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Critique de la faculté de juger - Synthèse de la première partie

Publié le 26/06/2012

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§49 : Des pouvoir de l'esprit qui constituent le génie : c'est le pouvoir de présentation des Idées esthétiques c'est à dire « cette représentation de l'imagination [i.e. intuition]qui donne beaucoup à penser, sans que toutefois, aucune pensée déterminée, c'est à dire aucun concept, de lui puisse lui être adéquate, et que par conséquent aucun langage n'atteint complètement ni ne peut rendre compréhensible « (donc l'opposé d'une Idée de la raison). Avec ses Idée l'imagination manifeste sa liberté vis-à-vis des lois d'association, et se révèle authentiquement créatrice : en subsumant sous un concept une intuition qui appartient à sa présentation mais qui, par elle-même, fournit l'occasion de penser bien davantage que ce qui se peut jamais comprendre dans un concept déterminé «.  Ces représentations produites librement peuvent s'appeler Idée par analogie car (1) elles tendent vers quelque chose qui dépasse les limites imposées par l'entendement à l'expérience et favorise ainsi la présentation sensible indirecte des Idées intellectuelles, qui obtienne par là au moins « l'apparence d'une réalité objective « ; et parce que (2) par elle le poète « ose donner une dimension sensible à des Idées de la raison […] au-delà des limites de l'expérience « en osant présenter des formes qui, bien qu'aucun concept ne leur soit complètement adéquate, parlent directement à l'âme (ex : enfer, la création, …). Nb : ce sont les attributs esthétiques d'un objet, et non pas ses attributs logique, qui constituent une Idée esthétique.  §50 : De la combinaison du goût avec le génie dans les productions des beaux-arts : le jugement de goût talentueux est plus fondamental dans les beaux arts que le génie. Le goût est la discipline (ou le dressage) du génie, par laquelle celui-ci reçoit de la consistance dans ses Idées. Mais plus généralement sont requis pour les beaux arts : l'imagination, l'entendement, l'esprit et le goût.  §51 : De la division des beaux arts : (1) arts de la parole, (2) figuratifs, (3) art du jeu de sensation.

« donc une simple couleur ne peut pas être belle, non plus qu'un son.

Mais le son pur et la couleur pure peuvent être beaux.

Car leur pureté est en est une déterminationformelle (absence de parasite).

Nb : le dessin est l'élément essentiel qui fait de la peinture, de l'architecture etc...

des objets de beauté.

Nb : la forme d'un objetsensible est ou bien figure [beauté du dessin], ou bien jeu (beautés de la composition : jeu des figures dans l'espace [mimique, danse], ou jeu des sensations dans letemps [musique, …?]).L'émotion est une sensation ou la dimension agréable n'est créée que par un arrêt provisoire de la force vitale, suivi d'un épanchement intense de cette même force.Puisque le sentiment du beau est désintéresse, il n'a pour fondement aucune sensation (matière), donc a fortiori aucune émotion, mais seulement la forme d'un objet.§15 : Le jugement de goût est complètement indépendant du concept de la perfection : Argument : la finalité objective, est soit externe (l'utile) soit interne (laperfection).

Dans le beau, la finalité ne peut être liée à une représentation de l'utilité, car la satisfaction ne serait pas immédiate (condition nécessaire du jugementesthétique).

Mais elle ne peut être liée à une représentation d'une perfection, même confuse (Leibniz), que cette perfection soit qualitative (concepts de genres etd'espèces), ou quantitative (concept du degré maximal de l'achèvement d'une chose en son genre) car elle ne requiert a priori aucun concept de fin.

Ex : je peux mereprésenter comme beau un cercle d'arbre, sans me le représenter comme réalisant parfaitement un genre de chose ou comme accomplissant pleinement une chosedans son genre (ex : un aménagement pour « un bal campagnard »).

Cette forme circulaire est donc comme finalisée pour mes facultés subjective, sans supposer encela une fin déterminée.

Toutefois, de représenter une finalité formelle objective [i.e une perfection] sans fin, […] c'est impossible » (i.e.

Il n'y a pas de perfectionindéterminée quand à sa fin).§16 : Le jugement de goût par lequel un objet est déclaré beau sous la condition d'un concept n'est pas pur : la beauté est soit beauté libre (pure, sans concept ;typiquement les beautés naturelles, mais aussi certaines œuvres d'art ne représentant aucun objet : dessin à la grecque et fantaisies musicales, sans thème) (Ex : nulbesoin d'être ornithologue ou botaniste pour apprécier la beauté d'une rose ou d'un colibri), soit beauté adhérente (dépendante d'un concept de perfection ainsi que del'appréciation de l'objet comme conforme à ce concept).

