DOUET Bernard, Discipline et punitions à l'école

« la maternelle aux classes de l'élémentaire. Les punitions existent à l'école et sont assez nombreuses en nature.

Le système punitif est très présent et dépasse largement les recommandations officielles.

Lespunitions d'aujourd'hui privilégient la correction directe puis la punition prend valeur de sanction.

Lorsque la punition n'a plus d'effet, l'autorité est reléguée à d'autrespersonnes (parents).Le type d'apprentissage, qui est lié à la compétence des élèves, implique une certaine différence au niveau des sanctions.Ainsi, la punition n'est pas forcément fonction du nombre des punitions, mais peut-être davantage de leur fréquence ou intensité.

Plus on avance en âge plusl'adaptation des sanctions est facile, donc les professeurs ont recours à des punitions de type symbolique (privation). D'autre part, les punitions semblent plutôt inefficaces car les enfants reproduisent à nouveau l'interdit.

L'enfant paraît incapable de critiquer le bien fondé despratiques du maître, mais perçoit les contraintes que représentent les punitions à son niveau.

Selon les deux parties, elle a pour but de faire comprendre et de faireapprendre, ainsi, la punition est indissociable du système éducatif.

En cela, la punition appartient à un système de valeur et est repérée importante dans lareconnaissance de ce qui est considéré comme bien ou mal pour les enfants.Petite remarque : après le questionnaire, les enfants ont pris conscience des méthodes que les adultes leurs infligent. Par ailleurs, professeurs et élèves perçoivent une évolution dans l'enseignement.

Les enseignants la voient comme une libéralisation grâce au changement d'étatd'esprit et non comme une diminution quantitative des exigences ou punitions.

Elle tend plus vers un effort de compréhension, de recherche de solution.

Par contre,les traditionnels veulent un retour à un système plus strict alors que les autres pensent que l'évolution va se poursuivre (par une nouvelle société, recherche d'unemeilleure compréhension de l'enfant).La punition, nécessaire ou non et efficace ou non, semble s'accompagner de tout l'état d'esprit relationnel qui apparaît pour le moins assez contestable.

Car lesenseignants veulent donner les mêmes droits que les adultes aux enfants car c'est un être libre, mais certaines choses doivent lui être imposées car il ne peut lescomprendre. Enfin, les enseignants reconnaissant être influencé dans le sens qu'ils donnent à leurs punitions.

Mais ils reconnaissant leur influence seulement chez les enfants, parleurs attitudes, le nombre trop élevé d'élèves dans la classe, le caractère contraignant des programmes, le rythme d'acquisition imposé.

Aussi, ils reconnaissentquelque peu l'influence que peut avoir leurs caractères, leurs humeurs, mais en petit nombre.

Par contre, ils bannissent l'influence des tiers (enseignants, parents).Les maîtres confirment le peu de cas qu'ils font des diverses influences documentaires, institutionnelles ou des pressions issues du groupe et les enfants suivent assezvolontiers cette tendance.

Pourtant, il est évident que les uns et les autres existent. Ainsi, tant les enfants que les adultes (parents et enseignants) subissent le système disciplinaire et punitif scolaire et le déplorent.

Mais ils paraissent conscients deleurs utilités dans le but d'obtenir une modification de comportement, une amélioration des résultats afin de réussir dans un système social sélectif dont l'école est leporte-parole.. »