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DIES IRAE (résumé et analyse)

Publié le 14/02/2016

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Premier vers d’une séquence musicale célèbre attribuée au Franciscain

 

Tommaso da Celano, mort vers ie milieu du xme siècle. C’est, avec le Stabat mater (*), l’une

 

des rares proses qui aient été conservées par la liturgie catholique après la réforme opérée par le Concile de Trente. Comme le Stabat mater, elle s’écarte des proses plus anciennes, car son découpage en trois phrases musicales (strophes) l’apparente plutôt à la manière des « Hymnes » de l’Église. Les paroles annoncent les horreurs du jour du Jugement dernier ; on retrouve les thèmes et les accents de nombreux hymnes et laudes antérieurs, mais la sévérité du rythme cadencé, les strophes ternaires à rime unique et en vers octosyllabiques, marquent une inquiétude et une intention dramatique qui n’existent pas dans les anciens chants. Le pécheur est épouvanté par cette évocation du Jugement dernier selon les visions des prophètes et des sibylles, du monde réduit en cendres, de l’éclat des trompettes résonnant entre les sépulcres, du livre des actions humaines, du Christ qui trône et juge

 

le justicier implacable, dira Dante — et de l’impossible fuite ; anéanti, il se jette à genoux, implorant anxieusement le pardon, le salut et le repos éternel. Plus qu’un chant — en dépit de la rime obsédante et de l’intensité de l’émotion, — 

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