Le jugement sur la beauté adhérente suppose un jugement appréciation téléologique.

Cette distinctionexplique certains désaccord sur les jugement de goût, fondés seulement sur un malentendu : l'un juge l'objet beau purement et simplement (beauté libre), l'autre ne lejuge pas beau étant donné un concept de la perfection de cet objet (beauté adhérente).§17 : De l'idéal de la beauté : parler de modèle de la beauté, pose problème dans la mesure où il ne peut y avoir de règle objective du goût, puisque, car ce jugementne se fondant que sur un sentiment, il est subjectif, et ne peut donc fonder une règle objective.

Cependant nous considérons certaines beautés comme exemplaires.

Sice jugement peut être justifié, alors il doit y avoir un idéal de la beauté auquel on compare les beautés particulières.

Cet idéal n'est pas un idéal de la raison mais del'imagination, car il ne repose pas sur des concept mais sur la présentation sensible.

Quel est-il ? B : cet idéal ne peut être cherché que pour la beauté adhérente, et nonpour la beauté pure ou libre (pas de fleur idéalement belle), car un idéal est une perfection, et suppose donc le concept d'une fin fixée complètement (et non pasvague) par un concept : seul l'homme et l'humanité peuvent en ce sens être capable d'un idéal de beauté, car l'homme a en lui-même le concept de sa propre perfectioncomplète, alors que l'idée d'une maison parfaite est vague et demeure encore relativement libre.

Il y a une Idée-norme de la beauté d'une maison, mais pas d'idéal.L'idée-norme esthétique est une intuition particulière représentant la mesure pour l'appréciation d'un objet comme appartenant à une certaine espèce.

Ensuite, l'Idéede la raison représente les fins objectives d'un objet, dont on n'a pas d'intuition, pour fournir le principe de l'appréciation de la forme d'un telle chose (degré deperfection).

En résulte une image-type de la perfection de cet objet, à laquelle seule l'espèce est adéquate, mais aucun individu.

Cette image-type ou image-modèle estla présentation in concreto de l'idée esthétique de cet objet : elle est « pour toute l'espèce, l'image qui flotte parmi toute les représentations particulières desindividus ».

On ne peut comprendre cette production, (« car qui peut arracher entièrement à la nature son secret ? »), mais on peut « essayer de fournir une explicationpsychologique » (superposition d'image pour la délimitation de son image archétypique, qui varie donc selon la forme objective à laquelle in est habitué : pourl'homme, le type chinois, européen ou nègre).

L'humanité donne lieu non seulement à une idée norme de la beauté humaine (cad : un homme est d'autant moinscapable d'être beau qu'il correspond moins à ce modèle), mais aussi au seul idéal de la beauté, car l'Idée de la raison représentant la perfection humaine, comme idéeéthique, est complètement déterminée.-Définition du beau 3 : « La beauté est la forme de la finalité d'un objet , en tant qu'elle est perçue en lui sans représentation d'une fin » (même les ustensiles primitifs,dont on ne connaît pas la fonction, sont en tant que représentés comme produits de l'artisanat, en se sens comme supposant la représentation d'une fin, certesinconnues de nous). Quatrième moment : des jugements considérés d'après la modalité de la satisfaction résultant de l'objet§18 : Ce qu'est la modalité d'un jugement esthétique : toute représentation est possiblement associée au plaisir.

Ce qui est agréable l'est réellement.

Ce qui est beaul'est nécessairement.

Le problème est de savoir de quelle type de nécessité il s'agit, celle-ci ne pouvant être ni théorique objective (loi a priori de la nature), ni pratiqueobjective (loi a priori de la moralité).

Il s'agit d'une nécessité exemplaire, portant sur l'adhésion subjective de chacun.§19 : La nécessité subjective, que nous attribuons au jugement de goût, est conditionnée : le jugement de goût ne contient qu'une prétention à l'adhésion de tous (ilimplique de juger que chacun devrait juger beau...).

Le problème porte sur le fondement de la légitimité de cette prétention (quid juris).§20 : La condition de la nécessité que revendique un jugement de goût est l'Idée d'un sens commun : se sens commun n'est pas l' « entendement sain » exposé dans leschématisme transcendantal, car ce dernier juge à partir de concepts (catégorie) et non pas à partir du seul sentiment.

