, Féodor Mikhaïlovitch Dostoïevski souffre très tôt de la brutalité de son père, médecin ivrogne qui mourra d'ailleurs assassiné en 1838 par des serfs qu'il avait maltraités. A l'âge de sept ans, confronté à une scène violente entre ses parents, il subit sa première crise d'épilepsie. Après des études à l'Ecole supérieure des Ingénieurs militaires à Saint-Pétersbourg, il trouve un travail comme dessinateur à la Direction du Génie. Mais dès 1844, il quitte l'armée et commence à écrire. Les Pauvres Gens (1844), très inspiré par Gogol, est bien accueilli, mais aussitôt suivi par un échec. En 1846, il se met à fréquenter les mouvements radicaux fouriéristes et se lie avec Pétrachevsky. Le 23 avril 1849, il est arrêté comme conspirateur, incarcéré et condamné à mort. A l'instant où le peloton d'exécution s'apprête à tirer, il apprend que sa peine est commuée en travaux forcés. Il passe quatre ans au bagne, en Sibérie, puis quatre ans enrôlé dans un régiment. Ses Souvenirs de la maison des morts (1862) inspirés par ses années de bagne lui valent une certaine notoriété. Ses premiers voyages à l'étranger, Allemagne, Angleterre, France, Italie, en compagnie d'une jeune maîtresse, lui font découvrir les plaisirs du jeu; il joue à la roulette et revient à Saint-Pétersbourg complètement démuni. En 1864, il prend à sa charge la famille de son frère qui vient de mourir et, pour couvrir ses besoins financiers, il signe un contrat d'édition qui frise l'escroquerie. Nouveaux voyages à l'étranger et nouvelles dettes. Il écrit Crime et Châtiment dont la publication commence par épisodes dès 1865 dans le Messager russe et remporte un grand succès. Il prépare Le Joueur et se remarie avec une jeune secrétaire (1867). L'Idiot est publié en 1868 et sera suivi par ses romans de la maturité dont notamment L'Eternel Mari (1870), Les Possédés (1871), Les Frères Karamazov (1880). Cette même année, il prononce le célèbre discours à l'inauguration du Monument à Pouchkine : sa passion pour les Russes, sa foi en la nation est telle qu'il est porté en triomphe et appelé «le prophète». Il meurt en janvier 1881.

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