Dans les deux cas il ne s'agit pas d'une modalitésensorielle spécifique, mais seulement d'un rapport proportionné de nos facultés : sous la législation de l'entendement dans pour l'entendement sain, et sans loi maisselon un libre jeu de l'imagination et de l'entendement pour le sens commun (esthétique).§21 : Peut-on avec quelque raison supposer un sens commun ? Tout jugement cognitif doit pouvoir être communiqué.

Or cela est impossible si l'état d'esprit luicorrespondant, cad un accord des facultés cognitives, n'est pas lui-même communicable.

Car le jugement de connaissance est un effet de cet accord.

Selon l'objetjugé (sensible ou suprasensible) cet accord est différent et déterminé par la légalité de l'une ou l'autre des faculté (au moyen de concepts de l'entendement ou de laraison).

Ainsi, pour qu'il y ait passage de l'un à l'autre de ces accords, « il faut qu'il y ait une proportion où cette relation interne qui anime les deux faculté de l'esprit(l'une par l'autre) soit la plus appropriée à l'une comme à l'autre dans la perspective d'une connaissance ».

Cet accord doit être indéterminé par la légalité de l'une oul'autre des faculté.

Il doit ne peut donc être déterminé par des concepts, mais seulement par le sentiment.

Puisque cet accord lui-même doit pouvoir se communiquer ,le sentiment de cet accord doit lui aussi pouvoir l'être.

Et cette communication affective a priori présupposant un sens commun, c'est avec raison que l'on suppose sonexistence.§22 : La nécessité de l'adhésion universelle à laquelle il est fait référence dans un jugement de goût est une nécessité subjective qui, sous la supposition d'un senscommun, est représentée comme objective : cette nécessité est subjective car elle ne se fonde pas sur des principes objectifs de connaissance.

Mais elle estreprésentée comme objective dés lors qu'on la rattache à la supposition d'un sens commun, car se sens commun affirme précisément que les principes a priorisubjectif du jugement son universellement partagés par tout sujet.

Il y a là une norme pour le jugement de goût, mais cette norme est indéterminée, chacun nedisposant que de son propre jugement comme critère d'une subsomption correcte d'un objet sous le prédicat de beauté.

Par ailleurs, l'expérience montre que puisqueque nous avons tendance à porter des jugements de goût, nous supposons effectivement un sens commun. -Définition du beau 4 : « Est beau ce qui est reconnu sans concept comme objet d'une satisfaction nécessaire ». -Remarque générale sur la première section de l'analytique : il suit de tout ce qui précède que le goût est « un pouvoir de juger un objet en relation à la libre légalitéde l'imagination ».

L'imagination y est donc représentée comme « productive et spontanée », « en tant que créatrice de forme arbitraire d'intuitions possible », et nonpas comme reproductive (soumise aux loi d'association).

Cela ne signifie pas qu'aucune forme reproduite dans l'imagination soit belle, mais qu'un telle est belle dansla mesure ou l'imagination, « si elle était livrée à sa propre liberté, la produirait en harmonie avec la légalité de l'entendement ».

L'admiration ressentie face à un cerclen'est pas purement esthétique, car l'imagination est alors déterminée par légalité du concept de cercle.

C'est pourquoi « [t]oute régularité rigide (qui se rapproche de larégularité mathématique) contient en elle-même ce qui est contraire au goût : elle n'offre pas de quoi s'occuper longuement en sa contemplation, mais, [à moinsd'avoir un autre but, théorique ou pratique] elle ennuie ».

La nature est prodigue en forme, c'est là le secret de sa beauté. Livre 2 : Analytique du sublime§23 : Passage du pouvoir de juger du beau à celui de juger du sublime : le sublime comme le beau plaît par lui-même » (désintéressé).

Cette satisfaction ne dépend nid'un concept (bien), ni d'une sensation (agréable).

De plus, ces jugements son singulier, mais s'attribuent une validité universelle.Mais le beau se distingue du sublime : le beau concerne la forme de l'objet, et donc sa limite et sa mesure , alors que le sublime porte toujours sur l'illimitation et ladémesure.

Le beau est la présentation d'un concept indéterminé de l'entendement, donc un sentiment associé à la représentation d'une qualité, alors que le sublime estla présentation d'un concept indéterminé de la raison, donc un sentiment associé à une quantité.

De plus le beau est le sentiment de la conservation des forces vitales. »

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